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LEGO City Undercover : The Chase Begins

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par

Qui ne connaît pas LEGO, l’entreprise danoise fondée en 1932 par la famille Kristiansen connue dans le monde entier pour ses célèbres briques. C’est à la fin des années 90 que le groupe est au plus mal avec l’arrivée de l’industrie du jeu vidéo sur le marché du divertissement. À compter de 2005, la société se ressaisit pour éviter la faillite en proposant de mettre sur le petit écran ses briques de couleur couplées avec des licences à succès comme Star Wars. C’est Traveller’s Tales, un studio britannique, qui sera le développeur de la plupart des jeux sous licence LEGO. LEGO City Undercover : The Chase Begins se présente comme un GTA-like mais dans un univers propre à LEGO sans utiliser des licences extérieures. Nintendo se propose même d’être l’éditeur du jeu. Une raison pour se lancer dessus ? Réponse dans ce test.

Synopsis

LEGO CITY Undercover : The Chase Begins se présente comme la préquelle de l’épisode Wii U. Le test ne comportera aucune référence à celui sur console de salon faute d’avoir pu mettre la main dessus, c’est la crise que voulez-vous.

Vous jouez donc le rôle de Chase McCain, son nom venant sans doute de sa peau jaune, signe d’un éventuel lien de parenté avec les frites du même nom. Je viens peut être de découvrir le secret de la couleur des bonhommes LEGO.

Chase est donc la nouvelle recrue dans la police de Lego City, il doit donc faire ses preuves pour gagner en estime auprès de ses supérieurs qui n’hésitent pas à lui assigner des missions qui vont de la récolte de donuts au sauvetage de jolie journaliste sur le haut d’un building en feu. Les missions restent globalement lassantes et répétitives. On vous demande souvent d’aller récupérer un truc à un point A et de le rapporter à un point B avec quelques bribes de scénario en plus. Le but du jeu sera donc d’enchaîner toutes ces missions pour débloquer l’apparition du chef de bande de chaque zone et de remonter ensuite jusqu’au véritable big boss, Rex Fury, qui fout un peu la pagaille en ville depuis son évasion de prison.

Gameplay

L’originalité de LEGO City Undercover, c’est la variété de gameplay que permet le personnage de Chase McCain. Le gentil flic peut changer de corps de métier comme bon lui semble de la même manière que Mario qui passe de plombier à footballeur à golfeur. Au début du jeu vous avez accès à la tenue de policier qui vous permet d’activer une loupe lorsque le jeu vous le propose pour trouver des objets camouflés. Un peu plus tard, vous pourrez mettre la main sur un grappin à la Batman et accéder à des lieux inaccessibles auparavant. Au fur à mesure de l’avancée du jeu, vous débloquerez d’autres tenues comme celle du pompier, du mécanicien ou encore du fermier. Chaque tenue possède deux compétences en moyenne pour vous aider à progresser dans le jeu. Par exemple, la tenue de voleur vous permet de forcer les serrures, celle du fermier de faire des vols planés avec des poules (comme dans Zelda) et celle de l’astronaute de voler d’une case à une autre ou encore invoquer du matos de l’espace.

Le point noir dans tout ça c’est que le joueur est complètement assisté du début à la fin. Le jeu vous indique clairement les tâches à accomplir pour progresser. Pas de crainte de vous perdre et de rester coincé à un endroit. De plus, Chase possède quatre cœurs d’énergie qui ne servent absolument à rien car une fois son énergie épuisée le jeu vous fait revivre à l’endroit où vous êtes mort sans temps mort, comme si rien ne s’était passé.

D’un autre coté, le jeu permet d’évoluer dans un monde ouvert à la GTA. Vous pouvez explorer comme bon vous semble la ville dans ses moindre recoins en utilisant toutes sortes de véhicules que vous pourrez obtenir un peu partout. Ça, c’est le coté fun du jeu.

En ce qui concerne les combats, on retrouve l’excellent système des Batman Arkham sauf qu’il ne s’agit que d’un modèle simplifié de celui-ci, n’utilisant que des contres et des chopes. Chase peut soit agripper ses adversaires et les balancer, soit attendre un QTE lorsqu’un ennemi est près à l’attaquer et ainsi effectuer un contre pour l’envoyer valser. Une fois un ennemi KO, vous avez peu de temps pour pouvoir lui mettre les menottes avant qu’il reprenne ses esprits, et ainsi le faire disparaître du terrain de jeu. Globalement, les combats restent très pénibles et lourdingues. Même une fois le jeu bien entamé on a droit à chaque fois à un groupe maximum de 3 ennemis complètement passifs et mous du genou sans que la difficulté soit revue à la hausse.

