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Batman Begins

Le

par

Batman et le jeu vidéo, ça n’a jamais été une histoire d’amour. On peut même dire qu’à ce jour, cette licence n’a fourni aucun bon jeu. Que ce soit les adaptations des films de Burton ou de la série animée, on a toujours eu à faire à des jeux bâclés et sans aucun intérêt. C’est bien dommage car l’univers du justicier de Gotham mérite qu’on s’y intéresse. Justement, après avoir vu maintes fois The Dark Knight au cinéma, j’avais bien envie de me faire une petite partie d’un jeu Batman. Mais lequel choisir ? Le moins mauvais ? Je vais prendre le dernier en date tiens, Batman Begins.

Histoire

Batman Begins (le jeu) reprend le fil conducteur du film mais se permet un montage scénaristique un peu différent. En fait, la trame du jeu suit le scénario du film mais prend parfois un chemin parallèle durant lequel vous jouerez une séquence peu développée dans le film. Il y a aussi des scènes qui ont changé de chronologie. Par exemple, le début du film où Bruce Wayne apprend les bases du combat intervient un peu plus tard dans le jeu sous forme de flash-back.
Au final, les chemins se rejoignent toujours et l’histoire principale reste crédible et fidèle au film.

Après avoir rencontré Ra’s Al Ghul et la ligue des assassins (renommée ligue des ombres dans le film, allez savoir pourquoi), Bruce Wayne retourne à Gotham, fort de son enseignement de ninjutsu. Il y retrouve Falcone, chef de la mafia locale, qui réalise au nez et à la barbe des autorités un marché florissant de drogues et autre produits illicites (bientôt un reportage dans le Droit de Savoir).
Le Dr Crane, quant à lui, procède à des examens un peu douteux sur ces patients. En réalité, quand il met son masque, il s’agit de l’épouvantail. Il teste sur ces patients des gaz toxiques provoquant une peur hallucinatoire et une folie presque irréversible sur les victimes.
Falcone demande les services de Crane pour l’aider à faire sortir ses hommes de main de l’asile d’Arkham. Alors que Bruce Wayne combat cette criminalité dans son costume de Batman, il apprend qu’un propulseur de micro-onde de la Wayne Entreprise a été volé. Ce propulseur à micro-onde servirait à rendre à l’état de vapeur toutes les eaux de la ville dans lesquelles ont été déversés les produits hallucinogènes du Dr Crane.

Une histoire de méchants qui menacent une ville, rien de bien excitant et ça reste du scénario de super-héros. Au final, il vaut mieux avoir vu le film en premier car les scènes cinématiques et les quelques éléments narratifs ne sont pas toujours très clairs.

Graphismes

Le studio anglais Eurocom n’est pas ce qu’on appelle un studio créatif, il se limite à des commandes de jeux à licence ou à des adaptations de jeux sur une autre plate-forme. Citons par exemple l’adaptation de Super Street Fighter 2 Turbo sur PC, de Earthworms Jim sur la GameGear ou encore bon nombre de licences Disney ou Warner. Le seul vrai jeu de Eurocom, c’est Sphinx et la malédiction de la momie. Un jeu pas franchement mauvais, mais sincèrement dispensable.

En tout cas, si leur jeux ne sont pas forcément très bons, ils jouissent tous d’une qualité graphique plutôt soignée. Batman Begins ne déroge pas à la règle et ses graphismes sont vraiment agréables à regarder. La modélisation de Batman est franchement réussie et on reconnaît facilement le bas du visage de Christian Bale ainsi que tous les détails du costume. Pour de la Gamecube, il n’y a pas grand chose à redire. Il en va de même pour tous les personnages principaux du film. Ils sont bien reconnaissables et crédibles.
Pour les autres personnages, la modélisation a été un peu moins travaillée mais cela reste honnête. On a juste la fâcheuse tendance à retrouver les mêmes visages sur plusieurs ennemis. Mais ça, on en a l’habitude. Quand je pense à cette pauvre mère de famille qui a mis au monde des septuplés et que tous finiront sbires au compte du même méchant et tués par le même super-héros… Monde de merde !

