La bête nichée dans son coin regardait le gars avec ses yeux globuleux… Lui, il ne voyait rien, il était bien trop occupé à surfer sur des sites porno. La bestiole se dirigea lentement vers lui pour finalement l’atteindre et lui monter dessus… Sa frayeur fut sans pareil, et ses cris retentirent dans tout le bâtiment. Le problème est qu’il était tout seul, le reste du staff de la Sonic Team était en réunion pour trouver quel nouveau concept ils pourraient intégrer pour le nouvel épisode de leur mascotte. Mais la bête était là, horrible, et même si il avait réussi à l’envoyer balader à l’autre bout de la pièce, il savait qu’elle allait récidiver. Il prit alors son portable et appela ses deux meilleurs amis : Akari Hiyamiharokanigasawa qui était doté d’une force incroyable, et Yamamoto Kaderape qui lui était un aviateur dans l’âme. Ils débarquèrent rapidement, et le gars avec l’aide de ses deux meilleurs amis combattirent le mal et mirent fin au règne despotique de l’araignée. De cette aventure absolument palpitante est né le concept de…
Histoire
Avec les Sonic Adventure, la Sonic Team nous a habitué à un scénario particulièrement recherché. Le deuxième opus l’était d’ailleurs beaucoup beaucoup, avec une histoire captivante qui tournait autour de Shadow, est-il l’espèce suprême ou non, d’où vient-il, qui est-il vraiment et aime-t’il les gâteaux au chocolat. Bref, tout un tas de questions existentielles dont la majorité trouvaient un semblant de réponse à la fin. Ben wi, la Sonic Team ils se sont dit « Si ça marche, et ben on a un super fil conducteur! » et résultat, ils ont pas tout dit. Boooouh les méchants !
Et bien là, contrairement aux Sonic Adventure ou à Sonic Battle, le scénario est presque aussi vide que la tête de KooZ. Non pas qu’il n’y ait aucune histoire, c’est juste que le scénario est assez… euh…. rudimentaire ?
Comme vous devez le savoir, il y a quatre équipes dans le jeu que je vous présente avec des z’images tiens (le premier qui me dit que ce sont les mêmes que dans ma preview sera de corvée de vaisselle).
Je rentrerai dans les détails de ces formations plus tard (quand vous serez endormi et que vous comprendrez plus ce que vous lirez pour être exact). Chacune de ces équipes a donc sa petite histoire qu’elle est un peu intéressante. La Team Sonic veut aller latter la nouvelle arme ultime de Eggman, la Team Dark est à la recherche de vengeance ou de réponses, la Team Rose veut retrouver des animaux stupides (Froggy et Chocola, le frère de Cheese, le Chao de Cream), et la Team Chaotix, une agence de détectives dans Sonic Heroes, est contactée par un client pour effectuer une mission. Bref, que des histoires bidons qui sont juste des prétextes pour vous faire jouer.
Enfin bidon bidon… L’histoire de la Team Dark est particulièrement intéressante, on apprend plein de trucs sur Shadow c’est sympa ça. Enfin nan, on apprends rien en fait, ça complique l’histoire c’est tout. Mais c’est bien, comme ça on se pose plein de questions, pis on saoule tout le monde avec ses spéculations, et comme ça on se retrouve sans-amis en moins de deux, et tout ça grâce à Sonic Heroes. Vive la Sonic Team !
La Team Chaotix dispose d’une très bonne histoire aussi. On se demande jusqu’à la fin du jeu qui est ce mystérieux client. Puis en plus, durant le jeu, y’a pas mal de blagues qu’elles font rire, alors c’est cool ^^.
En fait, tout est dans l’ambiance du jeu. Je veux dire, les graphismes, la bande son et les voix font que ce titre n’est pas aussi plat qu’un jeu P$X de la gamme platinium. Mais j’y reviendrai plus tard.
Gameplay
Le gameplay de Sonic Heroes est assez particulier, comme vous devez le savoir vu le bruit que ça a fait. En effet, vous contrôlez non pas un mais trois personnages : un rapide, un fort et un qui sait voler. Vous devez donc utiliser les capacités de vos trois personnages pour parvenir à la fin des niveaux, mais ça, vous vous en seriez douter non? Je dis ça parce que bon, penser que les deux zigotos qui vous suivent sont là pour faire joli, c’est un peu crétin quoi ^^ (Aaah, DDD a dû y penser alors). Le personnage rapide sera utilisé pour les passages où la route est claire et qu’on peut aller à toute berzingue (60% du jeu au moins), le personnage fort pour péter leur p***** de g***** à ces e******* de robots de ce c****** d’Eggman ou alors juste pour casser des murs (30% du jeu), et le personnage volant pour atteindre des espaces un chouilla trop haut, ou bien pour péter la tronche aux méchants robots (10%).
