Avec toute la palanquée de jeux qui sortent sur le thème du zombie, il est clair qu’on commence un peu à les confondre. Entre les Left 4 Dead, les Dead Rising, les Dead Island, bref ça en fait du Dead à répétition. Une chose est sure, c’est que les jeux de ce style ne manquent pas !
Ubisoft a le privilège d’être le développeur d’un des premiers jeux dit « gamer » pour cette nouvelle console de salon de Nintendo. ZombiU se présente comme un jeu de survival-horror très prometteur. La licence Resident Evil n’a qu’à bien se tenir ! Après la grosse déception de Red Steel lors de la sortie de la Wii, on ne peut que douter sur la qualité du jeu et c’est donc ce qu’on va essayer de voir dans ce test.
Synopsis
L’idée de ZombiU vient à l’origine du jeu Zombi qui a été aussi développé et édité par Ubisoft. Il est sorti sur plusieurs supports comme l’Amstrad CPC ou l’Atari ST en 1986. Le jeu a très bien marché commercialement et a permit (en partie) à Ubisoft de devenir ce qu’il est aujourd’hui.
Cette fois-ci, le scénario nous est rapidement conté lorsqu’on lance une première fois le jeu. C’est encore une histoire de virus qui serait à l’origine de cette vague de morts vivants qui s’abat sur la capitale de la Grande Bretagne. En termes de scénario, ça reste du niveau du film Land of the Dead pour ne citer que lui. En gros, ça donne un groupe d’humains cloitrés dans une grande ville infestée de morts vivants tentant par tous les moyens de survivre face aux zombies. Du grand classique quoi. ZombiU ne brille donc pas vraiment pour son scénario vu la concurrence dans le même genre.
À l’instar du supermarché qui servait de décor dans le jeu Zombi, les développeurs ont choisi cette fois-ci la ville de Londres. Lorsqu’on voit la jolie petite bouille d’un des gardes royaux anglais sur la jaquette du jeu, on peut s’imaginer que le terrain de jeu sera principalement chez nos amis anglo-saxons.
Le jeu nous met dans la peau d’un gars comme vous et moi qui se retrouve parachuté dans les ruelles de Londres, complètement infestées et grouillantes de macabés ambulants. En fouillant les poubelles comme un clodo, notre personnage se fait interpeller par une des caméras (un petit clin d’œil au fameux Big Brother de 1984). La voix lui conseille de rentrer dans le metro qui est tout près de lui et à cet instant, une meute de zombie se dirige rapidement vers lui. Ni une ni deux, votre personnage se dirige sans broncher vers les portes d’entrée du métro.
À ce moment-là, vous prenez directement le contrôle de votre personnage et ceci en pleine action, sans que vous n’ayez le temps de découvrir les commandes du jeu. Vous vous retrouvez dans les couloirs sombres d’un metro délabré et des zombies sortent de partout ! Vous n’avez qu’une chose à faire, c’est d’avancer en espérant de ne pas tomber dans un cul de sac ! Après cette péripétie, qui n’a rien d’un tutoriel et qui peut déjà coûter la vie à votre premier personnage, vous arrivez enfin dans un endroit sans danger. Vous faites enfin la connaissance de celui qui vous a interpellé quelques temps avant.
Cette personne, appelée le Survivant, communique avec vous par l’intermédiaire d’une radio. Vous ne l’aurez jamais en face de vous mais lui saura absolument tout ce que vous faites. Il vous servira de conseiller durant une grosse partie du jeu en vous guidant pas à pas dans chaques recoins de la cité londonienne, et en vous indiquant les objectifs à atteindre. Ce gentil monsieur vous offre également une tablette de survie qui représente le gamepad dans vos mains. Pour le reste c’est à vous de faire le sale boulot en réalisant des missions plus ou moins dangereuses pour récupérer du matos, pendant que le monsieur se fait un petit thé façon So British. Il ne sera pas le seul à être entretenu par vos soins. Vous rencontrerez d’autres personnages qui vous demanderont à leur tour vos services, comme par exemple, d’aller risquer votre vie pour aller chercher des médicaments dans la pharmacie de la ruelle à l’autre bout de la ville. Décidément c’est bien trop bon un héros de jeux vidéo.
