(voir aussi Bidoman)

Anglicisme désignant, dans les milieux autorisés où l’on s’autorise à penser, les chiffres de vente de quelque chose : ventes d’ordinateurs, ventes de DVD, ventes de sacs de riz, ventes d’évents éventés vendant du vent. Tant qu’un produit peut se vendre, des chiffres de vente peuvent lui être associés. Dans le milieu du jeu vidéo, les charts intéressent principalement le jeu vidéo. Curieusement, jamais un observateur du milieu du jeu vidéo n’a révélé les charts hebdomadaires des pommes de terre au Turkménistan. Les charts s’exposent généralement sous la forme de tableaux, de graphiques, de résumés, et de tout autre outil ou analyse permettant d’asseoir confortablement sa maitrise de Microsoft Excel 2003.

Dans le milieu du jeu vidéo, les charts peuvent se diviser en trois zones géographiques : Europe, USA et Japon. Dans les pays du Sud, on s’amuse avec du carton et du bambou. De même, les charts sont divisés en ventes de jeux vidéo et en ventes de consoles. Les charts prennent très peu souvent en compte les ventes de jeux sur PC, car la Master Race ne se comptabilise pas, elle est forcément au-dessus.

Dans les faits, elle est effectivement très souvent au-dessus grâce à la principale chaîne de boutique de vente dédiée aux jeux PC : The Pirate Bay.

Parmi les 3 zones géographiques sus-mentionnées, il est étonnant de voir régulièrement apparaître de fortes similitudes dans les jeux les mieux vendus d’une année sur l’autre. Aussi, voici quelques classements typiques de ces trois zones géographiques :

Notons que classiquement, les 10 meilleures ventes sont les seules retenues, les autres n’étant pas très intéressantes. En France, pays de feignants notoires syndicalistes et réactionnaires, on ne comptabilise que les 5 premières meilleures ventes, sans détailler les chiffres (très différents entre les syndicats et les forces de l’ordre), et la semaine est finie.