Sur NDM, nous avons beaucoup joué à la Nintendo DS, comme beaucoup d’entre vous. Pour fêter les 10 ans de la machine en Europe, voici une sélection des jeux Nintendo DS qui nous ont marqués. N’hésitez pas à nous dire les vôtres !
Tetris DS, par Frostis Advance
Dur dur de faire un choix dans mes jeux DS, et d’en sortir seulement un. Je pourrais citer les Zelda, la saga du Professeur Layton ou la surprise de Trauma Center, mais je vais rester dans le classique, et citer un jeu complètement génial : Tetris DS. C’est vraiment mon coup de cœur, puisque même aujourd’hui, je suis encore dessus. En fait, je l’ai surtout ressorti lors d’une 3DS in Nantes, et c’est devenu un classique de nos soirées, dans lesquelles je me fais plaisir à mettre des branlées à tout le monde. Cette cartouche est ma référence Tetris (juste après la version GB), juste parce qu’elle est très typée Nintendo. Des niveaux spéciaux Mario, Metroid, Kirby, tout est là pour nous mettre dans l’ambiance, avec des musiques de foufous et tout un tas de modes vraiment cool. Et, cerise sur la cartouche, Tetris DS est jouable jusqu’à 11 joueurs, avec une seule cartouche !
Bref, c’est mon must be have à moi, mon coup de cœur sur Nintendo DS, même si au final, ça reste qu’un Tetris.
Mario Kart DS, par Bidoman
Pourquoi Mario Kart DS ? Parce que malgré toutes les heures passées sur les deux autres jeux sélectionnés, ainsi que sur bien d’autres, c’est quand même le jeu du père Mario qui m’a amusé le plus longtemps et sans lassitude, je pense. Je me rappelle encore des parties en Wifi qui se déroulaient il y a plusieurs années entre membres solitaires de l’équipe NDM, le soir du Nouvel An… Tristesse infinie, diront certains, mais moment de convivialité comme un autre pour nous ! Et au-delà de ça, j’ai eu toujours beaucoup de plaisir à relancer une petite partie pour faire un grand prix ou un défi, seul ou avec mon petit frère. Je sais que cet épisode est décrié par beaucoup, mais je n’en ai rien à faire ! Il se place en tête pour moi parmi les jeux marquants de la DS, et il constitue sans doute celui qui m’a le plus accompagné et qui m’a davantage impressionné.
Another Code : Two Memories, par Akin
Another Code : Two Memories n’est ni un grand jeu ni un record de ventes. Ce n’est pas non plus mon jeu préféré et je dirais même loin de là. Mais quand je pense à la Nintendo DS, je pense à Another Code. Bien fichu, bien pensé, bien réalisé, bien prenant… Il ne lui manquerait qu’un mode en ligne pour utiliser toutes les fonctions de la DS : des fonctions gadget ou révolutionnaires pour l’époque selon les points de vue. Souffler dans le micro, gratter l’écran tactile, refermer le clapet de la console… tant de petites choses qui font d’Another Code un « jeu pas uniquement vidéo », capable de nous surprendre avec des énigmes très simples mais bigrement perturbantes pour un joueur vétéran. Il marque ainsi le départ d’une nouvelle ère, ce jeu qui ne vous retient pas uniquement crispé sur des boutons de contrôle. Une ère qui fait sortir le jeu de la vidéo, une ère où l’on peut jouer à plusieurs à un jeu solo. Une ère où votre implication dans votre partie n’est pas que mentale, même si Another Code vous fera réfléchir.
Il sent bon, ce jeu, il transpire les bonnes intentions. Les personnes qui l’ont créé ne peuvent pas être des gens mauvais.
Dragon Quest IX, les Sentinelles du Firmament, par Kayin
Mon coup de cœur sur Nintendo DS c’est simple car il s’agit tout bonnement de Dragon Quest IX : Les Sentinelles du Firmament. Il s’agit en plus de l’épisode qui a obtenu le record de ventes de la série. En effet, le jeu a totalisé 5,3 millions d’exemplaires vendus dans le monde (dont 4,3 millions pour le Japon uniquement). Nintendo avait la charge de l’édition du jeu hors du Japon. Sa division française annonce quand même sur 2010 que 190 000 copies ont trouvé preneur.