En parlant de héros, dans ZombiU, à chaque fois que vous mourrez, votre ancien personnage est remplacé par un nouveau qui est généré aléatoirement par la console. Les personnages que vous incarnez n’ont donc pas d’histoire, ils débarquent de nulle part, ne parlent pas et obéissent aux ordres sans broncher d’un sourcil. Les seules infos que vous pouvez avoir, c’est leur âge, leur profession et leur sexe (de visu). C’est par l’intermédiaire du Survivant que vous subirez des monologues plus ou moins intéressants vous permettant de cerner un peu mieux l’intrigue et les pensées de votre personnage.
À chaque Game Over, votre seul et unique objectif sera de localiser votre ancien personnage, devenu zombie à son tour, et ainsi pouvoir récupérer tout le matos que vous possédiez à cet instant. Ca veut dire aussi que si vous mourrez une deuxième fois sans avoir pu récupérer votre équipement, c’est perdu. Heureusement, vous aurez tout de même une autre chance de le récupérer par hasard dans l’une des poubelles du jeu. Vous pourrez les localiser avec l’aide des caméras de surveillance que vous aurez déverrouillées avec le scanner du Gamepad lors de vos pénigrations. À chaque caméra débloquée, vous accédez à la carte du secteur et le droit d’avoir des informations sur le contenu en trousses de soin, munitions, et objets clés de la zone en consultant les écrans de contrôle dans l’Abri. Si par mégarde vous vous retrouvez avec rien dans les poches, les écrans de surveillance sont là pour vous indiquer les endroits à fouiller pour faire le plein de soins ou de munitions.
Pour finir, sur le fait de changer de personnage à chaque fois que vous mourrez, il arrive de constater quelques incohérences au niveau scénario. C’est lors de phases bien précises du jeu que votre nouveau personnage débarque comme ça alors que le Survivant s’adresse à vous comme étant l’ancien. Au final ça reste que du détail sans grosse importance. L’aventure continue, c’est l’essentiel.
Gameplay
Aux premiers abords, les commandes du jeu peuvent paraitre déroutantes, et c’est après quelques heures de jeu qu’on arrive à maîtriser toutes les possibilités qu’offre cette nouvelle maniabilité au Wii U GamePad. Le jeu se prend en main comme dans les derniers FPS sur consoles de salon, avec une gâchette pour mettre en joue et viser, et l’autre pour tirer. La petite nouveauté est celle du scanner, et c’est là que le Gamepad apporte une réelle profondeur au jeu et accentue le coté survival. Une fois la visée du scanner enclenchée, toutes les informations sont transférées sur l’écran tactile du Gamepad. Le jeu vous indique par des points blancs tout ce avec quoi peut interagir votre personnage dans le décor et des points rouges pour signaler des cadavres (vivants ou pas). Vous pouvez scanner de loin des placards ou des infectés, par exemple, pour analyser les éventuelles objets en leur possession. Une petite règle de bon sens s’impose donc pour savoir si vous allez prendre le risque ou pas de tenter de traverser une salle remplie de morts vivants pour aller récupérer deux ou trois balles de pistolet alors que vous devrez en sacrifier une bonne dizaine. Au fur à mesure du jeu, les capacités du scanner augmentent et vous pourrez décoder des codes inscrits sur des murs ou même apercevoir des messages que vous laissent les autres joueurs. En somme, vous passez le plus gros de votre temps à scanner chaque nouvel endroit dans l’espoir de dénicher quelques secrets et objets. Car le but reste avant de tout de survivre coûte que coûte en récupérant le plus de matos possible. Dans ZombiU, la patience est le maître mot.
