Le voici enfin arrivé ! Final Fantasy Crystal Chronicles, le jeu qui aura fait bouger les lettres de votre clavier de nombreuses fois, a envahit l’Europe le 11 mars 2004 avec enfin quelques publicités promotionnelles dignes de ce nom. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce jeu n’est pas passé inaperçu. Mais est-ce une raison pour l’acheter ? Nous allons tenter de répondre à cette question dans ce test. Et pour tenter de faire ça le mieux possible, on s’y est mis à trois !
Histoire
Allô la Terre ? Ici Akin, votre dictateur adoré ! C’est moi qui ai l’honneur de commencer ce test de Final Fantasy Crystal Chronicles avec une partie qui me tient particulièrement à cœur : l’histoire (remarquez, c’est un peu normal que je fasse ce qui me plait : je suis un dictateur sanguinaire craint de tous et c’est bien connu). Mais bon, pour fêter le retour de Final Fantasy sur une console de salon Nintendo, je vais essayer de ne pas être aussi exhaustif que dans mes tests de Zelda. Ca va être dur, mais je vais essayer. Et je vous propose de commencer tout de suite.
Il y a bien longtemps, dans un monde dominé par la race des Lilties, chacun vivait en paix et était assigné à des taches que son peuple exigeait de lui. Les Lilties défendaient le territoire, construisaient des routes et forgeaient des armes toujours plus puissantes pour assurer leur suprématie. Leurs rivaux, les Selkies, étaient de brillants voleurs très rusés qui prenaient du plaisir à semer la discorde dans le monde. Pour les arbitrer, les Clavats tentaient tant bien que mal de régler les conflits sans la moindre violence. Puis en dehors de tout ça, les Yukes menaient une existence calme et reculée loin de tout pour concocter en secret de nouveaux sorts magiques.
Mais cette paix apparente ne dura pas éternellement. Pour une raison oubliée dans les brumes du temps, des courants d’un miasme mortel se sont répandus sur le monde à une vitesse prodigieuse, faisant reculer la civilisation jusqu’aux abords de l’océan. C’est là qu’on découvrit que des cristaux à myrrhe permettaient de vivre dans un atmosphère sain. Une bien belle découverte qui permit à tous les survivants (pas très nombreux) de bâtir de nouvelles villes et de s’y installer. Clavats, Selkies, Lilties et Yukes furent contraints de vivre en harmonie et de s’entraider pour rêver d’un lendemain. En effet, si les cristaux de myrrhe protégeaient les villes et les villages, leur pouvoir n’était pas non plus éternel, et il fallait, chaque année, partir à la recherche de myrrhe pour raviver tout cet attirail.
Bien vite, on prit l’habitude de former des caravanes dites "les caravanes de cristal" habitées par plusieurs représentants d’une même ville ou d’un même village, protégées par un calice servant à recueillir les gouttes de myrrhe et équipé d’un petit cristal capable de créer une aura protectrice autour de la caravane. La source des gouttes de myrrhe : des arbres magiques nés de l’apparition du miasme et remplis de l’espoir des peuples. Ces arbres produisent tous les deux ou trois ans des gouttes de myrrhe. Ces mêmes gouttes permettent, avec quelques incantations magiques, de redonner sa force au cristal et ainsi prolonger la vie du village d’un an.
Votre aventure commence quelques siècles après l’apparition du miasme. Une nouvelle ère commence : le miasme, devenu beaucoup plus dangereux que jamais, contraint les populations à ne plus trop quitter les villes protégées. On n’envoie d’ailleurs plus que les jeunes à l’aventure pour trouver la myrrhe, les vieux ne veulent plus se déplacer. En conséquence, les villes commerçantes sont au bord de la faillite, les villages isolés subissent une baisse importante de leur population… Rien ne va plus. Et c’est dans cet atmosphère de crise que la caravane de Tipa, votre village natal, prend un nouvel élan avec l’arrivée à son bord de la nouvelle génération. Les huit représentants des huit familles du village se lient les mains et partent à la découverte du monde et à la recherche de myrrhe, notant chaque étape importante de leur périple dans un journal de bord nommé "Les Chroniques du Cristal".
Levant le voile sur certains mystères aux origines oubliées, nos huit compagnons sont bien vite confrontés à une nouvelle rumeur, celle du chevalier noir, un être apparemment très puissant qui parvient même à battre la caravane de Marr, conduite uniquement par des Lilties très doués au combat. Une rumeur bien mystérieuse qui ne cessera de poursuivre la caravane de Tipa, également la proie d’un certain nombre de voleurs et sujette à des rencontres de fortunes qui lui forgeront une véritable réputation.
