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Bloody Roar Primal Fury

Le

par

Premier jeu de combat digne de ce nom à sortir sur la NGC, bloody Roar Primal Fury n’est en fait qu’un « remix » du jeu déjà sorti sur d’autres plates formes… Cependant, il s’agit d’une version améliorée, comportant notamment 2 personnages supplémentaires…
C’est donc à bras ouverts que l’on peut accueillir ce jeu ayant fait ses preuves ! En revanche, nous ne tolérerons pas dans ce test les moindres petits écarts, puisque adapter un jeu déjà méritant ne peut se faire que dans le bon sens… en clair, ça a intérêt à être bien foutu !!
Action 😉

L’histoire

Nous sommes dans une période indéterminée. Les humains et les Zoanthropes, possédant la faculté de se transformer en animaux voire en bêtes de combat, vivent en une apparente harmonie, dans un royaume créé conjointement par les deux races. Cependant, des rumeurs courent selon lesquelles des expériences seraient menées en tout illégalité afin de percer le mystère du zoanthropisme, à des fins plus que douteuses…

C’est dans ce climat de suspicion que va se dérouler le plus grand tournoi de combats zoanthropes où les meilleurs combattants vont s’affronter, tout en ignorant les dangers qui les entourent…

La sublime intro du jeu, façon manga, présentant les personnages se rendant au tournoi

Les personnages

Voici les zoanthropes bien décidés à réduire en miettes chacun de leurs adversaires. Ne vous fiez pas aux transformations apparemment étranges (un chat contre un éléphant ?!), chacune d’entre elle recèle des attaques uniques et redoutables… Chaque personnage possède deux costumes différents, et il est possible grâce aux cheats de combattre en mode grosses têtes par exemple…
Note : tous ne sont pas présentés ici… au cas où vous achèteriez le jeu il n’est pas nécessaire de vous gâcher la surprise ;o).


Alice : Cette jeune fille aux abords angéliques peut se transformer en lapin. Essayez avec le costume comportant un bonnet, vous verrez ;o). Notez le clin d’œil lapin blanc d’Alice au pays des Merveilles.

Bakuryu : Sous son apparence débraillée, avec sa cape miteuse et son minois de gosse, il s’agit d’un personnage assez puissant qui, changé en taupe, peut littéralement torpiller ses adversaires… Un excellent personnage qui convient aussi bien aux débutants qu’aux joueurs expérimentés. A noter que Bakuryu n’est peut être pas le seul personnage du genre dans le jeu… A vous de découvrir un de ses congénères assez proche … ;o).

Busuzima : Son allure déjantée et sa démarche traînante rappellent à elles seules son alter égo : le caméléon. C’est sans doute le plus bizarre de tous les personnages : il peut sous sa forme animale se rendre invisible ou changer de couleur à volonté… Bref, un barjo qui déconcentre facilement ses adversaires !

Chronos : Apparemment, il s’agit d’un prince et il semble être au centre de l’histoire du jeu. Sous son allure parfois efféminée (cf. sa manière de tourner sur lui même la main tendue et son « ahaha » poussif…) et sa transformation première en pingouin pataud se cache un redoutable phœnix en bête sanguinaire (transformation secondaire). Un de mes persos préférés, notamment car sous la forme du pingouin il est certes difficile à manier, mais relativement peu touchable du fait de sa petite taille… et puis le phœnix… quelle classe ;).

Gado : Son apparence patibulaire cache un combattant hors pair… surtout lorsqu’il est transformé en lion ! Mieux vaut alors éviter ses coups de pattes dévastateurs !

Ganesha : Apparemment un pote à Chronos (les vidéos d’histoire étant en anglais il n’est pas toujours très facile de tout comprendre :p. Mais nous en reparlerons plus loin) qui se change lui en éléphant. A déconseiller aux débutants, il n’y a pas plus dur à manier !

Jenny : Sans aucun doute l’un des personnages les plus maniables : très agile, cette femme se transforme en chauve-souris dès qu’elle le peut, vampirisant ses victimes et fouettant l’air de ses ailes… Il s’agit de mon personnage favori (avec Uranus), notamment à cause de son magnifique jeu de jambe souvent imparable. Et le cri de la chauve souris est drôlement bien imité :).


Long : Avec ses petites lunettes rondes, il paraît être l’intello du groupe… Méfiez vous de cet expert d’arts martiaux, une fois transformé en tigre, il pourrait bien vous en décoller une, d’autant plus qu’il est assez facile à manier !

Shina : Une fille qui a beaucoup de mordant… et pour cause son truc à elle est de se métamorphoser en léopard ! Ainsi, elle peut facilement rivaliser avec des gars comme Shen Long ou même Gado…

Shen Long : Encore un félin : tout comme son acolyte Long, lui aussi peut se transformer en tigre, mais blanc cette fois-ci (wow). Un personnage très esthétique et arrogant à la fois !

