Véritable phénomène aux États-Unis où elle crève le plafond au niveau des ventes, la série Guitar Hero fait partie de ces jeux qui plaisent autant aux joueurs occasionnels qu’aux acharnés du pad. Le pourquoi du comment en quelques lignes…
Guitar Hero ?
Guitar Hero est un jeu initialement sorti sur PS2 en 2005 et développé par Harmonix. Le jeu n’invente rien dans le fond (principe très similaire à Guitar Freaks de Konami sorti en… 1998) mais dans le forme, il est le premier jeu musical occidental pensé pour l’occident. Exit les couleurs flashy et la niaiserie apparente qui caractérise les jeux musicaux de Konami, ici tout prend un air un peu plus sombre (rock oblige) mais sans être sérieux car tout est caricaturé à l’extrême.
Guitar Hero réalise d’excellentes ventes ce qui pousse Harmonix à sortir une suite à son bébé l’année d’après et là, le phénomène Guitar Hero est né avec plus de 4,5 millions d’exemplaires vendus pour GH2 sur le seul sol américain.
Et là tu te dis, c’est quoi ce jeu que les américains se mettent à préférer à un Big Mac ?!
C’est un jeu de guitare.
J’appuie bien sur le terme jeu et non simulation pour éviter les remarques de demeurés du genre « C’est débile, il vaut mieux aller jouer de la vraie guitare ! ». Étant un peu musicien (le terme est fort) à mes heures perdues, je peux vous garantir que le jeu n’a rien à voir avec jouer de la guitare. Guitar Hero n’a pas le prétention d’être une simulation mais juste celle d’être un jeu d’arcade à l’ancienne comme pouvaient l’être Gradius ou R-Type avec scores, combos et gros challenge.
Gameplay
Il y a deux choses primordiales dans un jeu musical pour qu’il soit bon : avoir une bonne playlist et avoir un bon concept.
Souvent ce concept passe par un accessoire (DDR, Singstar, Pop’n Music,…). C’est aussi le cas ici. Je vais vous apprendre un truc, vous n’allez pas vous en remettre… Ouvrez bien les yeux : Guitar Hero se joue avec une guitare. Enfin, « guitare », il faut le dire vite quand même.
Allez, tu en meurs d’envie, dis-le vite 5 fois à la suite et reprends la lecture de ce test.
C’est bon ? Ok.
Nous disions donc que Guitar Hero se joue avec une guitare en plastique qui n’a de guitare que le nom. C’est tout petit, tout léger et avec 5 pauvres touches colorées sur le manche. Vous auriez beau porter votre plus belle chemise et avoir fait repasser votre jean par votre grand-mère, vous aurez forcément l’air con en jouant à Guitar Hero. C’est la rançon de la gloire comme disait l’autre…
Quoiqu’il en soit, outre son aspect Fisher Price, il faut savoir que cet accessoire est un vrai bonheur offrant des sensations de jeu inédites. Vous avez beau être un dieu du pad, jouer à Guitar Hero, c’est repartir de zéro. Et oui, même si vous arriviez à finir Double Dragon en arcade avec un seul crédit, il faudra se contenter du mode Facile pour commencer. Dur, dur la vie non ?
J’ai pas mal parlé de l’accessoire mais pas du concept du jeu en lui-même. De ce côté-là, pas grand-chose de neuf à signaler, ça suit le schéma habituel des jeux musicaux traditionnels : des notes défilent à l’écran et il faut les « jouer » avec le bon timing. Dans GH, le « bon timing » c’est lorsque les notes arrivent sur la ligne en bas de l’écran.
Pour valider une note, il faut bien sûr appuyer sur la case correspondante mais aussi « gratter » avec la main droite dans le temps. Un peu comme sur une vraie guitare, la main gauche sert à indiquer quelle note va être jouée et la main droite va être chargée de gratter les cordes pour produire le son. La différence, c’est qu’ici, il n’y a qu’une corde. Enfin, quand je parle de « corde » vous devez comprendre un gros machin en plastique qui dépasse.