Voilà donc pour les grandes lignes de l’histoire. Bien sûr, vous en découvrirez les détails en jouant. Mais il ne faut pas s’attendre à voir un scénario aussi recherché que dans les RPG traditionnels. D’ailleurs mon principal regret dans l’affaire, c’est que la quête n’évolue jamais : le but du jeu est toujours de parcourir les donjons, battre le boss et récupérer une goutte de myrrhe. Ca ne change quasiment jamais. Du coup ça rend le jeu malheureusement assez linéaire et le scénario pas très fouillé. Au final, il y a un début et une fin, et entre les deux, quelques évènements qui ponctuent un peu l’aventure et qui rendent vos voyages plus sympathiques et plus réels.
La force de cette histoire n’est pas les péripéties qui la composent mais l’univers bigrement bien foutu, cohérent et empli de mystères et de légendes que vous pourrez prendre le temps de lire si le cœur vous en dit.
Graphismes
Que dire de plus, je pense que les images parlent d’elles-même ! Chaque niveau vous transporte dans son propre univers, original à chaque fois. D’une rivière limpide, en passant par un manoir lugubre, puis une caverne où le vent est roi, entre autres bien évidemment, vous serez dépaysé en changeant de niveau, et c’est là que la variété des graphismes rentre en jeu :
Ils sont sublimes, transformant chaque environnement en caviar pour l’œil ! Contrairement à notre dictateur, je trouve que les décors en fond d’écran sont assez nombreux, disons plutôt juste ce qu’il faut. C’est ce qui fait le charme du jeu je pense : des décors suffisants, mais d’une beauté sans pareil.
Après avoir parlé des décors proprement dits, occupons nous du reste. Les personnages sont tout simplement magnifique, chacun possédant un look caractéristique. C’est vraiment du beau travail. Les objets sont quant à eux superbement modélisés. Les sorts sont eux aussi très beaux. La console nous affiche des effets de lumière d’une propreté incomparable. On s’en prend plein les yeux pendant une bonne partie de l’aventure et on en redemande. On en oublierait même de tuer les méchants-pô-bô qui ont tous bénéficié d’un soin particulier : ils sont non seulement merveilleusement bien modélisés, ils se paient en plus le luxe d’avoir un design fichtrement bien inspiré et parfois aussi original que surprenant.
En ce qui concerne les cinématiques, elles sont tout simplement en tête des meilleures tournant sur le Cube. Il y en a une au début de chaque niveau, vous présentant ainsi la petite anecdote qui s’y rattache. L’environnement est pris sous différents angles, augmentant l’effet d’immersion. Il y a aussi la grande cinématique du début, mais, pauvre de nous, la musique a été traduite en anglais. Argggggh ! Mais malgré ça, je pense que c’est la plus belle du jeu, car en plus elle présente l’histoire d’une manière générale.
Un tout pitit bémol peut-être, en ce qui concerne le fait qu’il n’y ait pô de mode 60Hz, par conséquent on remarque quelques petits scintillements par endroits, et ce dès la cinématique d’intro, mais bon…
Pour les graphismes GBA, ben ils sont sans plus. Sachant qu’ils représentent la plupart du temps des plans, on ne demande pas mieux.
Je dois avouer que j’ai peiné à trouver les mots pour cette partie, car il n’y en a tout simplement aucun pour qualifier les graphismes de Final Fantasy Crystal Chronicles. Achetez le jeu seulement pour ça, je vous assure que vous ne serez pas déçu.
Musiques et sons
Pas de chance, c’est moi (Akin) qui me coltine la section musiques du jeu ^^ Et pas de chance pour vous, il se trouve que les musiques de Final Fantasy Crystal Chronicles sont absolument magnifiques, donc vous risquez d’avoir pas mal de choses à lire, sacebleu ^^ Je dois dire que si les musiques d’un jeu méritent la palme d’or, c’est bien de ce jeu dont il s’agit. D’ailleurs pour une fois, je ne me permettrai aucune comparaison avec Koji Kondo (monsieur Référence ^^), parce que si on joue un peu dans le même registre, je crois que ça serait débile de comparer ce que je trouve admirable à ce que je préfère !