Bref, le jeu est axé sur la vitesse et l’action comme tout bon Sonic qui se respecte, mais en plus mieux que d’habitude. Parce que oui, ce Sonic est une tuerie infernale, une explosion nucléaire dans votre NGC, un des meilleurs épisodes de la série à mon goût. Et c’est d’autant plus étonnant que c’est un épisode 3D, et que les versions 3D de Sonic sont réputés pour leur coté pas terrible (Sonic Jam n’est pas un vrai Sonic, Sonic R a une maniabilité un peu/beaucoup/énormément pourrie (rayer la mention inutile), Sonic Adventure est sûrement celui qui s’en sort le mieux mais est techniquement ridicule, et Sonic Adventure 2 est un navet uniquement sauvé par son histoire et les scènes de Sonic/Shadow).
Le jeu se déroule à la façon des Sonic de la Megadrive : deux niveaux bien speed puis un boss. Bref, que du bon !! On peut également noter le retour des émeraudes du chaos à récupérer dans les Special Stage. Malheureusement, elles ne vous donneront pas le droit à vous transformer en Super Sonic quand vous voulez, elles vous débloqueront autre chose de très rigolo quand même…
Le jeu va vite, très vite, ultra vite même. Certaines scènes font passer F-Zero GX pour une balade avec mémé tellement ce jeu est d’une rapidité rapide (mmmh…). Il suffit de voir nos héros débouler à toute vitesse sur les rails de Rail Canyon pour comprendre qu’on a à faire à un des jeux les plus rapide de tous les temps, si ce n’est le plus rapide. Alors vous vous demandez si la maniabilité ne pâti pas d’une telle vitesse hein mmh ? Mmmh? Je le savais bande de sacripants, j’vous avais vu venir !
Et bien disons que c’est mitigé la maniabilité. Les différentes actions des personnages s’effectuent le plus naturellement du monde, et dès la fin du premier niveau on contrôle nos trois héros comme si on était né avec ce jeu. Le vrai défaut du jeu vient du stick qui est beaucoup trop sensible, mais alors beauuuuuuuuuuuucoup trop. Il suffit de le bouger d’un chouilla de millimètre de crotte de mouche microscopique de trop pour que le personnage s’en aille à toute berzingue voir ailleurs si vous y êtes. Alors bon, ce n’est pas trop gênant vu que le jeu est plutôt « Je cours comme un malade et quand y’a des méchants je tire partout », mais dans d’autres scènes… Ouille ! Il y a notamment des moments où il faut tomber à tel endroit pile poil, et que si tu te plantes tu recommences depuis le début du niveau.
Et c’est qu’ils sont longs les niveaux ! Ooooh que oui ils sont longs ! Hein qu’ils sont longs les niveaux ? (on dirait que je parle à mon chien tiens ^^). Le plus court que j’ai dû faire, c’est avec la Team Rose (cette équipe dispose des niveaux les plus court et les plus facile) et devait durer 4min, c’est pour vous dire ! Généralement, ça tourne autour d’une dizaine de minutes. Mais certains niveaux, notamment avec la Team Dark, durent jusqu’à un quart d’heure !! Alors vaut mieux pas mourir. Enfin, y’a des points de sauvegarde, mais ça fout les boules quand même quoi.
Bref, un gameplay rapide et nerveux servi par une maniabilité au poil, quoi qu’un peu trop exigeante par moments, mais rien de grave.
Musiques et sons
Du tout bon ou presque. Mais donner la conclusion avant d’en parler, c’est vraiment pas très intelligent de ma part. Ca vous a pas étonné vous je pari hein? Tsss ! Bon alors j’vais parler point par point.
Parlons du moins bon : les musiques. Déjà, les thèmes du jeu chantés sont loin d’égaler les thèmes des deux autres Sonic Adventure. On a le droit à un rock acidulé qui tend tantôt vers la musique n’eklektique (le thème de la Team Dark : « Ouuuii ooolllee deeennssseee iinneee faaaïeeeuureeee »), tantôt vers le Britney Spears (le thème de la Team Rose : « Zeeee mooooooooouun iizzzee shiiiiniiing foooreeee iooouu ») et des fois un peu vers le rap (le thème de la Team Chaotix : » Kaaaummoonneee fooooreee zeeee raïdeeee !! »). Bref, disons que c’est bien mais pas terrible (surtout le thème de la Team Rose (mais ça m’empêche pas de l’écouter ^^ « Zeeeeeeeee mooooooouuuuneeeeeeeeeee !!! »)).