La guitare dispose aussi d’un vibrato qui sert, comme son nom l’indique, à faire vibrer les notes lorsqu’elles celles-ci sont « longues » (lorsqu’elles doivent être maintenues). Dans les faits, ça donne plus de points mais ça sert surtout à se la péter et à faire croire au joueur qu’il est maître du morceau.
Car oui, et c’est un atout de Guitar Hero par rapport à d’autres jeux musicaux, le joueur a une réelle influence sur la musique. Si le joueur rate la note, on entendra tout le groupe… sauf la guitare ! Ce sera une des sources de frustration assez importante quand on massacre son morceau préféré et qu’on peut s’en prendre qu’à soi-même. :p
Lorsque vous jouez un morceau, certaines notes apparaissent en forme d’étoiles, si vous réussissez la série de notes étoilées sans en rater aucune, votre jauge de Star Power se remplit. A noter qu’elle se remplit plus vite si vous utilisez le vibrato pour faire vibrer une note longue « étoilée ». Le Star Power n’a pas qu’un nom ridicule ! Il vous sauvera la vie un bon nombre de fois… Pour l’activer, levez le manche de la guitare lorsque la jauge est suffisamment remplie. Là, votre multiplicateur de points est multiplié par deux et surtout, votre vie remonte bien plus vite. A utiliser quand on est dans le rouge donc. Le choix du moment auquel on doit activer le Star Power représente la minime partie stratégie du jeu :p Si vous l’activez à un moment quelconque pour faire des points, il risquera de vous manquer pendant le solo titanesque qui suivra et vous irez sûrement dire bonjour à messire Game Over.
Tiens, le score, parlons-en !
A chaque note réussie, vous gagnez un certain nombre de points, réussissez 10 notes consécutives et vous obtiendrez un multiplicateur x2. De la même manière, si vous réussissez 20 notes consécutives vous aurez un multiplicateur x3 et au bout de 40 notes réussies, c’est le multiplicateur x4 qui durera jusqu’à ce que vous commettiez une erreur. Le Star Power multipliant ce multiplicateur par 2, on peut monter jusqu’à x8.
Voila, ça c’est pour la base du Game Play, y a des techniques un peu avancées comme les Hammer-ons/Pull-offs mais ce serait trop chiant à expliquer et ça n’aurait pas un intérêt immense alors on va les mettre de côté. Vous apprendrez tout ça dans le tutorial du jeu !
Graphismes
C’est laid.
Partie suivante !
Graphismes, j’ai dit !
Bon ok…
Le jeu est moche.
Toi au fond avec ta crête, tu vas me dire que c’est secondaire, les graphismes dans un jeu musical. Je te répondrais « certes », mais il faut pas non plus pousser Totowan dans les orties !
Je pense que ce qui choque, plus que la pauvreté graphique de l’ensemble, ce sont les animations désastreuses. Le batteur a deux images, bras baissés, bras levés, et il bougera comme ça sans aucune variation tout le long du jeu avec un air le plus demeuré possible. Ça fait vraiment peine à voir dans les intros où la batterie est seule et donc qu’on a tout le loisir de regarder le jeu. Sans aucune exagération, le batteur et le bassiste sont dignes d’une N64 et faut avouer que voir ça en 2007 fait vraiment peur, surtout pour un jeu à si gros budget…
Et le public ! Ah le public…
Le même modèle, unique, reproduit une centaine de fois. Bien entendu, tout comme le batteur, ils n’ont qu’un seul mouvement possible. Mais le plus ridicule reste le fait qu’ils font cet unique mouvement en même temps… Pour le niveau dans la prison par exemple, imaginez 100 bagnards identiques qui lèvent le poing en même temps. Crédibilité zéro.
