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Dark Void Zero

Le

par

Ah, la DSi ! Jamais je n’ai ressenti le besoin d’acheter cette console. Ma chère DS Tank faisait bien son boulot après tout. Il était donc pour moi impossible de découvrir les petites perles DSiWare telles que Shantae, et autres Mighty Milky Way… mais également Dark Void Zero, une idée un peu folle de Capcom d’adapter en titre rétro l’une de ses dernières sorties. Maintenant que j’ai une 3DS, j’ai enfin accès au DSiWare et à Dark Void Zero ! Alors, il vaut quoi ce petit jeu ? Enfilez votre RocketPack et décollons ensemble.

Je vous invite à lire le test avec le thème principal de Dark Void. Ça donnera peut-être un coté « épique » à mon test, qui sait ? On peut toujours rêver…

Introduction

Début 2010 sortait l’une de mes plus grosses déceptions, Dark Void, un jeu qui sur le papier s’annonçait plutôt sympa : Nikola Tesla (oui, le véritable scientifique) mène une rébellion contre des envahisseurs extraterrestres et il offre au héros principal un jet-pack qui lui permet de voler en toute liberté, de planer, de carjacker des ovnis et le tout sur une soundtrack excellente de Bear McCreary (Battlestar Galactica). Mais le jeu fut finalement très moyen. Malgré deux ou trois années excellentes en termes de jeux pour Capcom et ses fans, Dark Void semble étrangement être le début de la déchéance récente de la boîte. Repose en paix, Megaman.

Peu de temps avant la sortie du jeu sur consoles HD, Capcom annonça Dark Void Zero, une préquelle sur Nintendo DSi qui se révéla très rétro et arcade. La légende raconte que le soft dormait depuis des années dans les tréfonds des locaux de Capcom. Il devait sortir sur PlayChoice-10, une borne d’arcade possédant deux écrans (comme la DSi, vous voyez le rapport ? Ok, désolé). Cependant, l’arrêt de production de la machine marqua également l’abandon du projet Dark Void. Mais bon, ça, c’est du flan, le jeu de base était un poisson d’avril de la part de la compagnie. L’idée de Dark Void NES était venue à Capcom-Unity après avoir entendu une version 8-bit du thème principal du jeu. Ils avaient posté un boxart du jeu HD façon NES et petit à petit la fiction est devenue réalité. La blague devint un véritable titre sur DSi.

Histoire

Des extraterrestres décident d’attaquer la terre à l’aide de failles inter-dimensionnelles créées depuis une zone appelée le Néant. Ces portails permettent donc l’allée et la venue de ces aliens que l’humanité appellent « les veilleurs ». Ces portails sont cependant instables mais dans l’ombre du néant, les veilleurs mettent au point un portail parfait. La rébellion décide d’envoyer Rusty, un expert natif du néant (que faisait sa maman là-bas, ça je ne sais pas) afin de tenter de désactiver les portails. Avec l’aide de Nikola Tesla, il va se lancer dans une quête pour sauver l’humanité.

Gameplay

La base du gameplay est des plus classiques : la croix pour se déplacer et une touche de saut et de tir. Rusty peut tirer dans huit directions différentes, ce qui est bien utile car la majorité des ennemis volent. On commence le jeu sans jet-pack, et autant le dire tout de suite, quand on ne l’a pas on est vite emmerdé, car notre petit Rusty ne saute pas bien haut et que certains éléments du décor, comme la lave, vous tuent d’un seul coup donc si vous ratez un saut, c’est cuit. Quand vous trouverez le rocket-pack vous pourrez l’utiliser de deux façons : soit en laissant appuyée la touche de saut pour que votre personnage s’élève petit à petit, soit en faisant deux pressions sur la même touche pour qu’il plane librement à l’altitude de votre choix. Une fois le jet-pack récupéré, on ne passe plus beaucoup de temps au sol ! Mais vous ne pouvez malheureusement pas conserver l’appareil indéfiniment. À de nombreuses occasions, des barrières peuvent détruire celui-ci une fois traversées, vous obligeant à continuer à pied ou à trouver un autre jet-pack un peu plus loin.

