Worms World Party reprend les éléments qui ont su faire de lui un vrai bon jeu multijoueur au même titre qu’un Bomberman. Le but est très simple et très débile (c’est sûrement ce qui plait le plus dans ce jeu ^^) : gagner la guerre, mais pas une guéguerre ordinaire avec Saddam, Adolf ou Oussama, mais plutôt une guerre qui met en scène des vers. Oui des vers, pas des verres ou les verts les écolos, des vers (de terre).
Vous dirigez une armée de 8 vers contre une, deux ou trois autres armées. Sur des arènes très bizarres complètement destructibles qui vont du terrain de rugby au château médiéval… Ce jeu en 2D vous propose pas loin d’une trentaines d’armes complètement loufoques (vache folle, roquettes, super mouton, uzi, putois…).
Worms a bâti sa popularité grâce à la possibilité de donner un nom à son équipe et à chacun de ses vers. Les voix des protagonistes sont également à la base de son succès, jugez plutôt : plus de trente voix intonations et accents différents. De l’accent africain à l’accent « style Rambo » en passant par l’accent « Britannique class » et la voix « soul rasta », les vers étaient tordants. Ajoutez à cela la possibilité d’intégrer votre propre voix, et vous obtenez un hit du multijoueur.
Worms World Party est le digne (enfin pas vraiment digne, vous verrez pourquoi dans ce test) successeur de Worms Armaggedon sorti sur N64, P$one, P.cul.. euh PC et GB color. Car le dernier jeu de la team 17 qui se nomme Worms Blast (sorti sur NGC soit dit en passant) avait complètement changé de but. Il était question dans ce dernier de puzzle-game à la Bust-a-move.
Modes de jeu
Dans le mode un joueur, vous avez le choix entre partie rapide, match à mort ou mission.
La partie rapide est le mode principal où l’ordinateur vous propose une équipe, un terrain et l’adversaire de son choix. Les parties sont très exaltantes au début, mais deviennent vite ennuyeuses par la suite. Les vers soufrent d’un temps de réflexion beaucoup trop long et ne ratent quasiment jamais leur coup. Ils prennent en compte le sens du vent, chose que vous, au début, êtes incapable de faire.
Le match à mort est sensiblement le même mode que le précèdent mais c’est vous qui choisissez votre équipe. Chouette ! C’est ce que vous vous dîtes au début en pensant aux dernières versions de Worms. Que nenni, vous ne pouvez choisir votre équipe que parmi un nombre donné très restreint. Pas de possibilité de donner de noms aux vers, de choisir de voix (de toute façons, il n’y en a pas), et en plus les noms déjà donné aux équipes sont en anglais.
Les missions. Un nouveau mode qui permet d’effectuer des petits exercices sous formes de missions. Ils y en à 8 en tout, elles sont extrêmement difficiles pour des débutants et surtout elles manquent totalement d’intérêts. A la première mission, l’espoir est permis : il y a un vrai challenge (vu la difficulté) et quelques grammes de réflexions sont requises pour poursuivre l’aventure. Mais lorsque que l’on se rend compte que les missions demande la même réflexion, on se lasse…vite.
Le mode multijoueur. Ha, enfin ! Le mode qui m’a fait acheter le jeu. Malheureusement, un mode parfaitement inutile aussi. En effet, le concept de la manœuvre consiste à se passer la console à chaque tour. Pour 2, 3, ou 4 joueurs. Cela signifie que seul le joueur qui possède la GBA dans les mains regarde l’écran, les autres ne voient pas l’action. En ne sachant pas les actions que fait l’adversaire, il est inutile de jouer. A cela s’ajoute une mauvaise gestion du temps qui nous fait faire l’erreur de jouer à la place de l’adversaire. Impardonnable et déception, ce sont les deux mots qui caractérisent mon sentiment après m’être essayé a ce mode avec mes frères et sœurs.
Graphismes et gameplay
Le design est très mignon et correspond parfaitement à l’ambiance du jeu. Les graphismes très cartoon sont moins jolis que sur les version PC et console mais c’est normal et je n’en tiendrais donc pas rigueur. Néanmoins, pour de la GBA, c’est respectable et très attrayant.
Le gameplay pêche un peu. Sur les versions console, le joystick remplaçait la souris du PC. Mais la croix de la GBA ne suffit pas et le manque de boutons se fait cruellement sentir. Très souvent vous faites des actions à la place d’une autre, ou vous jouez à la place de votre adversaire.
Animation
Un jeu 2D ne demande pas une énorme animation, et tout se passe comme dans un dessin animé. Les vers bougent de façons très pittoresques est de nombreux détailles volent à l’écran sans problèmes. La caméras pourtant si elle se déplace de façon assez souple, elle ne suit pas vraiment l’action. Vous manquez souvent le missile qui vous tombe dessus parce que la caméra est resté sur l’adversaire. Dommage.
Durée de vie
Aïe, là ça fait mal ! Si vous adorez ce jeu malgré ses nombreux défaut, vous y resterez scotché des heures, surtout en multi joueur. Hélas, si vous êtes comme moi un peu objectif, vous n’y resterez pas plus de 3 heures. Un très mauvais point.
Musiques et sons
Inaudible. Tout simplement. Bon, d’accord, la mélodie de base est très entraînante et on se surprend parfois à la fredonner en pleine journée. Mais le bruit est tellement exécrable, que vous prendrez bien vite l’habitude de couper le son. Idem pour les bruitages. Le bruit des armes et des explosions est très bien rendu mais les musiques de fond pendant le jeu ainsi que les voix des vers sont incompréhensibles. On croirait une télé sans antenne. Même sur GBcolor, bien que les sons était moins bons, ils étaient plus nets.
Difficulté
Il faut s’accrocher au début mais avec de l’entraînement, ça vient tout seul. En mode multi joueur, il n’y a pas de difficulté sinon celle d’essayer de voir l’écran de la GBA pendant que le copain joue.
En bref…
GRAPHISMES : 16/20
Rien à reprocher, c’est tout à fait dans l’esprit « Worms »
JOUABILITÉ : 15/20
DURÉE DE VIE : 16/20
Si vous accrochez…. sinon 12/20.
MUSIQUES ET SONS : 14/20
Très sommaire ; on dirait de la Game Gear.
DIFFICULTÉ : 15/20
Les missions sont très difficiles pour les novices.
NOTE FINALE : 13/20