En ce qui concerne les mélodies du jeu en lui-même, elles sont dans l’ensemble très bien, notamment celle d’Ocean Palace, ou bien de Power Plant. Mais certaines sont une véritable catastrophe pour les oreilles, la musique de BINGO Highway en tête. De toute façon, j’aime pas le niveau tout court, alors comme ça tant mieux ^^ Mais bon, on est quand même très loin des cacophonies horrible des Sonic Advance (rien que pour les ziks je hais ces deux opus de la GBA).
Les bruitages sont quant à eux excellent. On retrouve les « ting » habituel des anneaux de Sonic (on aurait pu se retrouver avec le « chprouing » de Sonic 2 Game Gear/Master System !!), la Team Rose se voit affublé du « pouit » quand on saute (mais pas fort du tout), puis les ennemis font des bruits comme « boum » « ratata » et tout ça quoi. Mais coté bruitage, le must du must c’est quand même Casino Park et BINGO Highway. Parce que bon, j’ai beau détester ces deux niveaux de Casino, coté bruitages on ne peut qu’être nostalgique à fond les bananes : c’est bien simple, ils ont repris les même bruitages que dans Sonic 2 Megadrive.
Donc quand on passe dans une machine à sous, ça fait le même bruit. Les bumpers aussi, ainsi que les trucs qui vous lancent qui font « tchak tchak ». Et puis aussi, vous vous rappelez des ptits trucs verts que quand on allait dessus ils devenaient orange puis rouge pour finalement disparaître avec leur ch’tit bruit « toudou » qui était tout doux d’ailleurs. Bah ils ont remit ces trucs là avec le même bruitage !! Que du bonheur donc.
Un dernier point crucial du jeu : les voix. Les personnages passent en effet le plus clair de leur temps à papoter, et c’est plus mal. On rentre vraiment dans l’univers de Sonic, et on se sent vraiment à fond dedans quoi (wesh). Ca me rappelle un peu Sonic Battle où les personnages n’arrêtent pas de dialoguer aussi : ça nous immerge dans le jeu d’une façon incroyable, et on se prends rapidement d’amitié pour chacun des personnages, pis on veut savoir ce qu’il va se dire !!
Bon par contre, le groooooooos bémol c’est que les voix sont en ricain, et pour certains personnages, c’est une véritable catastrophe, comme Knuckles, Big ou pire encore : Tails. Ca a beau être mon chéri ‘cui la, dans Sonic Heroes j’ai envie de le voir mourir dans d’atroces circonstances. L’entendre dire « Ooooh, my head’s spinnin’! » pour la trouzmillième fois avec sa voix aigu, nasillarde et qu’en plus le mec il a le nez bouché (je vous laisse imaginer le résultat), c’est une horreur ! Moi j’vais aller porter plainte chez Sega pour harcèlement auditif. Même que wai.
Graphismes
Je fais une petite incursion dans le test de Fry, moi le grand Scritch, pour vous parler d’un point crucial de ce jeu : les graphismes. En effet c’était marqué au dessus, mais c’est vachement important donc je le met en valeur. Cette importance vient du fait que le dernier Sonic sorti sur GC, c’est-à-dire Sonic Adventure DX (courez lire mon test :-p), était relativement médiocre à ce niveau-là. Enfin, les graphismes venaient de la Dreamcast, et les bugs de la N64. Néanmoins c’était rigolo, ça nous plongeait en plein reuvaïvole (note de Fry : revival qu’il veut dire, j’ai mis du temps à la comprendre celle la ^^’…)
Mais il y en a qui aiment pas les bugs. Et comme d’hab ce sont eux que les développeurs ont écouté, beuheu. En effet, à part un tout petit gros bug dans le premier niveau, je n’ai pas vu grand chose d’horrible. Bien sûr il arrive que la caméra déconne un brin, assez souvent d’ailleurs, mais on ne voit pas trop le merveilleux fond bleu infini (je suis un poète incompris) auquel on avait droit dans SADX ^^.
Au niveau des graphismes même, les purs et durs, et bien c’est bon mais sans plus. Fallait pas s’attendre à des merveilles non plus, c’est un titre multi-plateformes, mais bon il est évident qu’on peut faire de meilleurs choses sur GC. Donc ouais, tant qu’on s’attarde pas trop sur les décors ça va ^^ Par contre si vous aussi vous faites partie de la secte des boulets homologués qui réclament des persos bien ronds, ben c’est raté…
L’ambiance quant à elle se rapproche vachement des Sonic en 2D, c’est-à-dire que vous retrouverez avec joie les petits carrés constituant le sol dans les premiers niveaux. Voui, les mêmes qui ont fait la joie de vos parents et grands-parents, cool ! On retrouve aussi le niveau du casino, qui ressemble fortement à celui de Sonic 2 ! Et pis voilà, le truc c’est que la Sonic Team aurait pu innover un brin. Parce qu’à part l’usine et la maison hanté, ben on connaît déjà bien les différents environnements comme le canyon et tout et tout.
