Joli rebondissement suite aux récentes fuites concernant la Nintendo Switch ! Les images ont vite tourné sur le web, et je vous en avais parlé ici mais également là : un membre du forum NeoGAF avait réussi à se procurer « légalement » une Nintendo Switch et avait partagé aussitôt une vidéo d’une mise en route de la console.
En parallèle, d’autres fuites ont permis de voir un déballage de la console, ainsi que son allumage également. D’autres sites ont carrément publié des comptes-rendus de la dissection de la Switch, qui a été sauvagement démontée aussitôt pour voir ce qu’il y avait dedans…
Mais d’où viennent ses consoles soi-disant légales ? IGN a appris hier de la part de Nintendo que les consoles avaient tout simplement été volées !
Plus tôt cette semaine, des individus ont prétendu avoir acheté en avance un petit nombre de Nintendo Switch auprès d’un revendeur non-identifié. Nintendo a constaté que ces unités avaient été volées lors d’un incident isolé, par des employés d’un distributeur américain, et une des consoles a été revendue illégalement. Les individus impliqués ont été identifiés, renvoyés de leur poste et ont été placés sous enquête judiciaire par les autorités locales.
BIM ! C’est sûr, désormais, Nintendo ne peut pas empêcher les informations de circuler. Et quand bien même, tant pis : nous n’avons appris en avance que des éléments qui, au pire, seront publics le 3 mars, et au mieux, auraient déjà dû être annoncés en grande pompe, comme le fait que les téléchargements soient liés aux comptes. D’ailleurs, les vols auraient certainement eu lieu malgré tout, mais la fuite d’information aurait-elle eu lieu si Nintendo avait communiqué en profondeur sur sa console, au lieu de procéder par touches timides de temps à autre ?
Bref, les mecs doivent désormais se manger les doigts, en attendant que la justice ne tranche : pour une petite exclusivité temporaire, la conséquence pourrait être lourde…