Si vous aimez les Pokémon, mais que vous en avez marre de la série principale, qui n’a évolué que dans des stats depuis pas loin de 10 ans, ce spin-off plutôt orienté action pourrait vous plaire davantage. N’ayez pas peur, c’est loin d’être aussi pourri que les autres jeux dérivés de la série (au hasard, Pokémon Dash), je dirais même que c’est plutôt bien, et ça sera mon but que de vous convaincre dans ce test !
UN POKEMON RANGER
Qu’est-ce qu’un Pokémon Ranger? Tout d’abord, pour les moins futés d’entre nous, ce n’est pas un jeu de rangement Pokémon, déjà parce que l’idée serait un peu nulle et ensuite pour la faute que contiendrait le titre. Il faut le prononcer à l’anglaise, comme les Power Rangers.
Ranger, ça sonne de manière héroïque à nos oreilles, comme un type qui aide son prochain. Dans Pokémon, c’est pareil, sauf que c’est pas avec vos bourres-pif et vos mégazords que vous ferez votre boulot.
Un Pokémon Ranger, c’est un peu plus niais, forcément. Votre tâche sera double car vous devrez non seulement aider la veuve et l’orphelin, mais aussi préserver l’écosystème des Pokémon. Pour ça, vous avez un outil, votre stylet, appelé CapStick, c’est un objet qui permet de se lier d’amitié avec les Pokémon, c’est pas mignon ça ?!
Je vous reparlerai du CapStick plus tard étant donné que c’est sur cet objet que repose le gameplay.
Parlons plutôt de vous, enfin du héros.
Comme c’est le cas depuis les versions Or et Argent, vous pouvez choisir entre un mec et une gonzesse lorsque vous commencez la partie (pas de bol, vous ne changerez pas de sexe au milieu du jeu), le choix n’influencera pas grand chose, mis à part le Ranger du sexe opposé qui vous accompagnera de temps en temps.
Moi, je suis un homme, il est donc hors de question que je prenne une gonzesse, je vais l’appeler Raf, histoire de me sentir vraiment impliqué dans les évènements, et me voilà parti dans le monde merveilleux des Pokémon !
Le monde merveilleux des Pokémon n’a pas tellement changé, humains et Pokémon vivent en harmonie et l’on trouve toujours pleins de bestioles sauvages dans un pays aux environnements multiples.
Ce qui a changé, c’est votre place dans ce monde. Fini les rêves de devenir maître Pokémon, vous êtes apprenti Ranger en uniforme, tout juste embauché, mais votre foi, votre courage et votre sens de la justice sont grands.
Les Rangers, c’est un peu comme des flics, mais ils font que des trucs gentils et gratuitement en plus, c’est par exemple à eux qu’il faudra s’adresser si vous avez perdu votre Pokémon, si il y a un méchant qui ennuie des villageois (qu’il soit humain ou Pokémon), si un passage très fréquenté est impossible d’accès,etc.
Les Rangers sont une grosse organisation avec une base et son chef dans chaque ville. Vous, avec votre petit grade, vous devez obéir aux ordres du chef quant aux missions qu’il vous confie.
Les Pokémon Rangers fonctionnent avec un système de grade, vous en gagnerez un à chaque mission ou presque. Ces grades ne vous permettent pas de devenir Lieutenant, Capitaine… Et j’en passe, mais juste de pouvoir effectuer des missions de plus en plus importantes et aussi de débrider votre CapStick.
Je vous rassure, ce jeu ne sera pas qu’une suite de missions banales, on est pas dans World of Warcraft ici, il y a un scénar’ derrière, avec une organisation de méchants appelés Go-Rock (et tout le délire que ce nom entraine) qui utilisent une version évoluée du CapStick pour faire du vilain. Même si votre petit grade du début ne vous permettra pas de partir officiellement à leur recherche, vous les croiserez très souvent lors de vos missions, jusqu’à, bien évidemment, pouvoir aller leur botter les fesses !