Au niveau des persos ça dépend. Déjà on peut voir dans les cinématiques (qui sont d’ailleurs vachement belles, mais on s’en fout, bandes de playeux puériles, grumble !) que la Sonic Team n’a toujours pas pris les cours d’animation de la bouche qu’on lui avait donné. Parce que bon, je sais pas à quoi y ressemble dans leur studio, mais si ils ont tous la bouche qui fait les ¾ de la tête, ben voilà quoi. Dés qu’on a un agent infiltré à notre solde on vous en dit plus ^^.
Mais sinon le design général est bon, Sonic a une fois de plus changé, Knuckles et Tails restent les mêmes, Shadow aussi (Fry : mmh, le design a pas changé mais…), et Cream et Amy aussi. Par contre on retrouve cette erreur de Big, et on découvre aussi le nouveau look de Rouge, qu’est nul (Fry : Moi j’aime bien ^^), et Omega, qu’est moche (Fry again : il a la classe moi je trouve !).
A part ça, l’animation est fluide, à part pour le mode 2 joueurs qui est horriblement saccadé. M’enfin on se dit ça, mais en même temps suffit de voir celle de la version P$2 (même en solo quoique beaucoup moins) pour se dire qu’on est pas si mal lotis ^^.
Les modes de jeux
Et oui, dans sa quête de bonté universelle, la Sonic Team a décidé qu’on pouvait jouer à son jeu. Il fallait donc trouver un moyen de faire entrer le joueur dans une partie. Les plus hautes sphères de notre planète (les ballons météo^^) décidèrent donc qu’on allait créer des modes de jeux, ce qui leur valut une trentaine de prix nobel.
On trouve donc différents modes de jeux, et malgré ce que vous pouvez penser, cette rubrique sert à quelque chose vu qu’on va aussi y parler de durée de vie. Tout d’abord, on trouve les options dans lesquelles vous pourrez réfléchir à votre avenir, et ce genre de trucs, tout en réglant des choses inutiles. On peut choisir la langue du jeu même si les voix restent toujours anglaises, donc voilà.
Ensuite on trouve le menu spécial où vous pourrez regarder les cinématiques du jeu, sachant qu’il faut finir le jeu avec une team pour en voir les cinématiques, mais aussi écouter les musiques du jeu.
Ensuite on trouve évidemment le mode 1 joueur, lui-même divisé en trois-parties, plus une cachée. La première partie est le mode histoire dans lequel vous choisissez une team puis vous finissez les niveaux reliés par le scénario, ‘fin ça dépend ^^ Sachez qu’on peut choisir une team, et en commencer une autre si on en a marre, tout en gardant les données de la 1ère.
Ensuite on trouve le mode défi, dans lequel vous pouvez rejouer les divers niveaux du jeu avec l’équipe que vous souhaitez pour améliorer la note que vous recevrez à la fin de chaque niveau (sachant que E c’est normal, et A c’est que vous avez eu de la chance ;-P (ndFry : t’es vraiment nul Scritch, moi j’ai souvent des A :p). De plus, pour chaque niveau on trouve un challenge supplémentaire comme finir en un certain temps, ou battre 100 ennemis. Ce challenge est différent selon l’équipe que vous choisirez pour le faire, donc voilà.
On trouve aussi le mode guide (grande traduction que voilou^^) qui permet de se familiariser avec le gameplay du jeu. Il faut néanmoins savoir que le scénario de la Team Rose vous oblige à passer cet entraînement, donc pas besoin de le faire depuis le menu, sauf si vous n’avez acheter le jeu que pour cet entraînement, ce qui est un choix respectable quoi qu’on en dise. Le mode 1 joueur en général vous fera tenir de nombreuses heures devant votre écran, sachant qu’une fois le mode histoire fini, il vous faudra obtenir tous les emblèmes du jeu, puis tous les ranks A du jeu , ce qui n’est pas un travail de fiotte. De plus un nouveau mode se débloquera une fois tous les ranks A obtenus, et vu que je n’en suis pas là pour des causes techniques évidentes, je ne vous dirai rien dessus…
Enfin, il y a le mode 2 joueurs qui jouit de l’animation la plus pourrie que j’ai vu jusqu’à maintenant. Quoique nan, c’est méchant de dire ça, faut pas oublier qu’Atari sort aussi des jeux sur GC > 😀 Ce mode 2 joueurs est franchement nul, je veux dire qu’on ne s’amuse pas vraiment avec. Le mode course est gâché par l’animation, et est mal foutu, et les modes qu’on débloque au fil du jeu (20 emblèmes le mode) sont assez nuls eux aussi. M’enfin moi il m’en reste 2 à débloquer, mais à part le mode bataille il n’y a vraiment rien à voir.