Au niveau des décors, c’est tout aussi soigné. Je rappelle qu’on est sur Gamecube et que c’est bien plus beau que sur certains jeux Wii. Ce n’est pas un troll, mais un constat.
Certains couloirs vous laisseront admirer de beaux effets lumineux tel que les rayons du soleil à travers une charpente pourrie et d’autres vous laisseront de marbre tant ils sont « froids ».
Alors les lumières sont belles, oui, mais c’est dommage qu’elles ne gèrent pas les ombres! Dans tous les niveaux, Batman est suivi par son ombre. Plutôt logique. Sauf que cette ombre elle, ne suit aucune logique ! Il arrive fréquemment que vous soyez face à une source lumineuse et que l’ombre de Batman ne soit pas du tout positionnée où il faut. Ce n’est pas grave, mais ça fait un peu tâche dans le tableau de voir l’ombre et la lumière du même côté.
J’ai été assez surpris par les effets de flammes très réussis. C’est une bonne chose dans la mesure où vous en croiserez pas mal durant l’aventure. Les explosions en elle-même sont par contre un peu décevantes.


Pour le reste, l’atmosphère en intérieur est sombre, les murs et autres décors sont volontairement souillés et il y a pas mal de détails et d’éléments à l’écran. Les textures ne sont pas moches, elles sont parfois un peu baveuses ou un peu floues, mais dans l’ensemble, c’est acceptable. Bizarrement, les portes et les vitres sont certainement les éléments qui ont été le moins travaillés. Quasiment aucune texture et souvent flous, c’est dommage car il s’agit bien souvent d’éléments du décors desquels on s’approche d’assez près pour en voir les défauts. D’autres objets sont eux, carrément moches. Et je ne choisis pas le mot « carrément » par hasard. Les voitures de polices que l’on peut apercevoir de temps en temps sont juste ignobles. Cubiques, textures dégoulinantes, j’ai cru voir des origamis… C’est un peu la même chose avec certaines plates-formes d’extérieurs.

Pour les niveaux d’extérieurs, le constat est plutôt mitigé.
D’abord certains décors nous mettent devant le néant. Un grand vide bouché par du brouillard. C’est ce qu’on retient des premiers niveaux où Batman longe le mur d’un immeuble au vingtième étage. On regarde en bas, on est déçu et on se rappelle qu’on est pas sur Next-Gen.
Et puis d’autres niveaux heureusement font passer cette légère déception. Étrangement, pendant toutes les phases de jeu en extérieur, je me suis plus cru dans la série animée Batman que dans Batman Begins. On retrouve par-ci par-là, dans certains immeubles, l’architecture Art-Déco chère au dessin animé. Et puis les couleurs et l’ambiance générale sont bien plus emprunte de la série animée que du film. On peut facilement imaginer que ce fut un parti pris qui permit de ne pas avoir à modéliser des immeubles à l’architecture complexe et moderne. Finalement cette paresse des développeurs donne au jeu un cachet bien plus important et lui livre une véritable identité graphique.


Gameplay

Batman Begins, ce n’est pas comme on aurait pu le penser, un bête Beat Them All. Car avant de combattre, il faudra impérativement passer par une phase d’infiltration. Les niveaux se composent comme suit : plate-forme/ infiltration/ combat.

Plate-forme :
Batman possède le double-saut (mouvement ultime du jeu de plate-forme !). Autant le dire tout de suite, au premier saut, il est classe, pendant son salto, il est un peu ridicule. Mais peu importe le style, le double saut, c’est bien utile, surtout quand vous sauterez d’un immeuble à l’autre ou que vous devrez réajuster votre saut pour vous accrocher à une chaîne. Dans certains jeux de plate-forme, en plus du double-saut, il y a souvent une petite aide. Un parchemin pour Aladdin ou une mèche de cheveux rebelle pour Rayman par exemple. Batman, il a sa cape ! En laissant le bouton « A » appuyé après le deuxième saut, Batman tend sa cape au maximum prenant ainsi une vraie silhouette de chauve-souris et ralentissant ses chutes. Très pratique pour anticiper les réceptions. Un peu trop facile même. A vous de vous en servir si besoin en est. Quand vous êtes à proximité d’un élément contextuel, le bouton d’action (X) vous permet de projeter le grappin et de vous envoler vers l’infini et l’au-delà!… Ou du moins en haut d’un immeuble pour faciliter votre progression.

