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Ubisoft fait un énorme carton

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Que l’on aime ou pas les jeux Ubisoft, force est de constater qu’ils cartonnent tous. Qu’Assassin’s Creed soit devenu aussi commun qu’un Fifa sortant tous les ans, que Watch_Dogs ne soit au final qu’un sous GTA, que Child of Light soit qu’en fait un sous-RPG faussement indé, ou que The Crew fasse rire rien qu’en regardant la qualité visuelle du titre, rien y fait, Ubisoft est dans la place et la société française vend ses jeux par camions entiers. En un sens, c’est cool de voir une boîte Française faire ça.

Du coup, les résultats de fin d’année 2014 sont au beau fixe chez Ubisoft, avec un chiffre d’affaire record de 810 millions d’euros sur la période d’octobre / décembre 2014. A titre de comparaison, l’année dernière, c’était 519,7 millions d’euros. Avec ce troisième trimestre de dingue, Ubisoft augmente ses parts de marché à 12.8% sur l’année 2014, tandis que son chiffre d’affaire sur l’année en cours est désormais à 1,293 milliard d’euros sur neuf mois, contre 813 millions l’année passée. Du jamais vu pour la société.

Ubisoft prévoit tout de même une baisse pour ce quatrième trimestre, ce qui est logique quand on ne sort pas de AAA, et table sur du 146 millions d’euros (comme quoi, la période de Noël est monstrueuse), soit une baisse de 25% par rapport à 2013, qui avait vu un certain South Park : Le Bâton de la Vérité débarquer.

Parlons jeux tient. Ubisoft annonce ses chiffres concernant les exemplaires distribués, et c’est assez énorme là aussi.

Assassin’s Creed Unity et Assassin’s Creed Rogue : 10 millions
Watch_Dogs : 10 millions
Far Cry 4 : 7 millions
Just Dance 2015 : 4 millions
The Crew : 2 millions

Il est assez drôle de voir que les ventes de Unity et Rogue sont ensemble. Envie de noyer un peu le poisson sur le bide d’un des deux titres ? En tout cas, Yves Guillemot n’oublie pas de souligner que Watch_Dogs est le plus gros lancement réalisé par une nouvelle licence en Europe, et se place en second plus gros lancement aux USA (après Destiny chez Activision).

Autre point important chez Ubisoft : le dématérialisé. L’entreprise souligne que cette section est en forte progression, notamment grâce à Child of Light, Soldats Inconnus et Trials Frontier, et a réalisé 274 millions de revenus entre avril et décembre 2014, soit 21% d’affaire total.

Yves Guillemot précise que « Cette performance est d’autant plus remarquable qu’elle est totalement le produit des équipes d’Ubisoft. Chacun de ces succès a en effet été développé par nos studios internes et nous sommes les détenteurs de nos marques. Par ce biais, nous maîtrisons notre destinée et nous internalisons la valeur ainsi créée pour les actionnaires. »

Côté supports, il est maintenant clair et net qu’Ubisoft en a plus rien à foutre de Nintendo. Si au début de la Wii U, Ubisoft était présent, ce n’est maintenant plus le cas. D’ailleurs dans la vision d’Ubisoft, les consoles Nintendo n’existant plus, la boîte estime une base de 28 millions de consoles PS4 et Xbox One, et espère que ce chiffre doublera d’ici fin 2015. Concernant la répartition du chiffre d’affaire depuis avril 2014, elle est assez simple :

PlayStation 4 : 34%
Xbox One : 20%
PlayStation 3 : 13%
Xbox 360 : 13%
PC : 11%
Wii : 4%
Wii U : 2%
Et il reste 3% pour tout le reste.

Les chiffres parlent d’eux-même et annoncent la couleur pour la suite : il ne faudra pas compter sur Ubisoft pour nous refourguer ses jeux bugués sur Wii U. Dommage !

Concernant le début d’année 2015, cela s’annonce un peu plus tendu avec seulement une sortie, celle de Assassin’s Creed Rogue sur PC que personne n’achètera à moins d’une solde sur Steam à -75%. Par contre, Ubisoft compte lancer 5 licences AAA durant la prochaine année fiscale, donc de avril 2015 à mars 2016. On peut déjà compter sur Assassin’s Creed, mais aussi The Division et Rainbow Six Siege. Pour le reste… deux autres Assassin’s Creed ? Ou un The Crew 2 ? Ou alors un jeu faussement indé bourré de poésie ?

Ce qui est certain, c’est qu’Ubisoft a trouvé sa cible : les gamers grand public, qui achètent sans trop regarder, juste en étant conditionnés par un plan marketing que la compagnie française manipule avec brio depuis quelques années. Ubisoft le nouveau EA ? Plus que jamais.

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