Donc on ne peut pas vraiment dire que ce mode peut allonger la durée de vie, mais elle n’en avait pas franchement besoin ^^.
Traduction
Je voulais faire une partie comme ça histoire de me marrer un peu. Mais si, vous allez voir que c’est marrant !
Bon ok, la traduction, elle est plusse mieux que dans Sonic Adventure 1&2 (ça va être dur de faire pire), mais il y a encore des énormités. Par exemple, ça dit « Data copied » et c’est traduit par « Code génétique copié ». Ou encore, y’a Big qui sort « Feelin’ good » et c’est traduit par « Ça fait du bien par là où ça passe »…..
Merci, on s’en serait bien passé -_- …
Mais LE truc qui m’a fait exploser de rire, c’est quand la Team Chaotix arrive dans Casino Park. C’est un endroit extrêmement éclairé (normal pour un casino), et Espio dit : « Where there is light, there is shadow… Be carefull », soit « Là où il y a de la lumière, il y a de l’ombre… Faites attention ». Bref, une phrase qui fait staïle quoi que un peu ridicule.
Et ben ces boulets de traducteurs ont traduit par : « Il y a de la lumière, Shadow ne doit pas être loin… Faites attention ». Alors là… Là… Celle là, on me l’avait jamais fait ! Surtout qu’ils viennent de péter la tronche à la Team Dark juste avant, et quand bien même ils devraient revenir, ils n’ont pas eu le temps de se présenter (Salut comment ça va? La forme? En forme de quoi ! Mwahahaa !!).
En bref…
Scénario : 17/20
On est bien loin des scénario de Sonic Adventure 1/Sonic Adventure 2/Sonic Battle, mais c’est bien quand même, surtout pour la Team Dark, pis pour la Team Chaotix aussi. Le déroulement du jeu en lui-même est captivant : les personnages ne cessent de parler, ce qui nous met dans l’ambiance et nous captive.
Graphismes : 15/20
Et encore, c’est bien parce que c’est Sonic et que ça joue la carte de la nostalgie Megadravienne. Parce que bon, c’est graphiquement digne d’une P$2, et pour cause, le jeu a dû être fait pour que ça passe sur les trois consoles, donc bon… Coté animation, c’est nickel, sauf en mode deux joueurs où.. euh… on parle d’autre chose?
Gameplay : 18/20
Un stick un chouilla trop sensible fait que la maniabilité du jeu n’est que presque parfaite. Pour le reste, on prends les choses en main assez rapidement (eeeeuh… sans sous-entendu que je dis ça hein !).
Musiques et sons : 17/20
Des ziks qui vont du bien au carrément insupportable, même si pour ce dernier ça dépendra des goûts. Des bruitages qui jouent la carte de la nostalgie, les personnages qui parlent tout le temps, vous aidant ainsi à être dans l’action à 100%.
Durée de vie : 18/20
Personnellement je mettrais beaucoup plus, mais faut savoir rester objectif dans la vie (ahem !). Il y a au moins cinq heures de jeux par Team, plus les émeraudes à récupérer, et enfin les stages à refaire avec des objectifs plus corsés, plus le mode deux joueurs si vous accrochez (amen)… Vous en avez pour un bout de temps ! Et puis, se refaire une ch’tite partie de temps en temps, ça fait de mal à personne.
Note finale : 18/20
Sonic Heroes est un des meilleurs Sonic à mon goût. Je le place presque au même niveau que Sonic&Knuckles (mon frépéré) ou bien Sonic CD (mon autre frépéré). Je dis « presque » parce qu’un stick trop sensible, des ziks pas totalement glop ou encore une caméra un ch’tit peu trop capricieuse par moments enlèvent à Sonic Heroes sa place de jeu parfait pour se placer à quasi-parfait. Mais ne vous inquiétez pas, ces défauts ne sont que mineurs !! C’est juste que moi, j’adore râler, alors je râle ^^ Enfin bref, Sonic Heroes est une tuerie infernale avec quelques petits bugs, mais rien d’effrayant.