LES GRAPHISMES
Avec Pokémon Ranger, fini la petite 2D pourrie de la série principale, qui n’a d’ailleurs pas changée en bientôt 10 ans. Le plan du décor est toujours le même, c’est à dire, vu de haut. C’est le personnage et le nombre de sprites dans ce décor qui changent. Fini le petit bonhomme façon South Park, comme vous pouvez le voir sur les screens, maintenant il est plus grand. Personnellement, je trouve que c’est mieux parce que je trouve honteux le fait que Game Freak ait conservé le format du personnage sur les versions GBA/DS, merci donc à Hal Laboratory, le développeur, d’avoir mis un personnage à taille normale.
L’autre changement, c’est que les combats ne sont plus aléatoires, là où les graphismes entrent en jeu, c’est que chaque Pokémon apparait dans sa forme originale sur l’aire de jeu et non sous la forme d’un truc tout noir comme dans Tales of Symphonia par exemple…
Et là, ben c’est plutôt joli, la taille des Pokémon les rend clairement visibles et leurs sprites sont assez fins, ce qui les rend assez détaillés. Je vous assure que ça fait bizarre de voir un Pokémon attaquer autrement qu’à la manière d’un gif, surtout qu’ils sont plutôt bien animés, bon, ok c’est pas encore tout à fait ça mais c’est pas la mort non plus.
En fait, tout est joli dans ce jeu. Bon ok, ça casse pas des pics non plus mais c’est plus agréable que la 3D dégueulasse de Pokémon diamant/perle. Ya pas à chier, rien n’est plus beau qu’une 2D bien utilisée, c’est le cas pour les personnages, humains ou Pokémon, qui ont d’ailleurs tous leurs petites expressions typiquement japonaises quand ils ont peur où qu’ils se sentent con, ça reste tout d’même petit, genre quelques gouttes qui s’échappent.
Tout est agréable à la vue, c’est également le cas pour le décor, l’environnement a bénéficié d’autant de travail que les personnages et surtout, on sait très bien identifier quelle devra être la force du Pokémon pour nous débarrasser de l’obstacle (pour les rochers par exemple), j’en parlerai plus dans la partie gameplay que voilà.
LE GAMEPLAY
Ya pas mal de chose à expliquer là dedans, même si le système de combat est très simple.
Au pire, si vous comprenez pas où que vous avez pas envie de lire, c’est pas grave parce que le tutoriel du jeu est très bien explicatif. Ce qui est compréhensible, vu qu’il s’étale sur pas loin de 2 heures, ça fait peur hein…
Je veux bien croire que le jeu s’adresse aux gamins et qu’il possède quelques subtilités, mais faut pas déconner, c’est limite si on t’apprend à tracer un cercle…
Comme j’ai dis plus haut, dans Pokémon Ranger, fini le tour par tour dans les menus et c’est pas plus mal.
Un Ranger, ça fait dans l’action et la capture des Pokémon est plutôt musclée dans celui-là.
D’abord, simulons un combat.
Un Carapuce sauvage apparait ! Capture, GO ! (Et oui…)
Le Pokémon apparait d’abord seul dans une arène, ou pas, ça dépend s’il y en avait un autre pas loin de lui. Le but sera de le capturer en traçant des cercles avec le stylet autour de lui. C’est tout, ça peut paraitre très con, et ça l’est, mais là où c’est intéressant, c’est qu’il ne faut pas s’arrêter jusqu’à sa capture. Lorsque vous faites des cercles autour de lui (pas trop gros non plus hein, ils les ont vu venir les petits malins qui cerclent l’arène) un nombre en bleu apparait, il correspond au nombre de cercles que vous devez faire d’affilé avant qu’il soit à vous.
En gros, si vous rencontrez un Pokémon avec le nombre 24 au dessus de la tête (j’en ai vu qu’un seul), vous devrez faire 24 cercles autour de lui et d’affilés pour l’avoir. Je vous rassure, la plupart des Pokémons sont en dessous de 10, surtout les petits comme Carapuce.
