6 ans qu’on l’attendait! Il est enfin de retour !
Cette longue attente aura-t-elle porté ses fruits (c’est le cas de le dire, sur une île tropicale…) ?
Est-ce là un « Mario 64 2 » ? Réponse à la fin de ce test…
Histoire
La princesse Peach a été enlevée par Bowser et…. Hein quoi ? Ha c’est différent cette fois ? Et donc comme ça, Mario et ses potes sont partis se dorer la pilule sur l’île Delphino, endroit paradisiaque célèbre pour sa luminosité ? Ha oui, mais un méchant pas bô se joins à la fête pour taguer toute cette belle île et voler ses 120 soleils ! En plus, c’est le portrait craché du moustachu… Qui doit tout nettoyer, armé d’une pompe à eau…
Personnages
Mario : Notre héros, beau, grand, sentant bon le sable chaud (je m’égare) Armé de son J.E.T tout droit sorti des usines Tastroff (toute ressemblance avec Luigi’s Mansion est… parfaitement normale) Le voilà à nouveau réquisitionné par Miyamoto pour une aventure de fooooolie! He l’plombier, tu devrais demander une augmentation!
Peach : La princesse, pour une fois présente, armée d’une… Ombrelle pour se protéger des coups de soleil… Heu bon très bien tant mieux !
Papy Champi : (Quel nom débile) Un Toad avec une moustache blanche (décidément il aime bien ça les moustaches Shigeru) conseiller de la princesse (En quoi peut-il la conseiller ? Tennis ou Golf ? Hum…).
Antimario : Le méchaaaant… Qui est-il ?! D’où vient-il ?! Formidableuh roboooot des temps nou… Oups excusez-moi, c’est Goldorak ça… Bref on ne sait rien de lui, à part qu’il aime bien taguer tout partout avec un pinceau magique…
Yoshi : Ui ui uuuuuuh! He is back! Le gentil dino tout mimi est de retour pour aider Mario… Ch’est meugnon…
Gameplay
Ceux qui voulait des similitudes avec Mario 64 vont être servi : le principe est exactement le même, à cela près qu’on recherche maintenant les cent vingt soleils volés par l’Antimario, dans sept mondes (deux fois moins que dans le Mario précédent) possédant chacun huit épreuves avec un soleil à la clé, et trois autres cachés. De plus une petite nouveauté : chaque monde possède trente pièces bleues, et il en existe en tout deux cent quarante dans le jeu ! Lorsque vous en avez dix, vous gagnez un soleil… Simple, mais dur de toutes les avoir !
Parlons des épreuves : tout comme dans Super Mario 64, le titre de chacune d’elles vous donnera un indice pour la terminer. Mais la difficulté n’est pas bien élevée, car dés l’entrée en niveau, des panneaux, et la caméra, vous indiquent le chemin à suivre jusqu’à l’emplacement d’un soleil…
D’ailleurs, coup de gueule : QUE CE QUE C’EST QUE CES CAMERAS ?! Elles ne se placent jamais au bon endroit. Vous êtes en pleine opération délicate, vous allez sauter… Ça y est vous sautez… Et PAF ! La caméra se plaque derrière un mur, on voit plus rien, Mario tombe et il faut recommencer !!! £$¤%µ ! Laikiu est en grève ou quoi ?
Vous l’avez compris, vous vous surprendrez souvent à insulter cette %$£*µ de caméra.
A part cet énorme défaut majeur, que peut-on dire ?
Et bien mes chers amis, comparons donc SMS (Super Mario Sunshine, pour les glandus qui suivent pas) à Mario 64. Déjà, malgré le JET, peu d’innovations sont notables. (Voir plus haut, le principe totalement identique) On peut même constater que l’impression de liberté est beaucoup moins présente : de nombreux mouvements ou sauts, ont été supprimés, et de plus, les niveaux ont été bien rétrécis ! On peut également regretter l’absence d’une vue subjective (nous n’avons droit, une fois de plus, qu’à une vue rapprochée derrière le plombier) Et les passages sous-marins me direz-vous ? Moyen moyen, Mario nage difficilement ! Une déception de plus… Ouin…
Quant au J.E.T, vous pourrez l’utiliser de différentes manières :
– Le jet normal, lorsque Mario lance son karsher en marche
– L’ Aerobuse, qui vous permet de voler pendant 5 secondes lorsque vous ouvrez un bloc bleu -vous bénéficiez de ce bust dés le départ (sur ce même bloc, toute ressemblance avec la tête du professeur K.Tastroff est parfaitement normale)
– Le Tubrobuse, qui vous permet de foncer à toute allure, lorsque vous ouvrez un bloc gris
– La Catabuse, qui vous peut vous propulser très haut, lorsque vous ouvrez un bloc rouge
Quelque satisfactions interviennent tout de même dans votre aventure : de petits mini-niveaux, 100% plate-forme, sans le J.E.T., bien sympatoches, seront présents dans tous les mondes… La présence de Yoshi également, ajoute un peu de piment au jeu, même si il ne sera pas toujours accessible, et rarement utile. En plus, son saut est parfois un peu difficile à contrôler.