Pour les musiques, donc, il faudra se contenter d’une jolie description. Mais cette description, elle risque de vous mettre l’eau à la bouche (enfin en considérant que vous êtes sensibles au même genre de musique que moi ce qui n’est pas valorisant pour votre santé mentale). Il y a dans le monde des instruments de musique que j’adore particulièrement. Ils ont quelque chose de poétique, de réel, de naturel… Hé ben ils sont tous là ! Et franchement, c’est loin de la cacophonie qu’on est en droit d’imaginer. Certes, les amateur de musique classique seront frustrés de ne trouver aucune orchestration magistrale avec des cuivres, des grosses caisses et des violons, mais là, vraiment, ça vaut le coup de s’y attarder.
Les musiques de ce jeu ont le mérite de mélanger les cultures, les traditions et les civilisations. En effet, si la majorité des airs que l’on peut entendre font vaguement penser à de la musique celtique autant écossaise qu’irlandaise ou bretonne (et en tant que breton pur beurre, je ne peux qu’apprécier ^^), certains rythmes et instruments ne sont pas sans rappeler diverses compositions de type moyen-orientales ou chinoises, le tout rythmée à la mode africaine avec un accompagnement à la guitare qui fait beaucoup penser à des veillées tziganes. En gros, ça traverse un peu toute la terre en piquant par ci par là les meilleures éléments de musique que ça trouve, et franchement, c’est harmonieux au possible ! En ce qui me concerne, il m’arrive de refaire certains niveaux juste pour écouter la musique, même si je sais que je n’aurais pas de myrrhe à la fin ^^
En bref, c’est doux, harmonieux, naturel (la totalité des enregistrements ont été effectués avec des instruments acoustiques !!! fini le temps des midis et des synthés !) et les mélodies sont admirablement jolies. Ces musiques, omniprésentes dans le jeu, sont d’une qualité excellente. Bon, bien sûr, comme toujours, il y a un ou deux petits bémols, avec certaines musiques qui peuvent être un peu chiantes, mais c’est largement compensé par le reste (rien que la musique de la cinématique d’intro – si on enlève les paroles – compense pour tous les ratés sonores qu’on pourrait trouver dans le jeu)
Pour ce qui est des sons, on navigue entre le réel et l’imaginaire. C’est même plus que de l’imaginaire… Je crois qu’il y a dans ce jeu une grande part de rêve et de poésie. Les sons y sont certainement pour quelque chose. Je veux dire : ce n’est pas le tout d’avoir des sons bien arrangés et des voix bien enregistrées, il y a certaines petites choses, qui font l’originalité du soft qui ont été vraiment très bien fichues ici. Donc du bruit de la goutte de myrrhe qui tombe dans le calice au bruit démentiel du courant de miasme qu’on traverse prudemment, on nage en plein rêve. D’ailleurs en ce qui concerne les courants de miasme, je dois être l’une des seules personnes sur Terre assez tarée pour les traverser juste pour entendre le bruit que fait le bouclier de myrrhe quand il se forme ^^
Et enfin, les voix… Bon là, ça n’a rien d’exceptionnel ! C’est peut-être un peu dommage, d’ailleurs, les voix sont assez banales ! Mais il y a un certain choix qui a été effectué, notamment avec la voix de la pétasse qui raconte une petite légende au début de chaque niveau. Sur le coup, on peut penser que ça rend pas très expressif, et peut-être un peu surfait, mais dans le fond je pense que ceux qui se sont occupés de la mise en bouche des textes ont tenu à ce que ça fasse très "lecture" au sens théâtral. Autrement, les voix des persos, rien à signaler ou à déplorer… de toute façon on ne les entend pas parler très souvent. Le plus drôle, c’est quand même le "kupo" qu’émettent les mogs ^^ C’est trop mignoooooooon !
Gameplay
Alors alors, que serait un Final Fantasy sans un bon gameplay ? Bah, je ne répondrai pas à cette question ici, parce que de toute façon, Final Fantasy Crystal Chronicles surprend de ce côté-là ! Vous vous demandez pourquoi, hein ? Bah, vous êtes à la bonne adresse, puisque c’est ici que je vais tout vous expliquer. Impressionnant non ?
Alors, on va essayer de pas trop s’attarder, parce que voilà ! Je tiens quand même à vous préciser que le gameplay n’est pas tout à fait le même en mode multijoueur et en mode solo. M’enfin, je vous expliquerai tout ça plus tard, ne vous inquiétez pas !