Côté armes, vous commencez avec une petite arme automatique pas forcément puissante. Vous aurez la possibilité de trouver une bonne variété d’armes ici et là dans les niveaux, allant du lance-roquettes aux diverses armes alien ultra-destructrices. Une bonne variété de bonus temporaires sont présents également dans les niveaux, des bonus qui pourront vous procurer une vie supplémentaire, un bouclier, la possibilité de tirer plus vite, etc. L’un de ces bonus est le célèbre « Yaschichi », objet présent dans énormément de jeux Capcom. Un bon point du gameplay, de mon point de vue. On essaye de retenir où se trouvent ces armes et bonus pour avancer avec plus d’assurance.


Pour ce qui est du déroulement d’un niveau, on se trouve sur une grande carte un peu à la façon d’un Metroid. Tesla nous indique sur l’écran supérieur où se trouvent les différentes cartes magnétiques qu’il faut récupérer afin d’évoluer toujours plus loin dans la base extraterrestre. Une fois tous les objectifs du niveau remplis, on a un boss à battre.

Graphismes

De belles petites illustrations en pixel art sont présentes dans les cut-scenes. On peut dire que le jeu est beau dans les grandes lignes. Ça reste cependant fort similaire d’un niveau à l’autre. Si on a essayé un peu l’épisode HD, on peut reconnaitre quelques veilleurs. Il y a pas mal d’ennemis différents, mine de rien ! Mais il n’y a qu’un seul boss qui reviendra trois fois…

Musiques et sons

On est sur « NES » et les musiques rappellent un peu du Megaman par moments, ce qui n’est pas pour me déplaire. Mais au fond, il y a très peu de musiques dans le jeu… Il n’y aurait que sept morceaux différents, ça fait plutôt mince. Mais vu la durée de vie du jeu, au fond, ça se « tient ». Sinon, côté bruitages, les amateurs de jeux rétro retrouveront avec plaisir les petits sons et autres grésillements bien ridicules de l’époque.

Durée de vie

Il n’y a que trois niveaux suivis par trois boss. Le jeu se finit en une heure tout au plus si on n’est pas trop mauvais. Que dire de plus ? Il y a dans chaque niveau deux objectifs secondaires : récupérer cent « Tech points », symbolisés par de petites orbes jaunes, et récupérer de petits objets ou en détruire d’autres (par exemple, abattre cinq scientifiques veilleurs dissimulés dans le niveau). Ça augmente à peine la durée de vie mais bon. Les niveaux sont plutôt vastes, mais au fond on les parcourt trop vite.

En bref…

Histoire : ZZzzz/20
La même histoire que le jeu HD, c’est pas fameux mais bon c’est pas vraiment ce qu’il y a d’important pour un petit jeu à la sauce rétro comme celui-ci…

Graphismes : 16/20
Moi je le trouve agréable à regarder ! Ça a un petit coté Megaman, je regrette tout de même qu’on ait pas vu plus d’environnements différents.

Gameplay : 18 /20
Le bon point du jeu, plein d’armes et de bonus ! Et pleins d’aliens à exploser !

Musiques et sons : 13/20
Peu de musiques, il y en a une ou deux de sympas mais c’est pas la fête des oreilles pour autant.

Durée de vie : 05/20
Et c’est là que ça fait mal. Après dix ou quinze minutes pour prendre le jeu en main et un ou deux game over, on le boucle finalement en un peu plus d’une heure… Ridicule.


Note finale : 12/20
Au fond c’est un peu comme son grand frère : un jeu qui aurait pu être super mais qui au final ne l’est pas vraiment. Je me suis amusé dessus mais ça se finit tellement vite… Doubler la durée de vie, ça aurait été déjà pas mal. J’aurais bien vu d’autres types de boss, plus de cartes… Vraiment dommage. En dehors d’une durée de vie aussi faible, il ne manquait finalement pas grand chose pour en faire un meilleur jeu. Tant pis !

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