Graphismes

Un des gros problèmes de ce LEGO City, c’est les temps de chargement entre chaque zone de la ville. Même après le choix de la sauvegarde vous y avez droit. Ça vous laisse le temps d’apprendre quelques astuces les premières fois mais ça devient carrément abusif lorsqu’on vous demande de traverser quatre quartiers du jeu pour arriver à un point B. Pire qu’une PSX alors qu’on est en 2013 !

Les environnements sont plus ou moins variés. Au début du jeu, Chase se retrouve dans le quartier résidentiel de LEGO City avec le commissariat. Les briques Lego sont mises en avant par des couleurs plus flashy. Elles indiquent au joueur la possibilité de les démolir en tapant dessus et obtenir quelques pièces de LEGO. Ces pièces pourront être utilisées pour construire divers bâtiments par la suite (Piste d’atterrissage, tremplin de cascade pour les véhicules, bâtiments secondaires ect…) . Pour les autres quartiers, vous avez le port et sa zone industrielle, la campagne avec sa forêt, la piste de lancement de la fusée spatiale et le centre-ville beaucoup plus chic avec sa caserne des pompiers.


Globalement, le jeu n’est pas spécialement joli. Il y a même des problèmes d’affichage avec la suppression des éléments du décor qui sont hors de votre champ de vision. C’est super chiant lorsque vous baladez en ville avec un véhicule et que d’un coup une autre caisse vous apparaît soudainement en pleine face. Bref des problèmes techniques qui sont nullement justifiés vu la qualité des graphismes.

Durée de vie

Il m’a fallu une dizaine d’heures pour finir le scénario principal. Après ça, il vous reste quelques missions de sauvetage annexes à effectuer pour obtenir toutes les médailles du jeu. Vous pourrez également vous lancer dans une collection de cartes postales grâce à des longues-vues présentes dans les recoins de LEGO City.

Sinon il vous reste à compléter votre garde-robe avec de nouveaux costumes qui viendront compléter les principaux, soit en les trouvant dans le jeu, soit par des codes trouvables sur Internet ou encore obtenir l’ensemble des véhicules que propose le jeu. Globalement, il y a de quoi faire pour le finir le jeu à 100% enfin si vous avez le courage de le faire.

Musique et sons

Pas grand chose à dire dessus d’autre qu’on a droit à quelques musiques à la Driver une fois que l’on conduit un véhicule. Pour les phases à pied les musiques et les bruitages se font plus rares voir inexistants. C’est uniquement durant les combats qu’on a droit à une musique et des bruitages plus dynamiques.

Le jeu est entièrement localisé et doublé en français, les voix sont uniquement présentes lors des moment clés du scénario et durant les cinématiques sinon on a juste droit à quelques bulles d’informations.

En bref…

Histoire : 9/20
Chase McCain arrive à Lego City en tant que nouvelle recrue de police, on l’envoie à droite et à gauche pour qu’il atteigne Rex Fury. Autant dire que c’est pas franchement recherché.

Gameplay : 11/20
Les phases de conduite auraient pû être fun si on n’avait pas ces problèmes de clipping qui vous font apparaître soudainement du décor ou des PNJ en pleine tronche. Le système de combat à la Batman Arkham est complètement bâclé avec son mécanisme de contres lourdingue. Un point de plus pour être au dessus de la moyenne pour la variété de gameplay que proposent les tenues de McCain.

Graphismes : 9/20
Le jeu n’est vraiment pas d’une beauté folle et ne justifie nullement la durée des chargements.

Musiques et sons : 9/20
Quelques musiques country me reviennent en tête lors de mes promenades en limousine LEGO et quelques bruits de moteurs lorsque je me balade à pied dans la ville. Autant dire que c’est pratiquement le néant.

Durée de vie : 13/20
Une dizaine d’heures pour le scénario principal en ligne droite et cinq heures voire un peu plus pour les fana du 100%.

Note Finale : 10/20
Si vous hésitez à acheter ce jeu pour espérer obtenir votre coupon à étoiles et gagner un jeu gratos en dématérialisé, vous pouvez l’oublier. Il y a bien d’autres jeux plus intéressant que celui-ci. LEGO City Undercover : The Chase Begin part pourtant avec de bonnes idées (comme les multiples facettes de Chase McCain et les balades en ville à la GTA) mais à cause de problèmes techniques assez flagrants, le jeu devient rapidement soulant et répétitif.