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Pokémon Or Heartgold / Argent Soulsilver

Le

par

Dix ans après l’excellente deuxième génération des Pokémon sur Gameboy, Nintendo reproduit ce qu’il avait fait sur GBA avec les remakes améliorés de Rouge et Bleu (Vert en l’occurrence) et nous ressort Or et Argent sur DS. Moi qui ai toujours considéré ces versions comme étant les meilleures de la série, c’est avec plaisir que je m’y suis remis et que je vous livre mes impressions.

Univers

En ce qui concerne le scénario, il n’a pas changé d’un iota depuis 10 ans. L’objectif reste le même: vous êtes un jeune dresseur de pokémons dont le but est de devenir le meilleur et de tous les attraper. Ce personnage, que l’on va appeler Raf pour mettre les choses au clair, va gravir tous les échelons un à un en partant de rien, ou presque : un pokémon niveau cinq et une ambition mégalo.

Dans Or et Argent, vous débutez dans la région de Johto trois ans après qu’un dénommé Red ait mis fin aux activités de la team Rocket. Le Professeur Orme vous confie un pokémon afin d’aller rendre visite à un certain M.Pokémon, ancien rappeur, qui habite au fond d’une dangereuse forêt infestée de Roucool niveau 3.
Une fois de retour au labo du prof, sacrebleu, la police est là et un mystérieux individu a volé un pokémon du Prof. Ce nouveau dresseur, rival improvisé, ne serait-il pas celui rencontré un peu plus tôt et comment s’appelait-il ? Hmm, je crois qu’il s’appelait Hitler.

Voilà que votre aventure commence dans le fabuleux monde des pokémons. Jusqu’à ce que l’on vous donne le Pokédex National, vous n’aurez affaire qu’aux pokémons de la version originale, ce qui en fait environ 250. Après, ceux de Sinnoh et Hoenn s’ajoutent.

Le scénario de Pokémon vous laisse une assez grande liberté. L’ambition démesurée du dresseur est telle que vous passerez la plupart du temps à soit entraîner vos pokémons, soit à combattre dresseurs et autres maîtres d’arènes, le reste n’étant pas très important. Personnellement, je ne me suis jamais senti impliqué dans les problèmes du scénario et ce dans toutes les versions. Même si la Team Roquet fait des choses horribles avec les pokémons, les combattre et les voir abandonner leurs plans ne m’a jamais apporté satisfaction. Même si je suis acclamé en héros après. Je suis beaucoup plus content lorsque j’ai remporté un badge, que lorsque je bat des Smogo et Tadmorv à la suite.
Autre chose, je préfère également un vrai rival, plutôt qu’un copain ou une gonzesse. Un ennemi vous apporte plus de satisfaction lorsque vous lui mettez la pâtée et on peut surtout s’amuser à lui donner des noms plus ou moins marrants.

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Ces deux versions de Pokémon sont des remakes des antiques versions Or et Argent, sorties sur GameBoy il y a fort longtemps. Si l’annonce de cette ré-édition a fait énormément plaisir aux fans, c’est parce que cette 2ème génération de la série est considérée comme la meilleure et que ça pique un peu les yeux de ressortir la vieille GameBoy pour y jouer. Je partage cet avis car Argent m’a laissé un très bon souvenir et surtout parce que j’ai trouvé les deux générations d’après plutôt mauvaises, celle sur GBA étant la pire.

Les versions Or et Argent étaient avant tout connectées à Rouge et Bleu, les évènements s’y passant 3 ans après, ensuite, parce que le nombre d’ajouts entre les deux versions est considérable. Gestion du temps, du jour et de la nuit, des évènements temporels spéciaux, les objets à porter, les baies, les œufs et les bébés …etc. La plus importante à mes yeux, et qui justifie pour moi sa notoriété est la présence de deux régions : la nouvelle où l’on commence, Johto et celle que l’on revisite 3 ans après Rouge et Bleu, Kanto. Je me suis toujours demandé pourquoi les versions GBA et DS n’avaient pas reproduit cet élément, parce que qui dit deux régions dit double d’arènes, double d’explorations et double de la Ligue Pokémon.

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Graphismes

Que donnent 10 ans d’évolution technique pour Pokémon ?
La première est flagrante, passer des 8 bit de la GameBoy à la puissance de la DS, la différence est incroyable. Tous les lieux sont tellement plus riches qu’on a l’impression d’être en lieu inconnu. Même si la DS n’est pas à son top et que je préfère la 2D d’un Pokémon Ranger, le jeu, avec ses petits rendus 3D est joli et agréable à visiter, exactement comme dans Diamant et Perle.