Quand je vois ça, j’ai commencé à m’intéresser de plus près à ce petit bijou. Moi qui adore les petits évènements officiels pour débloquer du contenu inédit comme dans Pokémon et sa fonction cadeau mystère, Dragon Quest IX le proposait également. Certains magasins, Game à l’époque, proposaient de filer des cartes aux trésors inédites dans sa partie pour débloquer des donjons supplémentaires. J’ai pu découvrir par la suite qu’on pouvait obtenir une infinité de donjons secrets. Les jeux comme ça avec pleins de bonus et de contenus, personnellement, moi, j’adore. Le jeu est vraiment bien réalisé, c’est propre, fluide rien à dire. Si je n’avais pas autant de jeux à faire je serais encore dessus à entrainer mes personnages et découvrir des armes et des trésors de foufou.
Pour finir, il est bon de rappeler que Dragon Quest IX : Les sentinelles du Firmament est le précurseur de la fonction Street Pass de la 3DS. Si vous l’activiez dans le jeu et que vous mettiez votre console en veille, la console, comme la 3DS, se mettait à rechercher ses semblables, enfin, en priant qu’une personne fasse la même chose que vous. On pouvait débloquer l’avatar du type qu’on avait croisé dans sa propre partie ainsi qu’une carte au trésor. Le problème c’est qu’en France, c’était très difficile de trouver quelqu’un. J’ai pu le faire que très tardivement une fois la 3DS de lancée. Enfin bon, tout le monde était passé à autre chose entre temps. C’est dommage car le multijoueurs était aussi tip top !
Final Fantasy Fables Chocobo Tales, par Moko
Pourquoi Chocobo Fables est une tuerie ? Car le héros est un CHOCOBO !! Bah ouais les gars, mais c’est le summun du mignon là. Tout l’univers est en accord avec notre ami emplumé, c’est coloré, c’est charmant, c’est plein de détails craquants. Les musiques reprennent des thèmes connus des FF donc ça poutre aussi à ce niveau là. Et le Gameplay : Des combats de cartes, où tu dois être un minimum stratégique, et à côté, plein de minis-jeux différents. Tu t’ennuies à aucun moment et tu joues avec la bouche en cœur, car c’est adorable tout le long. Vive Chocobo !
Osu, Tatakae, Ouendan 1 & 2, par Lost Spirit et Caradox
En comptant les trois jeux (Ouendan 1, 2 et Elite Beat Agent), je dépasse facilement les 100 heures de jeu. Peut-être 200 heures, mais là je ne réponds plus de rien. Même si j’ai longtemps préféré les version japonaises à la version occidentale, je trouve aujourd’hui que les trois opus se valent niveau qualité, même si le 2 apporte des améliorations de gameplay très plaisantes.
Gros souvenirs d’avoir passé des sessions entières à foirer complètement un morceau, à le recommencer encore et encore et encore… Parfois même jusqu’à l’abandon (momentané) ! Il faut avoir les nerfs solides lorsqu’on joue à Ouendan. Heureusement, à force de persévérance, j’y suis arrivé. Même les plus difficiles qui sont, forcément, les « boss finaux » des jeux. Après il y a aussi la course aux high scores, le truc pas impossible mais encore moins facile à accomplir que la simple réussite sur tous les morceaux du jeu… Il y a juste tellement à faire.
Et malgré le fait que les deux jeux principaux sont en japonais, l’humour omniprésent de la narration n’est jamais entamé par la barrière de la langue, c’est un très bon point. Cocktail d’humour, de gameplay fun, simple et efficace. Que demander de plus ? Une suite ? Apparemment c’est mort. Dommage…
Phoenix Wright : Ace Attorney – Justice for All, par Yumil
Phoenix Wright, Justice for All. Le jeu qui m’a fait acheter une DS, tout simplement. J’ai joué au jeu chez un copain à une époque où je n’avais que la GBA et je suis tombé amoureux. Le pire étant que j’ai mis des années à voir la fin vu qu’à l’époque je trouvais ce jeu dur à en crever et la fin est pas évidente. Le jour où je l’ai enfin bouclé était magnifique, j’ai refait la fin en boucle (pleuré un bon coup devant celle-ci) tellement j’étais content. Limite je connais certains dialogues de ce jeu par cœur. Alors même si ce n’est certainement pas mon Ace Attorney préféré, un bon nombre l’enterre même, ce jeu aura toujours une place particulière dans mon coeur.