Pour vous donner une image des phases de combat, vous voyez la roulette dans Elite Beat Agents/Ouendan ? Ben c’est pareil, sauf qu’il faut la faire évoluer en fonction des mouvements du Pokémon pour éviter qu’il la brise et ce le plus rapidement possible. Le Pokémon peut en effet briser le trait de capture de votre capstick, il a deux manières, la première, c’est qu’il la touche tout simplement. Là, il explose en débris blancs et vous devez tout refaire. La deuxième, c’est la manière musclée, ça veut dire TAPER, une attaque du Pokémon détruit le tracé en débris oranges et fait perdre de l’énergie au capstick (plus ou moins en fonction de la puissance du Pokémon) et si vous avez plus d’énergie, je vous fais pas de dessins…
Voilà, une fois que la capture est faite, vous et ce Pokémon êtes devenus amis, c’est pas mignon ? Je sais pas ce que fait cet engin au cerveau de ces pauvres Pokémon, mais ça doit être balèze.
Une fois ce lien d’amitié tissé, vous pouvez utiliser les capacités du Pokémon pour vous aider à franchir un obstacle, ou alors vous aider au combat.
Commençons par les aptitudes au combat, histoire de faire un lien avec ce qu’il y a plus haut.
Les Pokémon capturés vous seront souvent utiles au combat en conférant au Capstick une capacité spéciale. Certains Pokémon doubleront le nombre de traits effectués au capstick, d’autres feront en sorte que la bestiole s’élève dans les airs afin de pouvoir la capturer sans qu’elle bouge et d’autres feront pousser des obstacles gênants sur le passage du tracé. Ce pouvoir est néanmoins très bref, à vous d’être efficace.
Une fois leur job accompli, ils s’en vont. Sauf un, lui c’est votre partenaire, un peu comme Sacha et Pikachu, cet idiot a beau relâcher tous ses Pokémon, il garde son Pikachu, ben la c’est pareil, sauf que c’est Negapi, une espèce de Pichu qui sera tout l’temps là et son pouvoir est plutôt pratique vu qu’il paralyse les Pokémon (du moins ceux sensibles à l’électricité), mais son pouvoir est limité par les jauges qui se trouvent sous la barre de vie du Capstick, elles se rechargent à chaque cercle effectué. J’ai cru voir sur différents screenshot que le Capstick évoluait, n’étant pas arrivé à ce stade du jeu, je préfère me garder la surprise héhé.
C’est tout pour le combat, comme vous avez pu le constater, c’est très orienté action, pas besoin de réfléchir sur quelle stratégie adopter, vous faites des ronds et c’est fini, encore faut-il être rapide.
Le gameplay de Pokémon Ranger ne réside pas que dans les combats, il y a un tas de trucs à faire, n’oubliez pas que vous êtes un Ranger, votre cœur est bon, tout comme votre sens de la justice. Votre job est donc, je vous le rappelle, de régler les problèmes des gens tout en préservant la nature et l’écosystème des Pokémon. Ça parait chiant comme ça, mais c’est tout con dans le déroulement et vous n’avez pas à faire attention à quoi que ce soit.
Par exemple, les premières missions qu’on vous confiera seront des missions de nettoyage, pas du nettoyage à la Russe, mais comme à la DDE où un gros cailloux bloque le chemin entre deux villages.