Pour la gestion de l’équipement, vous avez à votre disposition six raccourcis pour vous permettre d’utiliser rapidement un objet ou une arme. Ils sont sélectionnables directement sur l’écran tactile. Pour le reste tout est stocké dans un sac à dos que vous activez et gérez sur l’écran du Gamepad. Votre sac à dos est cependant très limité en place au début mais il est possible d’augmenter ses capacités de stockage en fil du jeu.
Concernant la gestion du sac à dos, tout est réalisé sur l’écran du Gamepad, et surtout, il laisse votre personnage vulnérable à toute attaque surprise sur votre écran de TV. Vous devez jongler avec les deux écrans pour voir si personne ne s’approche dangereusement de votre personnage alors qu’il est en train de fouiller dans son sac à dos. Il est donc primordial de faire un point sur vos objets assignés dans les raccourcis et ceux dans votre sac à dos avant de vous attaquer à une zone ou une salle bourrée d’ennemis. C’est bien foutu et ça donne une petite dose de stress supplémentaire. Pour le surplus d’objets, vous avez à disposition une caisse de stockage dans l’Abri, qui elle aussi est limitée en place. C’est à vous de voir ce qui peut être jeté et ce qui est à garder.
Pour les armes, vous avez la même variété que dans un Resident Evil, avec le classique pistolet, le fusil à pompe, le sniper, les mitraillettes, l’arbalète, des grenades comme dans Resident Evil 4, etc… Les munitions étant extrêmement rares, elles fondent comme neige au soleil si vous commencez à canarder un peu tout le monde. Rien à voir avec Call of Machin. Dans ZombiU, on troque le couteau de Resident Evil avec une batte qui sera l’arme la plus utilisée du jeu et ceci pour des soucis d’économie de munitions. Cependant, avec elle, il faut trois plombes pour réussir à faire mordre la poussière à un zombie. Il est clair que contre un seul, la batte passe mais au delà de deux, ça devient un poil plus compliqué. Mais si vous êtes un pro de la gâchette, en moyenne c’est deux coups de feu pour exploser la tête d’un zombie avec un pistolet. Les one shot n’ont pas l’air de fonctionner sur la plupart des zombies. Certains doivent avoir la tête dure. À moins d’y aller avec du plus gros calibre. Les armes à feu sont à conserver en cas d’extrême urgence, la batte est donc à privilégier la plupart du temps.
Les armes à feu peuvent être améliorées en trouvant des power-up un peu partout dans les ruelles de Londres. Toutes les modifications sont à effectuer dans l’Abri sur un bureau de travail, qui se trouve aussi être disponible dans toutes les cachettes secrètes que vous trouverez dans quelques secteurs du jeu. Vous pouvez ainsi améliorer la contenance d’un chargeur ou alors d’augmenter les dégâts d’une arme et plus encore.
Graphismes
Pour avoir touché à quelques jeux sur consoles HD, ZombiU s’en sort pas trop mal, bien qu’il commence à accuser un petit retard sur les productions actuelles. Gros point fort sur la modélisation des zombies qui est assez réussie, surtout lorsqu’on leur tape dessus. On aperçoit des détails assez morbides comme le crâne défoncé après le premier coup laissant apparaître sa cervelle bien mise en évidence. Bref, un jeu à ne pas mettre en toutes mains.
Dans l’ensemble, les zombies sont assez variés, chacuns ont des tenus propres en fonction des lieux que vous visitez. Certains reviennent régulièrement comme le zombie policier, sous un casque de protection empêchant les tirs dans la tête, et ceux crachant à distance une espèce d’acide. A l’instar d’un Résident Evil où vous rencontrez tout un bestiaire, ici, vous ne croisez que des zombies en guise d’adversaires. Certains ont des facultés plus ou moins propres comme ceux attaquant à distance, ou d’autres pouvant agir comme des fantômes, ou encore ceux lâchant des espèces d’ondes électriques pour ameuter tout le voisinage. Bref, de quoi vous rendre la vie dure.