Tout d’abord, je vais vous expliquer comment on joue, avec une manette ou avec une GBA. Donc, le jeu se joue surtout avec les gâchettes L & R, et puis le bouton A. Si vous voulez, vous avez des slots, que vous faîtes bouger grâce à L ou R, avec différents mouvements assignés à chacun (ces slots sont customizables : on peut choisir de mettre Attaque, Défense, des items magiques, des objets, etc. …). Et puis après, une fois que la bonne action est choisie, vous appuyez sur A pour la lancer. C’est supra simple, mais aussi supra efficace ! Ainsi, on programme à l’avance les actions. Au début, on a 4 slots de libres, dont 2 imposés (Attaque et Défense). Si on veut être efficace, on peut mettre dans les 2 qui restent un truc à manger, pour régénérer ses points de vie, et un sort d’attaque par exemple.
Tout cela, on le choisit en appuyant sur Start en mode solo, ou bien en sur l’écran de notre GBA si on est plusieurs, pour pas déranger tout le monde en mettant le jeu en pause lorsque l’on veut faire quelque chose ^^
Puisque je vous ai parlé de sorts, il est préférable que je vous en dise quelques mots maintenant. On les acquiert dans chaque donjon. En tout, il y a 6 « magilithes », ce qui équivaut à 6 familles : magies d’attaques de feu, de glace, de foudre, et magies de soutiens de Soin (pour soigner), d’Esuna (guérit du poison, par exemple), et de Vie (ressuscite les morts). Pour utiliser un pouvoir, je l’ai déjà dit, il faut trouver l’objet « magilithe » qui convient (c’est une boule de couleur différente selon le pouvoir). Une fois acquise, la magie peut s’utiliser à l’infini. Les sorts disparaissent à la fin de chaque donjon, c’est-à-dire qu’à chaque nouveau donjon, vous vous retrouvez avec aucun pouvoir. M’enfin, il y a quand même quelques petits trucs pour garder les sorts d’un donjon à l’autre, mais ça vous le saurez en jouant au jeu 😉
Ensuite… comme l’un des deux incapables qui font le test avec moi vous l’a déjà plus ou moins dit, pour vous balader à l’extérieur des villages, il faut que vous soyez protégés par un cristal, parce sinon il y a le miasme, et voilà. En mode un joueur, c’est un petit Mog tout mignon et tout joli qui se charge de cela, et c’est l’ordinateur qui s’occupe de le faire bouger, et de tenter de vous suivre plus ou moins bien pour que vous soyez toujours à l’intérieur de l’aura protectrice. Et même qu’il vous suit partout (ah vi vi vi, celui-là il vous colle carrément !), et qui sert à tout plein de choses en plus. M’enfin, qui attendra verra, hein ?
En mode multijoueur, c’est carrément différent. Un des joueurs devra se sacrifier et aller chopper le calice pendant les déplacements. M’enfin, ne vous inquiétez pas, le joueur peut le poser afin de combattre quand il y a du grabuge. En fait, au début on croit que c’est un calvaire, mais on finit par comprendre que c’est celui qui porte le calice qui décide (puisque si un joueur sort de la zone sécurisée, il perd de la vie… pas bête le Smily hein !). Donc voilà pour la partie du calice, qui est importante surtout pendant les déplacements, vous vous en doutez. Pour le déroulement du jeu, vous déplacez d’abord votre caravane sur la mappemonde pour amener vos personnages aux lieux que vous voulez explorer. C’est tout simple, mais ça enlève au jeu les parties interminables où l’on se tape la traversée de toute la carte à pieds…
Passons maintenant à la phase RPG du jeu. Comme vous vous en doutez, les personnages ont des attributs, divisés en : Attaque, Défense, Magie et Souvenir. L’attaque représente la force avec laquelle vous tapez les ennemis, la défense votre taux de résistance aux attaques ennemies, la magie votre puissance magique, et souvenirs le nombre de quêtes qui vous sont arrivées (ça augmente quand vous rencontrez quelqu’un sur la route, par exemple…). Pour faire augmenter ces statistiques, il faut que vous finissiez un donjon, et que vous battiez le boss qui se trouve à la fin. Après, vous aurez à choisir un artefact, parmi les 8 proposés, qui vous fera augmenter au choix : vos cœurs (votre vie quoi), votre attaque, votre défense, votre magie, ou bien un nouveau « slot » pour ajouter une action lors de vos changements avec L&R. Boh, ce système est super simple, et fait que ce Final Fantasy est très peu orienté RPG, mais plutôt action. Bah ouais, ça s’appelle un Hack’n Slash, mesdames et messieurs ^^
En ce qui concerne les équipements, là aussi c’est un RPG un peu simplifié : seulement 4 types d’objets peuvent être équipés : l’arme, l’armure, un habit différent pour chaque race, et un objet spécial, tel qu’un anneau, par exemple. Pour vous procurer de nouveaux objets, la manière la plus facile est la suivante : en parcourant le monde, vous trouverez des parchemins d’armes, d’armures, etc. En fait, c’est comme si c’était une recette. Par exemple, pour forger l’arme X, il faudra que vous ameniez à un forgeron de la ville tous les ingrédients présents sur la liste. Pour trouver ces ingrédients, on peut soit les chercher dans les niveaux, soit les acheter chez divers marchands du jeu. Bien sûr vous vous en doutez, les armes les plus rares demandent les matériaux les plus rares, et donc les plus chers. Donc, à vous de voir si la puissance passe avant la fortune 😉
Sinon, bah… vous avez sans doute entendu parler de la gestion un peu originale des écrans GameBoy Advance dans le jeu, surtout en multijoueur. En solo, si vous branchez votre GBA, vous pourrez choisir d’afficher sur votre écran GBA plusieurs cartes pour vous indiquer plusieurs choses : la position des ennemis, la position des coffres, la carte toute entière, ou bien des astuces pour mieux battre les ennemis.