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Il n’est pas exagéré de dire que l’évolution est l’antithèse de la série Pokémon (ce qui est assez ironique vu le système de jeu), ce jeu ne veut pas évoluer. Vous contrôlez encore et toujours ce même petit bonhomme cube qui n’a changé que dans les tons de couleurs depuis la GameBoy. Mine de rien, ça fait vieux, un tout petit bonhomme tout lent, même s’il a appris à courir depuis.
Là où Pokémon reste dans l’ancien temps, c’est également au niveau des combats qui sont encore à base d’effets qui vont d’un gif animé à un autre sans aucun contact. Si ce côté figé peut passer sur portable, le résultat fait nettement plus pitié sur console de salon, mais c’est un autre débat.

Qu’est-ce qu’il faut dire alors, la DS ne permet que d’arrondir les bords et d’apporter plus de couleurs ? Même si les sprites deviennent forcément plus jolis avec le temps il serait peut être temps de changer de style.

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Gameplay

Alors là, il ya tellement à dire, surtout pour un RPG parce que, même s’il n’en a pas l’air, Pokémon possède un fond de stratégie particulièrement poussé et complexe et qui a pas mal évolué de versions en versions.

De la stratégie complexe, Pokémon ? Oui et c’est sûrement ce qui fait une partie du succès de la série, ça ne se voit pas. Je veux dire par là que chacun est libre d’y porter de l’attention, le jeu ne nous force pas à apprendre son système comme dans certains RPG où c’est vital. Certains joueurs la feront beat’em all, c’est-à-dire je prend un Pokémon et je fais tout le jeu avec, d’autres se contenteront de jouer avec la stratégie élémentaire de surface en se constituant une équipe équilibrée pour faire face à toutes les situations (comme la plupart font) et d’autres feront de mêmes mais en boostant au maximum le potentiel des bestioles en prenant en compte leur état de nature (discret, rigide, foufou…etc) et en jouant à fond la stratégie.

Chacun joue selon sa manière, et c’est là la force d’un jeu grand public bien réussi.

Bref, contentons nous de la stratégie élémentaire, l’autre étant aussi complexe que peu intéressante à expliquer et à écrire pour moi. Je suis sûr que vous ne m’en voudrez pas de passer outre des termes tels que hazer, stab, spiner, oober sleep-close,etc.

Dans Pokémon, chaque bestiole possède un ou plusieurs types d’éléments tel que le feu, l’eau, l’électricité, l’herbe, la roche…etc. Chaque type a ses faiblesses, ses résistances et son impact sur un autre. Par exemple, si l’eau ne fait pas grand-chose aux plantes et prend cher contre l’électricité, elle est en revanche très efficace contre la roche et le feu.
Si vous saisissez le concept et que vous pouvez l’appliquer pour chaque type d’élément, vous avez déjà un pied au Panthéon de la Ligue. Après, il faut aussi savoir doser entre attaques physiques et attaques spéciales avec les points de puissance et de précision attribués.

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Pokémon, c’est également un RPG dans le sens le plus archaïque du terme, c’est-à-dire avec un système de combat au tour par tour, vous attaquez l’autre réplique et ça recommence. Mais outre le système d’attaque enlevant des PV, vous pouvez aussi faire baisser les stats de l’ennemi, comme son attaque ou sa précision et, à contrario, faire monter les vôtres. Des attaques comme « Hâte », n’ont que pour effet d’augmenter votre vitesse. Attribuez-les ou non en dépit d’attaques qui blessent selon votre style de jeu.

Durant les combats, vous pouvez également changer de pokémon ou fuir (seulement contre des pokémons sauvages), mais vous pouvez aussi vous servir d’objets ramassés ou achetés.

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Il y a quatre grandes familles d’objets, ceux qui restaurent vie et points de pouvoirs, ceux qui changent les statuts (anti-brulure, anti gel, antidote, réveil…etc), les balls, que vous ne pouvez évidemment pas utiliser contre les dresseurs (inutile de ré-expliquer comment ça marche) et les objets de combats qui boostent votre attaque, vitesse, défense…etc.
Ca, c’est ceux que vous pouvez utiliser en combat, autrement il y en a plein d’autres, les plus intéressants sont ceux à porter qui augmentent les capacités d’un type d’élément et les CT/CS contenant de nouvelles attaques et capacités spéciales pour franchir de nouveaux obstacles dans le jeu (comme la CS => Capacité Spéciale, « Surf », pour nager).