Ce qui fout un peu la rage dans tout ça, c’est que la version Xbox 360 est juste magnifique avec une mise en scène hyper pêchue et des effets de lumières qui en mettent plein la gueule. Oui, la Wii ne peut pas sortir un résultat pareil, mais il y avait vraiment moyen d’arriver à quelque chose de très correct au lieu de ce résultat calamiteux.
Pour limiter la casse on dira que la « partition » reste lisible en toutes circonstances, c’est déjà ça de gagné… Maigre consolation tout de même car faut avouer que la petite immersion fond comme une boule de neige au soleil avec un résultat aussi désastreux à l’écran.
Musiques et sons
On entre dans les choses sérieuses.
Sur ce point on peut vraiment dire qu’Activision a mis le paquet. Le jeu propose plus de 70 chansons différentes issues de toutes les époques et de toutes les variantes de rock. Du rock calme, du rock qui crie, du rock qui hurle même…
L’éditeur s’est offert des noms parmi les plus prestigieux comme les Who, les Rolling Stones et Black Sabbath pour les années 70, Metallica et les Guns N’Roses pour les années 80, Rage Against the Machine et les Red Hot pour les années 90 ou encore Muse et Slipknot pour les années 2000. La playlist est donc variée et surtout de qualité, ce qui est primordial. Par contre, autant vous le dire tout de suite, si vous êtes totalement hermétique au rock et à sa culture, vous n’accrocherez probablement pas à l’univers de Guitar Hero. Pendant les chargements, par exemple, il y a des petites phrases (censées être) marrantes, ça contribue pas mal à l’identité du jeu. En fait, tout le jeu baigne dans le second degré, et il vous arrivera souvent de sourire en lisant des descriptions ou des textes parsemés ça et là dans le jeu. Ce que ces lignes font dans la partie « Musiques et Sons » ? J’en sais rien. Revenez donc à la musique.
La playlist est donc variée et surtout de qualité ce qui est primordial. La différence majeure avec les autres Guitar Hero, c’est qu’ici le développeur a mis des chansons hyper connues. Il suffit d’avoir un minimum de culture rock pour en connaître une bonne partie, chose qui n’était pas du tout le cas dans les précédents GH. C’est toujours gratifiant pour celui qui joue peu, de jouer un morceau qu’il connaît plutôt qu’une obscure chanson de rock texan des années 80.
Pour l’autre, celui qui compte passer des heures et des heures sur son Guitar Hero, il perdra pas mal le plaisir de la découverte et c’est quand même dommage… Dans les autres GH, on jouait des morceaux qu’on ne connaissaient pas pour la plupart, certes, mais s’ils étaient là, c’est parce que les développeurs les avaient choisis et que donc ils étaient pour la plupart super funs à jouer.
Et là, patatras, on touche le premier gros point noir de ce Guitar Hero 3, la play list a été choisie pour les noms qu’il y a dedans et non pour le plaisir qui peut en découler lorsqu’on les joue. Certaines chansons ne sont absolument pas adaptées au jeu vu que ce qui les a rendu célèbres ne sont pas la partie guitare. Les exemples les plus frappants sont Anarchy in the UK des Sex Pistols et Paranoid de Black Sabbath. Activision avait annoncé en grandes pompes qu’ils avaient réunis les Sex Pistols juste pour enregistrer le morceau qui figurera dans le jeu : au final, la chanson fait partie de celles qui sont parmi les moins intéressantes à jouer.
Un gros « dommage » qui me fait dire que même si sur la boîte, la play list de Guitar Hero 2 était moins bonne, dans les faits, elle surclasse complètement celle de ce troisième épisode qui sent quand même pas mal le dollar… C’est sûr que mettre une chanson de Muse, une chanson de Sonic Youth, une des Sex Pistols, ça permet de toucher les fans de rock de toutes les époques et éventuellement les pousser à l’achat. Mais au niveau plaisir de jeu…
Il ne faut pas non plus croire que toute la play list de cet épisode est à jeter !