On peut apprécier le nombre de personnages secondaire, avec qui vous pouvez vous taper la discut’, qui est largement supérieur à celui de Mario 64 ! Vous serez très rarement seul, perdu au beau milieu de ce monde hostile et sans pitié…
Graphismes
Qualifions-les d’un seul mot: MA-GNI-FIQUE! jamais l’eau n’avait été aussi bien modélisée, et on voit même Mario se salir, à force de patauger dans le liquide douteux, laissé par l’Antimario… Des scènes cinématiques bien sympas viendront vous chatouiller la rétine…
Un détail amusant : plus vous récupérez de soleils, plus l’île Delphino recouvre sa luminosité d’antan. Ainsi, afin de reposer vos yeux, un habitant de l’île peut vous prêter des lunettes de soleil très chics pour adoucir la lumière sur l’écran ! Très sympa.
Mario et ses amis n’ont pas des formes très réaliste, mais ont pourtant été designés habilement et soigneusement, le résultat mérite simplement l’admiration !
Musiques et sons
Ouais. Bon. Comment dire ? Les musiques des mini-niveaux, remix du thème de Mario sont très bien foutues, mais c’est un remix… les autres ne sont pas trop trop mal, mais un peu fades… Pour un Mario en tout cas. C’est bien dommage…
Moi qui avait littéralement adoré la musique des crédits de Super Mario 64 et des autres, me voilà déçue, 6 ans après, par celles de Mario Sunshine !
Quant aux scènes cinématiques, elles bénéficies d’un doublage en anglais des personnages, avec en plus un sous-titrage. Sympathique nouveauté, même si on regrette que Mario ne parle jamais ! Il a pourtant une voix trop marrante… Ha la la… Link, Mario… Miyamoto préfère les héros muets ou quoi?
Durée de vie
Terminer le jeu au minimum ne devrait pas vous poser de problème, les énigmes sont la plupart du temps loin d’être insurmontables, et les boss assez répétitifs. En revanche terminer le jeu à 100%, trouver toutes ces foutues pièces bleues bien cachées, va vous prendre un certain temps !
Je vous déconseille de vous arrêter à la première impression que vous laissera le jeu lorsque vous aurez dans les 70 soleils, il peut encore vous réserver des surprises… Faut jouer pour comprendre !
En bref…
Comme vous avez pu le lire, Mario Sunshine possède de nombreux défauts. MAIS : il reste drôle, nostalgique, magnifique et passionnant malgré ses tares… Il est donc en somme un hit, mais décevant, POUR UN MARIO ! Je dis bien « pour un Mario » car un Mario est normalement, et logiquement, synonyme de chef-d’oeuvre, terme peut être légèrement discutable pour Mario Sunshine.
Scénario : 13/20
Pour une fois, il avait l’air travaillé. Pourtant vous verrez qu’il ne l’est pas tant que ça, et c’est finalement un p’tit peu décevant !
Gameplay : 12/20 Dans tes dents !
Foireux et ses caméras douteuses… C’est le gros point noir de Mario Sunshine !
Graphismes : 19/20
Le sublime point fort (l’unique ?) de ce jeu valait bien cette note.
Musiques : 15/20
Parfois fades, parfois entraînantes !
Durée de vie : 14/20
Le jeu est difficile à terminer à 100%.
Note finale : 15/20
Super Mario Sunshine n’est pas le Mario rêvé que tout le monde attendait depuis toutes ces années !
On attendait un « Mario 64 2 ». Ainsi pour le principe, nous avons été servi, mais pour ce qui est du reste… La fierté de la N64 reste bien supérieur à notre nouveau jeu en matière de Gameplay, de difficulté, d’impression de liberté et est également beaucoup plus accrocheur. SMS ne vous époustouflera pas autant que son immortel prédécesseur, il laisse une impression de « déjà vu » malgré ses quelques innovations. D’ailleurs, trouverons-nous un jour un Mario qui saura dépasser Mario 64 ? Supposons que Miya’-san ait voulu faire perdurer son chef-d’oeuvre sur une île tropicale, mais cela à un peu raté… Pour l’instant, la réponse à ma question ne peut-être que négative…