A plusieurs, c’est là que ça devient intéressant : chaque joueur a une carte différente, ce qui oblige tout le monde à communiquer. Par exemple, celui qui a la carte des coffres peut chopper le calice, pour que tout le monde le suive, et ainsi se remplir les poches avec divers trésors ^^ Celui qui a la carte principale oriente tout le monde, etc. … Même si ça fait un peu gadget, il faut tout de même essayer ça, parce que voilà, ça en vaut le coup 🙂
Ah, j’ai oublié de vous parler de votre famille, et tout et tout (disons qu’il y a tellement de choses à dire sur ce jeu que je suis obligé de faire certains choix ^^) ! Bon, en début de partie, vous pouvez spécifier la famille de votre héros en lui choisissant un métier parmi les 8 proposés : Alchimiste (crée des parchemins), Forgeron (crée des armes), Pêcheur (fournit du poisson), Fermier (fournit des graines), Marchand (fournit divers objets), Éleveur (fournit de la viande), Meunier (fabrique de la farine), Couturier (fabrique des habits).
A chaque fois que vous finissez un donjon, vous pouvez envoyer une lettre à votre famille. Si vous êtes assez gentils avec eux, que vous leur envoyez des cadeaux et tout et tout, il se peut qu’à votre retour, elle vous fasse de bien jolis cadeaux ^^
Enfin bon, la partie gameplay de Final Fantasy Crystal Chronicles est bien bien riche, et il y a encore plein d’autres choses à découvrir tout au long du jeu. M’enfin, je vais pas tout dévoiler, ça casse tout le plaisir non ? Vous savez à quoi vous en tenir !
Durée de vie
La saga Final Fantasy est réputée pour sa longévité dans ses jeux. En est-il de même pour cet épisode, ou bien Square-enix nous a entourloupé ? Bah ça, on va le voir tout de suite, c’est moi qui vous le dis !
Alors, sachez déjà que le jeu est divisé en années. Une année est égale à 3 gouttes de myrrhe récoltées, c’est-à-dire 3 donjons. Au final, il y a environ une quinzaine de niveaux dans le jeu, et sachez que vous pouvez les refaire à l’infini et quasiment dans l’ordre que vous voulez, afin de faire monter les statistiques de votre personnage. Au final, on peut finir le jeu en battant le dernier boss en environ une dizaine d’années. Ca vous paraît court ? Eh bien moi, je trouve ça tout à fait honorable ! En tout, il vous faudra déjà plus de 30 heures rien que pour battre le dernier boss du jeu. Après, si vous voulez finir toutes les quêtes annexes (qui arrivent aléatoirement), ou bien récolter les armes les plus puissantes, voire monter plusieurs personnages à haut niveau, trouver tous les mini-jeux et les secrets du jeu, le total monte vite, voire très vite ! Au final, on peut arriver à une soixantaine d’heures de jeu pour ce Final Fantasy. Après, si vous comptez y rejouer en multijoueur, vous n’allez plus vous arrêter ! Avec un système de jeu qui incite à la communication, les engueulades tout le temps, et l’ambiance compétition que procure ce jeu, vous n’allez pas être déçu ^^
Enfin bon, voilà, on ne va pas dire que ce Crystal Chronicles est aussi long que ses illustres prédécesseurs de la saga principale, mais il est du moins tout aussi passionnant, et ce si vous jouez surtout en mode multijoueur, qui redonne un second souffle au jeu. C’est une aventure différente du reste de la série, mais ça reste long quand même ^^
Mini jeux
Outre la quête principale, vous aurez droit (si vous êtes sages) à des mini-jeux, jouables hélas en mode multijoueur pour la plupart, et avec des GBA uniquement. Évidemment, ça restreint les possibilités.