Stun : Bonne chance pour définir ce monstre résultat d’expériences génétiques un peu ballot mais puissant capable de se transformer en insecte monstrueux. Mieux vaut ne pas se frotter à un Stun dirigé par des mains expertes ! (il est conseillé aux débutants de ne pas commencer avec lui ;o).

Uriko : Si ses manches plus longues que ses bras et sa manie de marcher à quatre pattes vous exaspèrent, n’oubliez tout de même pas de lui donner une soucoupe de lait : en gentil chat tigré, Uriko ronronnera et griffera bien deux ou trois adversaires…

Xion : Élégant, avec un petit air dédaigneux, ce personnage se révèle très dangereux une fois transformé en une sorte d’insecte type mante religieuse d’acier prête à empaler ses adversaires… attaque redoutable !

Yugo : Il est censé être le personnage principal du jeu. Cependant, s’il est maniable et relativement puissant, il n’en est pas pour autant plus remarquable que les autres. Évitez quand même de le croiser les soirs de pleines lune… en loup sanguinaire, il n’épargne personne !

Les différents modes de jeu

On compte une demi douzaine de modes dans ce jeu. Cependant, ne vous leurrez pas, car les principes de base restent les même et seuls quelques détails peuvent changer d’un mode à l’autre ! Enfin, il s’agit tout de même d’un jeu de combat « classique » alors il ne fallait pas s’attendre à beaucoup d’innovations ;o).

Arcade : Le mode de base, permettant le jeu à un joueur contre l’ordinateur.
Versus : Duel entre deux joueurs.
Survival : Mode solo ou le but est de survivre au plus grand nombre d’ennemis…
Team Battle : Permet d’affronter l’ordinateur, mais avec des équipes de 3 ou 5 combattants différents.
VS Team Battle : Même chose que Team Battle mais contre un autre joueur.
Time attack : Chronomètre vos performances… Permet d’améliorer sa rapidité et son efficacité.
Training : Le mode pour peaufiner ses coups sans aucune réaction de la part de l’ennemi si vous le souhaitez.


Graphismes, sons, jouabilité et durée de vie

Vous admirerez les costumes détaillés, les effets de lumière, les arènes nombreuses et très réussies, la présentation soignée des menus, la magnifique intro et les vidéos de présentation des personnages (qu’il vous faudra gagner une par une !), les animations… Bref, ce n’est pas beau c’est magnifique !On n’en attendait pas moins me direz-vous, sinon à quoi serviraient les capacités de la NGC ;o) ?

Si la musique récurrente à toutes les vidéos de présentation peut lasser rapidement, celles des arènes sont à la fois variées mais discrètes, avec une pointe d’originalité, comme par exemple la petite musique style « so Flute » de St Germain pour l’une des arènes urbaines… Ça change ! Pas d’exploit donc du côté sonore, mais une qualité honorable. On ne va pas demander du Koji Kondo quand même ;o).
Les bruitages sont quand à eux assez réussis.

Si vous pensez qu’il n’y ait que deux personnages à débloquer, détrompez-vous ! Le hic c’est que vous ne saurez jamais ce qu’il vous reste à faire… Un seul mot d’ordre, combattez, combattez, combattez ! Après, lassez vous ou non mais le jeu est fait pour une bonne durée, sans excès mais cela dépend bien sûr de votre acharnement à la tâche…

De toutes manières, c’est toujours un plaisir que d’écrabouiller ses meilleurs potes ou de l’envoyer valser sur une route après avoir enchaîné les coups de poings…
Bon évidemment ça ne sera peut être pas aussi fun qu’un SSB melee à 4, mais le plaisir est ici de placer de beaux coups et de montrer qui est le(a) plus fort(e) ici (non mais !).

En bref…

Graphismes : 18/20

Jouabilité : 17/20

Musiques et Sons : 13/20

Durée de vie : 16/20

Note Finale : 18/20

Bloody Roar n’a pas la prétention de reconvertir les détracteurs du jeu de combat, mais il a au moins le mérite d’être varié, simple et efficace ! Son innovation en matière de personnages pouvant se transformer a fait ses preuves et son adaptation sur NGC est largement satisfaisante. On prend un réel plaisir à distribuer quelques baffes aux commandes d’une bête surpuissante. On peut s’en lasser qu bout de quelques combats, mais dans la plupart des cas on apprécie Bloody roar à sa juste valeur.
C’est un titre qui n’est certes pas indispensable si vous n’aimez pas ce genre, mais il s’agit néanmoins d’un hit qui m’a personnellement beaucoup plu et que je recommande vivement !

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