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L’intérêt des pokémons, est de les faire monter en puissance pour progresser dans le jeu. Du petit animal niveau cinq que vous donnera le prof au début du jeu, jusqu’au monstre de puissance que vous obtiendrez par le fruit de vos efforts, il y a comme dans tout RPG de l’expérience et des niveaux. A chaque combat remporté, vous acquérez de l’expérience qui vous rapportera au final des niveaux. En grimpant de niveau vous gagnez des attaques et votre pokémon peut aussi évoluer, pour devenir plus fort. Chaque pokémon évolue de manière différente et à des niveaux différents, certains possèdent mêmes des pré-évolutions, appelées tout connement « bébés ». Elekid est par exemple le bébé Elektek.

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Malheureusement, comme je le disais tout à l’heure, Pokémon n’a pas évolué dans son style depuis la GameBoy, le héros est toujours un petit bonhomme cube incapable de se déplacer en diagonale. La petite nouveauté de ces versions est de pouvoir se promener avec une de vos bestioles. Le premier pokémon de votre liste qui sort de sa pokéball et marche derrière vous comme le faisait Pikachu dans la version jaune. Mis à part les oiseaux légendaires des jaquettes, ils font tous la même taille cubique et ne dépassent que de peu le héros pour les plus gros.

Tout en restant dans le sujet, le plus gros défaut de la série Pokémon, qui est également dû à sa non-évolution, c’est la lenteur et la lourdeur des combats. Ceci n’ont pas évolué depuis la GameBoy, avec ce même système au tour par tour affreusement lent, ajouté à l’immobilisme de la scène. La lenteur du jeu n’est malheureusement pas que dans les combats, il faut de longues secondes et plein d’appuis sur la touche A pour dire à un Pokémon de couper un arbre ou de nous faire naviguer sur l’eau.

J’ai beau critiquer les combats des Final Fantasy (j’éteins généralement la console à la fin du premier), mais je joue quand même à Pokémon, pourtant ceux-ci n’ont pas changé alors ceux de la série de Square si. Qu’est-ce qui me stimule et me force à continuer ? Peut-être parce que j’aime les pokémons, tout simplement et que la mise en scène statique des combats ne me donne pas l’impression que deux groupes d’ennemis restent face à face sans rien faire.

Parler d’un RPG dans une partie gameplay, ça en revient un peu à écrire un dico tellement le genre est riche. La lecture et l’écriture étant bien trop fastidieuses, je vais m’arrêter là. Je pense que personne ne m’en voudra. De toute façon, tout est expliqué.

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Le Pokéwalker

Ah ! Enfin une partie où je ne vais pas être obligé de vous décrire ce que vous savez tous déjà (car vous avez tous déjà joué à un Pokémon).

Le Pokéwalker, c’est un petit bidule vendu avec votre jeu Or et Argent et qui vous permet d’y mettre un pokémon dedans pour le trimballez avec vous.

Je tiens à contredire ce que j’ai lu partout sur internet. NON, le Pokéwalker n’est pas un Tamagotchi. Je n’ai d’ailleurs jamais saisi le principe de ce truc. Je me souviens encore des nanas qui me montraient leur machin : « regarde, là il mange, là il est tout sale faut le nettoyer, regarde il m’aime, il danse, il lit un roman scandinave et après il passera son diplôme d’ingénieur ». Tout ce que je voyais à l’écran, c’est 5 pixels qui bougeaient et qui ne ressemblaient à rien. C’est ça le jeu vidéo contemporain avant-gardiste ?!

Les pokémons du Pokéwalker, eux, sont parfaitement reconnaissables et les sprites sont les mêmes que sur GBA (en noir et blanc). Et si ça peut paraître inutile au premier abord, le Pokéwalker est l’ami de ceux qui s’emmerdent au boulot. Je m’explique, le Pokéwalker est un appareil qui compte vos pas (donc un podomètre). Comment ça marche, je m’en moque, je vois mon nombre de pas et ça me suffit.