Pokémon version Noire/Blanche, par Fire Rafou
Ce n’est pas mon jeu DS préféré, mais mon coup de coeur ira pourtant à cette excellente génération de Pokémon. Il représente pour moi le symbole de l’esprit Pokémon qui s’est perdu au fil des âges, celui de la découverte, de l’exploration. En plus d’ajouter quelques effets graphiques bienvenus, notamment lors des combats où les Pokémon bougent enfin (ce n’est que du gif, certes), le point que j’ai le plus apprécié est cette idée d’imposer au joueur les 150 nouveaux Pokémon et aucun autre jusqu’à la ligue. Nous étions ainsi obligé de nous familiariser avec cette nouvelle faune, au lieu de nous concentrer sur ceux que nous connaissions déjà. Les lieux à visiter sont intéressants, tout comme les combats et l’ambiance générale.
J’y ai au final passé plus de 150 heures en m’amusant à compléter le Pokédex d’Unys (mon premier diplôme Pokémon). Dommage que les jeux suivants n’aient pas repris cette idée géniale et pourtant tellement évidente, à commencer par Noir 2/Blanc 2. Un jeu à mon sens indispensable dans une ludothèque NDS digne de ce nom !
Jump Ultimate Stars, par Onimaro
Suite de Jump Super Stars, sorti sur DS exclusivement au Japon en 2005, ce jeu de combat réunissant un très grand nombre de personnages des mangas du Shonen Jump m’avait fait un très grand effet à l’époque. Je ne connaissais pas beaucoup de mangas à l’époque, mais pouvoir jouer avec Naruto ou Luffy était quand même super plaisant, et déchainer des attaques spéciales à la face de cet idiot de Sasuke ne me lassait pas. Il y avait quand même comme mangas représentés Naruto, One Piece, Hunter X Hunter, Bleach, DBZ,Bo-bobo, Jojo’s Bizarre Adventure, et j’en passe…
Sorte de Super Smash Bros avec bien plus de personnages (pas mal ayant plusieurs déclinaisons) un côté plate-formes plus prononcé, et des arènes dont on s’aperçoit qu’elles sont des… cases de manga quand on se déplace sur les bords (destructibles), il ne faut pas oublier que ce jeu était injouable sans les traductions amateurs existant sur le net. Même si la plupart des missions requerraient juste de détruire l’ennemi, certaines étaient plus subtiles et il était impossible d’avancer dans le mode scénario (plutôt pas mal d’ailleurs) sans lire des traductions, ou deviner ce qu’il fallait faire. N’oublions pas l’ajout d’un mode en ligne : quand on arrivait à trouver un adversaire, on avait l’honneur de se faire poutrer par ce dernier qui était la plus part du temps, je vous le donne en mille, japonais.
Un de mes premiers pas dans le monde de l’import. Et je dois avouer que si une suite sortait sur 3DS, je l’achèterais sans vergogne. Un indispensable pour ceux qui aiment les mangas, même aujourd’hui
Nous aimons le caca ! Par Noru-Da et Valink
Le caca. Nous ne parlons pas ici de mauvais jeux mais bien matière fécale. Nous en raffolons et adorons en manger, si bien que 2Girl1Cup est un peu notre Top Chef à nous. La Nintendo DS ? Elle est tombé bien vite dans le trône et nous l’avons regrettée chaque fois qu’Akin mentionnait les deux Zelda de la machine. Si nous n’avons pas pu vous donner notre sélection c’est parce qu’il nous étron dur de parler de bon jeux car, enfermés au fond de notre crotte, il nous est excrément difficile d’y avoir accès et encore plus de savoir que l’équipe NDM préparait l’anniversaire de la machine. Promis, pour le dossier spécial Wii, nous seront bien là, nous avons les selles, il ne manque plus que les chevaux !