Certains morceaux sont vraiment excellents ! Et bizarrement, mes préférés sont des chansons que je ne connaissais pas avant de me procurer le jeu… Je pense surtout à 3’s & 7’s des Queens of the Stone Age qui un peu une leçon de ce qu’est une bonne chanson de GH. Elle est difficile, avec beaucoup d’enchaînement d’accords, et des solos super intéressants à faire. En plus de ça, j’aime beaucoup la chanson, bref que du bonheur !
Pour résumer : une play list prestigieuse mais ennuyeuse à jouer malgré quelques morceaux qui relèvent vraiment leur niveau par leur excellence (3’s and 7’s, Cliffs of Dover).
Pourquoi je disais « premier gros point noir du jeu » ?
Il y en aurait un autre ?!
Et oui, malheureusement…
Le jeu est beaucoup plus permissif qu’avant. Oui, dis comme ça, ça prête à sourire et ça nous fait nous dire « c’est bien, il a vu ça sur un test d’un site pro et il le recopie ici ». Mais malheureusement, non… Ce défaut saute à la gueule dès la première partie.
Je fais sortir une phrase choc mais vraie… Guitar Hero 3 est un des premiers jeux musicaux dans lequel le rythme est secondaire…
Vous voyez ce que je veux dire avec mon « permissif » maintenant ? Le jeu n’est plus exigeant comme avant, il n’est plus intransigeant (et donc gratifiant) sur le rythme ! Vous pourrez passer des solos de folies sans rater une seule note à l’écran alors que vous savez pertinemment que vous n’avez pas du tout appuyé sur les touches bien précisément dans le temps.
Pour le joueur occasionnel, c’est pas mal car ça permet de lui faire croire qu’il est doué, mais pour le joueur un peu hardcore, c’est frustrant à en crever car le jeu ne le récompense pas pour ce qu’il vaut. Obtenir un rang de 5 étoiles sur 5 qui collait vraiment un sourire immense sur la gueule dans Guitar Hero 2 est ici presque quelconque puisque l’on sait que l’on aurait dû casser notre combo au moins 9 ou 10 fois au cours de la chanson si le jeu était aussi rigide qu’avant.
Ce défaut sautera en priorité aux yeux de ceux qui ont déjà joué à un GH, les autres trouveront ça normal et croiront être bons :p
Durée de vie
Avec plus de 70 chansons, on peut dire qu’Activision et Neversoft ne se sont pas foutus de notre gueule au niveau contenu ! Là où la plupart des jeux musicaux comme Sing Star ou DK Konga nous proposent à peine une trentaine de chansons, GH3 fait plaisir avec son nombre conséquent de chansons 🙂
Maîtriser le jeu lorsqu’on est débutant prendra vraiment un certain temps, le cap le plus difficile est le passage du mode Moyen au mode Difficile avec l’ajout de la cinquième note qui force la main à se déplacer sur le manche de la guitare. Avec le temps, ça vient et on sait parfaitement où on se trouve mais au début, je peux vous dire que la frustration est au rendez-vous et que vous allez gueuler plus d’une fois ! C’est la rançon de la gloire comme dirait l’autre… Tiens, j’ai une étrange sensation de déjà vécu ?! C’est bizarre, vous ne trouvez pas ?
Malgré ce tableau apparemment idyllique au niveau durée de vie, il y a un défaut. Et oui, c’est ça Guitar Hero 3 : en apparence merveilleux et dans les faits beaucoup plus discutable…
Comme c’est plus simple de valider un enchaînement de notes (cf : « deuxième gros point noir du jeu »), les développeurs s’en sont donnés à cœur joie en inondant l’écran de notes pour la fin du jeu.
De ça on peut critiquer deux choses :
– Le pic de difficulté à la fin du jeu. Le challenge n’est pas réparti uniformément tout au long du mode Carrière, ça fait vraiment un pic à l’avant dernière série de chansons. C’est vraiment raté comparé à Guitar Hero 2 qui a une jolie courbe de difficulté bien régulière et qui pousse à continuer. Là on arrive à la fin, on passe de quelques notes à un torrent sans aucune transition, ça file un peu la nausée.