Pour obtenir ces mini-jeux, vous devrez compléter une collection de timbres Mog. Chaque timbre vous sera donné par un Mog. Mais le problème, c’est que ces Mogs sont bien cachés, dans des endroits qu’il vous faudra vous-même découvrir. Lorsque vous aurez complété une famille de timbre, vous pourrez accéder à un mini-jeu. Il en existe un par exemple du nom de « Caravanes en folie! », reprenant le concept de Mario Kart, mais avec des… caravanes.
Je vous vois déjà pleurer: « Ouin, c’est dégueulasse, moi j’ai pas de copains, j’peux po y jouer, le monde est sans srucupule !" Rassurez-vous, au gré du jeu, vous pourrez rencontrer des mini jeux jouable dans le mode solo, donc tout seul. Par exemple un jeu de trampoline, où il faudra appuyer sur les bonnes touches au bon moment. Ce jeu est tout simplement prenant. Ils sont gentils, hein ? ^^
Il faut savoir que mini-jeux ne sont quand même pas la clef de voûte du jeu principal, cependant un p’tit extra non négligeable. Ils seront par contre très apprécié entre deux quêtes pour faire une petite pause bien méritée!
En bref…
Ca fait tout drôle de terminer ce test. Ca donne l’impression d’avoir franchi une étape : maintenant que Final Fantasy Crystal Chronicles est testé, le reste de l’actualité va paraître bien maigre ! Il est cependant important de rappeler que ce jeu n’est pas un jeu qui vous plaira forcément. Il se trouve que Smily, Imotep et moi-même avons carrément apprécié, mais ce n’est bien évidemment pas le cas de tout le monde. On espère vous donner suffisamment de pistes dans nos commentaires finaux pour que vous sachiez si oui ou non vous pouvez acheter ce Final Fantasy.
On a aimé :
- L’univers extraordinaire qui nous est présenté
- Les graphismes parfaits
- La bande son exceptionnelle !
- La jouabilité instinctive
- La coopération en multijoueur
On n’a pas aimé :
- Le manque de profondeur de l’histoire
- L’absence de charisme des personnages
- Le manque d’intérêt du mode solo au bout d’une dizaine d’heures
- Le fric nécessaire pour profiter pleinement du jeu à 4
Verdict
Akin
Nintendo s’est trompé sur un point : certes, 90% des joueurs GameCube ont une GBA, mais il n’en est pas toujours de même pour leurs potes… Il est donc difficile de trouver partout quelqu’un qui accepte de jouer au jeu, qui ait une GBA et un câble Link. Pour moi, Final Fantasy Crystal Chronicles reste avant tout un soft fait pour mettre en valeur les possibilités de l’interconnectivité NGC-GBA. De ce côté là, c’est une vrai réussite. Mais ça a été fait avec un tel goût de la perfection qu’on ne peut qu’être reconnaissant. Par contre il y demeurera à jamais un problème crucial : il faut autant de GBA et de câble Link que de joueurs en multijoueur et le mode solo est un peu répétitif… En revanche, je conseille l’achat de ce soft à tous ceux qui aiment les jeux qui sortent de l’ordinaire, car Final Fantasy Crystal Chronicles est vraiment un jeu exceptionnel.
Imotep
Ah oui, c’est vraiment un soft indispensable. J’avoue avoir été un peu sceptique à l’idée que le jeu soit principalement axé sur le multijoueur. Mais je ne regrette en aucun cas cet achat, je n’aurais pas voulu passer à côté de ce chef-d’œuvre. A posséder absolument !
Smily
Avec un scénario plus travaillé, et peut-être une aventure moins répétitive en solo, Final Fantasy Crystal Chronicles aurait pu devenir un hit en puissance. Au lieu de cela, il se classe « seulement » dans la catégorie des très bons jeux. On attendait beaucoup de la part de Square-Enix, et ils nous ont servi quasi parfaitement.
Smily (Gameplay, Durée de vie)
Imotep (Graphismes, Mini-jeux)
Akin (Histoire, Musiques et sons)