Le cailloux est assez gros, il vous faudra un Pokémon avec une bonne force pour détruire l’obstacle et mener à bien votre mission et pas de bol, le Pokémon qu’il vous faut est bien planqué au fond d’une grotte. Vous devez donc faire ami-ami avec les bestioles du coin (souvent des petits niveaux) en les capturant, pour vous débarrasser des petits obstacles qui vous permettront d’accéder aux différents niveaux de la grotte. Voilà, là repose le principe du jeu : capturer des Pokémon pour qu’ils vous aident à réussir votre mission. Chaque Pokémon a bien sûr son propre effet sur l’environnement, s’il vous faut un Pokémon de type force pour péter le rocher de tout à l’heure, il vous en faudra un de type feu pour brûler un arbre qui bloque le chemin. Attention, il vous faut un pas un petit gabarit pour brûler un tronc, mais plus un niveau intermédiaire ou supérieur et leur niveau, vous pouvez le voir sur l’écran supérieur à côté de leur nom, sa puissance allant de une à trois icônes.
Ensuite, une fois que vous avez le bon Pokémon pour interagir avec l’environnement, faites un cliqué/glissé avec le stylet, de la bestiole jusqu’à l’obstacle et sélectionnez “Oui” pour y mettre un terme.
C’est pas plus compliqué que ça. Notez que les Pokémon électriques redonnent de l’énergie au Capstick, ce qui est très utile lorsqu’on est en pleine mission en forêt, loin d’une base ranger.
J’achèverais cette partie sur le côté conventionnel propre a tous les jeux. Vous pouvez déplacer votre bonhomme avec la croix ou en pointant le stylet et interagir avec ce dernier ou le bouton A (le stylet ne nécessitant pas un contact direct). Autre chose qui diffère avec la série Pokémon de base, c’est les bornes de sauvegarde. J’ai bien dit bornes, la sauvegarde n’est plus dans le menu et donc disponible à tout moment, il faut trouver une borne pour vous faire un checkpoint, rassurez vous, elle sont assez nombreuses et très bien réparties.
Il existe aussi un autre système de sauvegarde, dont je me sers jamais, c’est le système à la Majora’s Mask, sauf que là, c’est dans le menu pause. Pour ceux qui ne connaissent pas le système, c’est une sauvegarde qui vous renvoie au menu principal et qui s’écrase automatiquement quand vous revenez dans le jeu. Ce n’est donc en aucun cas un checkpoint si vous mourrez, c’est juste si vous devez arrêter votre partie très très vite.
MUSIQUES ET SONS
Exactement comme tout ce qui se fait depuis quelques années. De la musique sympatoche et entraînante qui arrive à se fondre dans l’univers, c’est à dire qu’on la chante pas en même temps qu’on joue et, à l’inverse, on ne peste pas dessus au point de couper le son contrairement à un certain Mario Kart DS.
Que dire de plus à propos des musiques du jeu qui sont clairement anecdotiques ? Personne ne s’amusera à en faire une OST, ou même un rip de la bande son, elles ne cherchent clairement pas à être inoubliables, contrairement au thème du centre Pokémon que l’on reconnaitra tous. La musique remplit son rôle accompagnateur, rien de plus et d’ailleurs, je pense que pour un spin-off d’une série qui n’outrepassera pas la DS tellement on aura vite fait le tour du système, ce n’est pas très utile de faire un truc mémorable.
Alors, les musiques sont certes simples, MAIS il n’y a aucune musique horrible. Lces musiques sont plutôt entraînantes et pleines de joie de vivre, même quand c’est la catastrophe, c’est pas grave, on pardonne, un câlin, on s’aime et c’est reparti, c’est pas grave; à certains moment du jeu, vous aurez clairement cette impression !
Petite nouveauté, le thème de la plage passe à côté du cliché d’inclure un instrument appelé la caisse métallique (elle est dans Wii Music) qui donne ce petit son métallique au thème de plage comme celui du niveau de Mario Sunshine par exemple.
C’est la même chose au niveau des sons normaux, rien de vraiment agaçant, tout passe très bien. Il y a juste les cris des Pokémon, qui n’ont bien évidemment pas changé depuis 10 ans, mais qui ont été un poil refait mais ça reste quand même insupportable étant donné que le Pokémon crie chaque fois qu’il fait autre chose que de marcher, quand il a un cri strident c’est très très agaçant.