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L’appareil est plus intéressant qu’un simple gadget casual, il ressemble un peu au parc Safari. Dans le menu de l’écran titre (et non celui du jeu malheureusement) du jeu DS, vous pouvez cliquer sur un menu pour interagir avec ce Pokéwalker. Prenez un Pokémon de vos boîtes PC, choisissez un chemin où se balader et transférez le tout dans le petit appareil via infrarouge.

Vous voilà sur la route, avec votre pokémon, mettez le Pokéwalker dans votre poche et marchez! Au fur et à mesure de vos pas, vous verrez quelques fonctions dans le menu qui s’affichent en appuyant sur gauche ou droite. Le premier, c’est un nombre qui s’affiche en bas. ce nombre, c’est des Watts que vous avez générés en marchant. Grâce à ses Watts, vous pouvez vous servir du Pokéradar (10 watts par utilisation) et du radar à objets (3 par utilisation) pour trouver pokémons et objets propres à cette route. Tout ça n’apparaît bien entendu pas au hasard, certains pokémons, les plus rares, n’apparaîtront qu’après un nombre requis de pas, qui est généralement entre 2000 et 5000 voir plus, ce qui n’est pas grand-chose.

Une fois le Pokémon trouvé, il vous attaque et, comme dans le jeu, vous devez lui enlevez suffisamment de vie pour avoir plus de chance de l’attraper. En revanche, ne dépensez pas tous les watts que vous accumulerez, déjà parce qu’il n’y a que 6 ou 7 pokémons par route et en plus parce que les watts non dépensés s’accumuleront, lorsque que vous retransférerez le pokémon dans votre DS. En accumulant des watts, vous découvrez de nouvelles routes avec de nouveaux pokémons.

Personnellement, dès que j’ai une minute de temps à ne rien faire (donc souvent), je tente ma chance pour capturer un pokémon. Je trouve ce gadget très sympa et bien pensé.

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Musiques et sons

Tout comme les graphismes du jeu, les musiques de Heartgold et Soulsilver ont été refaites. Les thèmes y gagnent en richesse et en beauté (forcément, quoique) et, comme à l’époque, chaque ville possède une musique qui lui est propre et j’en retiens quelque unes, comme celle de la ville portuaire d’Oliville ou d’Acajou qui sont très sympas.
Ca, c’est en ce qui concerne Johto. Kanto, le deuxième monde, c’est un peu différent. Les compositeurs n’avaient plus d’idées et plusieurs villes partagent le même thème.

Les musiques des combats sont également arrangées et le résultat est très bien, sauf peut être celui des combats sauvages à Kanto dont l’introduction m’énerve. Celles-ci sont d’ailleurs nombreuses en fonction du combat que l’on engage. Dresseur, sauvage, Champion, Légendaire,etc.

Bref, les musiques sont toutes agréables aux oreilles, ce qui est plutôt rare depuis que les japonais ont découvert le rock.

Les sons sont en revanche les mêmes qu’avant et n’ont pas changé d’un iota, ils sont juste mieux enregistrés. Libre à vous de juger si les sons de la Game Boy vous énerve, moi ça ne me dérange pas.

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Durée de vie

Pokémon est l’un des rares jeux de cette génération à avoir une durée de vie quasi illimité.

Non seulement l’aventure principale des versions Or et Argent est plus importante que celle de toutes les autres (l’avantage des deux mondes) mais il y a en plus un nombre conséquent des quêtes dans le but de compléter la principale : Avoir tous les pokémons.

Forcément, depuis 10 ans, ce but de collectionnite est devenu plus difficile qu’avant. S’il n’y avait « que » 250 pokémons sur GameBoy, il y en a maintenant pas loin de 490.
Certains sont rares, d’autres uniques, sans oublier ceux qui évoluent avec une pierre, les bébés et les introuvables où l’échange via les diverses versions GBA ou DS est obligatoire.

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Si la plupart des jeux de cette génération se torchent en dix grosses heures, je n’ai même pas encore vu la fin de l’aventure principale au bout de 60 heures. En plus, RPG oblige, il vous faut vous entraîner si vous souhaitez progresser, ce qui rajoute du temps mine de rien.

Si cela paraît normal aujourd’hui, Pokémon Or et Argent sur GameBoy avaient mis en place quelque chose d’incroyable sur GameBoy : les évènements temporels. En fonction du jour et de l’heure, certains évènements se produisent dans le jeu, comme des concours, des pokémons etc…Le rapport réel avec le temps apporte une certaine implication dans le jeu. Je me dis, par exemple, que le Mardi, c’est le jour du concours d’insectes et qu’il faut que je le gagne pour remporter une pierre solaire et faire évoluer mon Ortide.