L’atmosphère du jeu reste très sombre et angoissante. Les trois quarts du jeu se trouvent être dans endroits où la lumière peine à filtrer, voire dans le noir complet. Donc oui, ZombiU est un jeu qui fait vraiment flipper si vous jouez dans les conditions requises à savoir être dans le noir complet et seul, avachi dans votre canapé.
Les différents environnements ne sont pas spécialement très variés car on reste principalement dans des décors urbains dévastés, des entrepôts à l’abandon et des égouts. Seul le palais de Buckingham, symbole de la monarchie britannique, permet de changer légèrement les décors en proposant des environnements plus luxueux et plus avancés techniquement comme un laboratoire souterrain rappelant celui de Resident Evil 2. Tout l’intérieur du palais est bien entendu fictif pour des raisons évidentes mais qui sait pour le laboratoire souterrain, on ne nous dit pas tout. ^^
En tout cas, si Mr Yamauchi était toujours le PDG de Nintendo à l’heure actuelle, il n’aurait pas accepté des chargements aussi longs! En effet chaque changement de zone demande des chargements à rallonge qui parfois bloquent aussi à des simples portes d’entrée si le niveau n’a pas été intégralement chargé. Depuis la Wii, on voit que c’est plus trop la priorité de Nintendo.
Durée de vie
Il m’a fallu une dizaine d’heures pour faire le jeu une première fois. Le jeu requiert une bonne dose de patience car le faire avec précipitation, c’est la défaite quasi-assurée. Votre personnage supporte quelques coups de griffes mais peut succomber directement par une simple morsure si un zombie vous attrape et réussit à vous mordre. Et si votre personnage tombe de trop haut c’est pratiquement plus de la moitié de sa barre de vie qui se barre, voire la totalité.
De plus, vous ne pourrez pas sauvegarder quand vous le voulez, vous devrez passer obligatoirement par l’Abri ou par quelques cachettes secrètes abritant un lit pour espérer enregistrer votre partie. Enfin, notez que si vous êtes à deux doigts de la mort, la console ne se gène pas pour vous faire une petite sauvegarde automatique pour vous empêcher de reseter et recommencer. Tous ces points rendent les trajets supers stressants par peur de perdre son matos et se retrouver à l’Abri avec un nouveau personnage complètement nu. On se retrouve parfois à faire plusieurs allers-retours à l’Abri pour remplir son stock de munitions et de soins.
Pour éviter ce problème des trajets trop long, il y a la possibilité de se déplacer instantanément d’une zone à une autre par des bouches d’égouts. À chaque fois que vous explorez une zone, c’est le soulagement de trouver ces « warp zones » pour pouvoir revenir à l’Abri rapidement et refaire le plein avant de continuer plus loin.
Le jeu vous propose deux modes de difficultés, le premier vous permet de jouer avec une infinité de survivants et l’autre ne vous donne pas le droit à l’erreur : soit vous finissez le jeu sans mourir une seule fois soit vous repartez à zéro. En effet, si vous reprenez votre dernière sauvegarde le jeu ne pourra plus la charger. C’est sadique jusqu’au plus haut point, mais ça permet de se rappeler de nos anciens jeux sans sauvegardes, car une fois le Game Over arrivé c’était le même chose.
Une fois le mode solo plié, vous pouvez vous attaquer à un mode multijoueurs. L’un joue le rôle d’un survivant avec un pad classique et donc aucun recours la tablette de survie. Les commandes restent les mêmes. Son but sera essentiellement de suvivre à des assauts de zombie envoyés par l’autre joueur avec le Gamepad.