– Le nombre de notes complètement abusé affiché. Ça pourrait paraître contradictoire avec mon amour du challenge que vous avez sûrement vu au cours du test mais là, c’est de la difficulté injustifiée. Le nombre de notes affichées sera beaucoup plus important que le nombre de notes jouées réellement par le guitariste et je trouve vraiment ça bof bof.
Une fois encore, ce second défaut ne choquera pas le joueur occasionnel ou celui qui vient d’avoir son Guitar Hero 3 vu que ça n’apparaît que vers la fin du mode Expert.
Je conclurai en parlant des modes Duels qu’ils ont rajouté ça et là dans le mode Carrière. C’est un peu une sorte de Mario Kart à la sauce Guitar Hero… Vous devez réussir une certaine série de notes pour pouvoir balancer une saleté à votre adversaire. Le truc, c’est que c’est hyper mal fait vu que votre opposant dirigé par la machine ne ratera strictement aucune note si vous lui balancez pas un objet. Ces Duels se limitent donc à apprendre où se trouvent les passages durant lesquels le CPU peut obtenir un objet et lui balancer votre saloperie à ce moment pour pas qu’il puisse le valider. C’est soporifique à mort et assez frustrant car pas motivant. Vraiment un ajout dispensable.
En bref…
GRAPHISMES : 7/20
Honteusement moche et mal animé. Les trois stagiaires qui ont pondu cette horreur feraient mieux d’aller chercher du boulot chez Titus (ah merde, c’est fermé…).
MUSIQUES ET SONS : 15/20
Si je devais noter les musiques en elles-mêmes, j’aurais mis 18, si je devais noter les musiques par rapport au fun qu’elles dégagent en jeu, j’aurais mis 12…
JOUABILITÉ : 18/20 si c’est votre premier GH, sinon, 13/20
Le manque d’exigence du jeu fera grincer les dents des habitués de la série (comme moi). Les autres découvriront un jeu au concept vraiment excellent et accrocheur qui répond vraiment super bien.
DURÉE DE VIE : 19/20
Finir le jeu dans tous les modes de difficulté, débloquer tout ce qu’il y a à débloquer et même pour les acharnés avoir 5 étoiles à toutes les chansons, ça représente un travail de titan et de nombreuses heures ! Même votre copine pourra aimer le jeu le temps de 2 parties !
Note Finale : 17/20, si Guitar Hero 3 est votre premier Guitar Hero
Un concept novateur et hyper addictif, voilà ce que va vous apporter Guitar Hero. Si vous êtes un tant soit peu fan de rock, vous allez littéralement adorer ce jeu aussi bien pour son gameplay et la qualité de playlist que pour son ambiance. Dommage que le jeu soit si laid et qu’il y ait vraiment un cap de difficulté impressionnant à la fin du jeu assez décourageant il faut l’admettre.
Note Finale : 13/20, si vous avez retourné tous les Guitar Hero
Ouais, que 13… J’ai pas arrêté de parler de ce jeu pendant des mois dans les news, les commentaires pour au final lui mettre un timide 13/20. Neversoft a cru pouvoir être aussi bon qu’Harmonix et même si en apparence, ils les surpassent, le résultat guitare Fischer Price en main est tout autre. Ce Guitar Hero 3 est loin, loin derrière son prédécesseur tant au niveau du plaisir de la découverte que du plaisir de jeu. Alors oui, je peux jouer du Muse, groupe dont je suis fan, mais au final, la chanson est pas adaptée et je prenais un pied dix fois plus gros sur Heart à GH2, un groupe qui m’était totalement inconnu. On verra dans les mois à venir si l’avenir du jeu musical occidental au niveau qualitatif se situera chez Rock Band ou chez Guitar Hero…