Sans trop de bruit à la fin de l’année 2013, Square Enix a lancé une plateforme pour accompagner les développeurs indépendants, portant le nom de Square Enix Collective. Le but étant donc de faire un peu de pub pour des projets, de les soumettre à un vote pour ensuite ouvrir une campagne de financement participatif en passant par KickStarter. Au final, Square Enix se prend une petit commission de 5% sur les fonds récoltés, puis ensuite, 10% des revenus nets des ventes du jeu, et encore 10% sur l’édition du titre. Autant dire que ce n’est pas forcément ouf malade rentable de passer par ce biais, mais pourtant, un jeu l’a fait, Goetia.
Bref, après un jeu édité et donc un projet validé, Square Enix passe la seconde et propose maintenant aux studios indépendants de développer des jeux basés sur des anciennes licences totalement oubliées du catalogue Eidos. En soit, ce n’est pas une mauvaise idée, ça donne un moyen légal d’utiliser des vieilles licences et de leur redonner de la vie, plutôt que de faire de la copie, tout en s’assurant d’avoir au moins 80% des revenus des ventes.
Du coup, on retrouve un certain Gex, que les joueurs de 3DO connaissent bien. C’était pas le jeu de l’année, mais j’avais bien aimé ce petit jeu de plateforme avec ce lézard habillé comme un jeune des années 90, donc avec des lunettes de hipster. La seconde licence est Fear Effect, sortie sur PlayStation en 2000, avec un second épisode, Fear Effect 2: Retro Helix en 2001. A l’époque, il avait fait sensation grâce à ses graphismes tout en cel-shading, son ambiance, mais surtout grâce à Hana. Enfin, la troisième licence est un RPG sorti en 2001 sur PC portant le nom d’Anachronox. Pas joué.
Par contre Fear Effect 2, j’y ai beaucoup joué. Allez savoir pourquoi…
Ce qui est sympa, c’est que Square Enix n’oblige pas non plus à sortir le jeu uniquement sur PC, ou uniquement sur iOS. D’ailleurs, ils ne sont pas non plus contre à un changement de gameplay. Si un studio indépendant veut faire un Fear Effect 3 en vue FPS sur 3DS, c’est faisable. Suffit juste de rester un peu dans les clous, et que le projet soit validé. A surveiller donc !