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En plus de ça, ce jeu dispose d’une certaine rejouabilité, contrairement aux autres versions. Une fois tous les dresseurs vaincus, il était difficile de gagner du niveau (mis à part en gagner au compte gouttes dans les herbes). Il restait la Ligue, mais à force…
Là, grâce à la fonction téléphone de votre Pokématos, vous pouvez vous rebattre contre les dresseurs, les champions d’arènes (qui n’ont d’ailleurs pas perdu leur temps eux aussi) et aussi avec votre Rival. Tous ne sont pas disponible n’importe quand et ils ne pourront se battre que certains jours. C’est également valable pour la Ligue, dont les pokémons gagnent en niveau après que vous ayez obtenu les badges de Kanto.

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Enfin, si vous voulez vous battre, il y a plein d’endroits, que vous ayez des amis avec le jeu ou non. Pour les sans amis, ils y a des endroits, comme à Oliville où vous pouvez affronter plusieurs dresseurs à la suite, pour les autres, il y a tout simplement les combats par Wifi. D’ailleurs, lorsque vous êtes en salle Wifi et que vous échangez vos données, vous pouvez vous battre contre la sauvegarde de votre adversaire dans un bâtiment spécial à Jadielle. Les manières de se battre en wifi et les possibilités de personnalisation de parties sont nombreuses, vous avez de quoi vous occuper.

Le stade est aussi un endroit amusant en ce qui concerne les mini-jeu de cet épisode. La compétition n’est parfois pas évidente et les prix à la clés plutôt motivants !

Il y a en revanche un défaut qui est pour moi toujours important et assez lamentable en 2010 : la sauvegarde unique.
Vous ne pouvez faire qu’une partie dans Pokémon, en recommencer une nouvelle signifie écraser l’autre. Si vous êtes seul, ça va, mais si le frère, la sœur ou qui sais-je veut lui aussi jouer ben soit tant pis pour lui soit il passe à la caisse du magasin. Avoir deux cartouches au lieu d’une pour deux favorise les échanges, mais pour ceux qui s’en moque ?

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En bref…

HISTOIRE : 14/20
Deux mondes et une attache nostalgique aux vieilles versions Or et Argent que j’ai tant aimé. Si vous vous foutez d’une absence de scénar et de la capacité des japonais à recouvrir de miel et de niaiseries l’esclavage animalier, c’est que vous pouvez plonger dans cet univers. Bon, c’est vrai que c’est un peu vide.

GAMEPLAY : 17/20
Rien à redire, c’est à la fois simple et complexe et tout le monde y trouve son bonheur. C’est un peu lent par contre, je l’ai déjà dit ?

GRAPHISMES : 13/20
C’est joli, coloré, mais une autre direction artistique dynamiserai mille fois plus le jeu. Je reprends encore une fois mon éternel exemple de Pokémon Ranger qui a réussi à ne pas faire un Pokémon mou.

MUSIQUES et SONS : 15/20
C’est banal, mais sympathique, certaines musiques vous restent en tête (et pas parce qu’elles sont horribles).

DUREE DE VIE : 18/20
Quasi infinie, comme je l’ai dit, il y a 493 pokémons à attraper et tout un tas de trucs à faire pour réussir l’objectif. En revanche, même si les événements temporels viennent apporter un peu de vie au jeu, il reste quand même assez vide et il est FORT PROBABLE que la lassitude vous gagne avant.

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Note Finale : 16/20
J’adore Pokémon Or et Argent et je suis heureux de pouvoir y rejouer sur ma DS. Tout comme l’ont fait Rouge feu et Vert feuille, ce remake apporte un nombre important de nouveautés (dont la plupart apportées par cette version). Jamais un Pokémon n’a été si complet, si long et plaisant à jouer. Si vous l’avez loupé en son temps et que vous aimez les pokémons, jetez vous dessus, Heartgold et Soulsilver sont les versions ultimes (pour le moment) et pour ceux qui l’ont apprécié, rejouer à un bon jeu entièrement refait 10 ans après ça vaut le coup. Bon, c’est lent et un peu vide, c’est certain, mais c’est la recette Pokémon et vu les prochains Black & White, ça n’est malheureusement pas prêt de changer.

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