Il y a tout de même un espèce de jingle que l’on chantera en même temps que la console chaque fois qu’on en entendra les premières notes, c’est le thème du Groupe Go-Rock dont les 4 membres à la tête du groupe vont feront marrer avec leurs instruments à chaque apparition, même s’ils sont à des milliers d’années du charisme de Jessie et James.
DUREE DE VIE
Les villes sont relativement peu nombreuses par rapport aux versions RPG, même si la plupart de vos missions seront hors des villes.
Les donjons eux aussi ne sont pas nombreux, mais ils sont à chemins multiples, c’est à dire qu’une grosse partie vous sera fermé au début mais une mission vous amènera à vous y rendre.
Le jeu ne donne pas l’air d’être bien long, car le scénario est pas très intéressant et très prévisible et sans aucun mystère de la part des personnages ou de quoi que ce soit.
Le système de jeu se prêtant peu au multijoueurs, il n’y en a pas dans Pokémon Ranger, que ça soit local ou online. Une fois l’aventure finie, vous pourrez ranger le jeu dans sa boite sur l’étagère.
Sauf si vous êtes avant tout un un collectionneur ayant passé des heures et des heures dans les version RPG pour tous les attraper. Dans ce cas, il y aura du rab pour vous, car il y a plusieurs Pokémon légendaires cachés. D’ailleurs une fois le jeu fini, vous débloquez un autre mode vous permettant d’échanger un Pokémon rare sur les versions Diamant et Perle : L’oeuf de Manaphy ! Vous le récupérerez suite à une mission qui vous sera donné pour l’occasion.
Concernant le rythme du jeu, mis à part le tutoriel du début, s’étalant sur pas loin de deux heures, et qu’on ne peut pas ignorer car il fait partie intégrante du scénario, tout le reste s’enchaîne assez vite et sans qu’on puisse s’emmerder. Il y a juste le premier donjon dans les égouts qui est assez chiant, mais après on ne s’ennuie plus, promis.
EN BREF…
HISTOIRE : 7/20
Et encore, je suis gentil, c’est vraiment pour avoir eu l’idée des Rangers. Déjà que le scénario n’est pas bien original, mais absolument tout sera prévisible et sans vraiment de surprise.
GAMEPLAY : 15/20
Original et beaucoup plus sportif que de naviguer dans des menus, même si ça donne une petite impression gadget. Le concept de se servir des aptitudes des Pokémon pour avancer est piqué aux versions RPG mais vu que le Pokémon se barre une fois son travail accompli, ça donne de l’intérêt pour aller en capturer d’autres.
GRAPHIMES : 16/20
C’est vraiment à ce demander si ça tourne sur la même console qu’un Pokémon Donjon Mystère ! Les sprites sont fins, les Pokémon sont beaux et tout ce qui nous entoure également, une réussite qui nous prouve encore une fois que la 2D, c’est c’est ce qu’il y a de mieux !
MUSIQUES et SONS : 12/20
Rien d’horrible ni de mémorable, ça reste dans le ton des jeux qui propose une BO sympa pour l’univers mais sans plus. Je donne deux points de plus pour le jingle de la Go-Rock et pour avoir apprécié le fait qu’il n’y ait pas de musique horrible pour le menu.
DUREE DE VIE : 14/20
La durée de vie n’égalera pas celle des versions RPG, je pense que cela reste bon pour un jeu sans prétention proposant une simple aventure.
Note Finale : 15/20
Voilà un bon p’tit jeu sympa ! Pokémon Ranger est le premier bon spin-off de la série : joli, prenant et tirant bien parti de l’écran tactile.
Ce qu’on pourrait éventuellement lui reprocher, ça serait un scénario sans aucune surprise, mais néanmoins dans la lignée de ce que nous a toujours donné la série Pokémon. Si vous aimez les monstres de poches, allez-y, vous passerez un bon moment.
En clair, un bon jeu et une bonne surprise.