Musique et sons
Pour pouvoir accentuer le coté stressant du genre, le jeu ne possède évidemment pas de musiques de fond. On parle plutôt d’une ambiance sonore pour aider le joueur à rentrer complètement dans l’univers du jeu. On a droit à des gémissements et autres bruits inquiétants au loin pour nous mettre dans une ambiance plus que morbide.
Lorsque votre personnage aperçoit un zombie, il pousse quelques cris de peur. Lorsque celui-ci se dirige vers lui, on l’entend gémir et cela s’accentue lorsqu’il est en train de tabasser un zombie avec la batte. Tous ces détails permettent de rentrer plus facilement dans la peau de votre personnage et de ressentir se qu’il vit actuellement. Tout ça pour rappeler que l’on joue un personnage qui n’est pas un super soldat bien balèze mais bien un antihéros.
En bref…
HISTOIRE : 10/20
Une histoire de virus qui a transformé tout le monde en zombie à cause de ces fichus scientifiques qui se prennent pour Dieu, du classique dans le genre. En gros c’est Resident Evil 2 revisité.
GAMEPLAY : 16/20
Le contrôle au Wii U Gamepad peut paraître déroutant au premier abord mais on s’y fait vite, et l’ensemble reste très maniable. Le Gamepad apporte vraiment des idées nouvelles facilitant l’immersion comme la gestion du sac à dos en plein jeu. Pour le reste il s’agit clairement d’un survival-horror qu’on attend depuis un bon moment et non un bête jeu d’action. La plupart des zombies étant très difficiles à tuer, la patience est vraiment le seul moyen de vous permettre d’arriver jusqu’au bout du jeu. Le seul reproche reste la durée des chargements qui reste le gros point noir de ce jeu.
GRAPHISMES : 15/20
Si on le compare aux dernières productions actuelles et en cherchant la petite bête sur chaque détail technique, oui, le jeu accuse un petit retard. Cependant, l’univers reste bien retranscrit et c’est là l’essentiel, surtout que le jeu demeure dans sa globalité très sombre sur plusieurs plans. L’ensemble reste tout de même soigné.
MUSIQUES et SONS : 17/20
Genre oblige, c’est plus une ambiance sonore qui sera à évaluer. Immersion totale du joueur en lui faisant ressentir la peur par l’intermédiaire de son avatar. Chaque bruit sera donc pour le joueur une alerte.
DUREE DE VIE : 12/20
Le jeu n’est pas spécialement long, une bonne dizaine d’heures est nécessaire pour le boucler une première fois. L’inconvénient avec ce genre de jeu, c’est qu’on l’apprécie lors de sa première partie avec l’effet de surprise et de découverte. Une fois le jeu plié une première fois, la rejouabilité est moins garantie.
MULTIJOUEURS et ONLINE : 10/20
Le multijoueurs permet de reprendre une partie du jeu du mode solo. Même seul vous pouvez très bien vous amuser à vous envoyer vous même une horde de zombies et à vous de résister. C’est dommage que ce mode ne soit pas jouable en ligne. Pour le online en général, vous pouvez juste accédez aux classements des autres joueurs, comme celui qui a terminé le jeu le plus vite avec le moins de mort possible. Le jeu sera à connecter avec un compte Uplay de chez Ubisoft pour obtenir quelques bonus supplémentaires.
Note Finale : 17/20
ZombiU est un véritable survival-horror, genre qui a pourtant du mal à revenir sans y lâcher une bonne dose d’action. Les développeurs de chez Ubisoft ont pris soin de reprendre les bases apportées par les premiers Resident Evil ainsi que les idées du jeu Zombi pour faire un savant mélange de tout ça. De plus, il s’agit d’un des premiers jeux originaux et exclusifs à la Wii U, utilisant pleinement les capacités du Wii U GamePad. Ce dernier apporte des idées plus qu’intéressante pour les jeux à venir et surtout en termes d’immersion. Vivement un 2 pouvant pallier à ses quelques défauts.
Kayin