Une chose est sûre, vous ne serez jamais perdu dans ce jeu tant la progression du personnage vous est dictée. Je n’ai a jamais eu autant l’impression d’être dans un couloir. Jamais le level-design ne vous laisse le choix d’un chemin et vous ne faîtes que suivre la route. A certains moments, il faut bien réfléchir un peu et observer son environnement afin de trouver l’élément du décor qui vous permettra de continuer votre route. Mais ces instants sont bien trop rares et la réponse est tout de suite dévoilée par les indications à l’écran. Les phases de plate-forme restent sympathiques malgré cette linéarité et quelques bugs de collisions parfois énervants.

Vous avez une réserve d’objet à utiliser avec le bouton Z. Les Batarangs (shuriken) sont illimités à partir du moment où vous y avez accès. D’autres armes sont à acquérir en nombre limité comme les grenades aveuglantes ou les hallucinogènes. Il y a aussi du matériel de hacking. La limite, c’est que ces gadgets sont utilisables uniquement dans un contexte bien précis. Et c’est un peu frustrant de ne pas pouvoir utiliser les Shurikens ailleurs que sur le décors et seulement quand c’est prévu. J’aurais tellement voulu blesser un ennemi à l’aide d’un shuriken! Mais non! Pour les grenades aveuglantes, c’est le même problème. On pourrait se créer des stratégies de combat en lançant la grenade directement, mais non, on ne peut l’utiliser qu’à un certain stade du gameplay.

Le but, c’est certainement de privilégier l’infiltration. Parce que si dans certains Beat Them All il suffit de débarquer comme un américain et de péter la gueule à tout le monde, dans Batman Begins, si vous n’avez pas suivi l’ordre de l’infiltration avant le combat, vous n’avez aucune chance de vous en sortir.

Infiltration :
En appuyant sur le bas de la croix, Batman marche accroupi à la manière d’un Sam Fisher costumé. Vous pouvez vous coller contre certains murs et jeter un regard furtif de l’autre coté pour voir ce qui se passe. Il est possible de placer une mini-caméra sous chaque porte pour être sûr de ne pas se trouver face à des ennemis. Certains gadgets vous permettent aussi de pirater de caméras de sécurité ou autre matériels informatiques. Bref, une panoplie assez basique face à un Splinter Cell par exemple, mais le gameplay ne tient pas que sur l’infiltration et cela suffit donc.

Chaque fois que vous parvenez à proximité d’un groupe d’ennemis, le mode opératoire est le même. Le but c’est de mettre hors d’état de nuire le plus fort (le chef de bande) en premier. Ainsi, les autres sont perturbés, voire apeurés, et perdent leur efficacité lors des combats.
Vous avez un radar qui indique les ennemis armés et les ennemis non armés. Certains groupes d’ennemis ne sont pas difficiles, il suffit d’arriver dans le dos du plus fort (ou du seul armé), de le neutraliser et ensuite vous engagez le combat avec les autres. Mais d’autres groupes demanderont un peu plus de réflexion. Il faudra alors trouver dans le décor, un élément qui pourrait servir à les effrayer. Quand vous leur avez bien foutu les jetons, là, vous pouvez leur balancer les grenades aveuglante ou les hallucinogènes et engager le combat.

Combat :
Le combat s’engage, vous avez trois adversaires face à vous! Vous donnez un coup de poing avec « B », vous enchaînez avec un coup de pied grâce au « Y », la cape virevolte, et comme le type est à terre, vous lui redonnez un coup de pied histoire de l’aider à se relever! Puis là, vous avez les deux autres sur vous, alors le bouton d’action « X » vous propose « coup multiple », vous appuyez et vous faîtes un joli retourné/cogné dans ta face et vous mettez les deux gars au tapis ! Mais ils ne sont pas encore hors d’état de nuire. Vous vous avancez vers l’un d’eux qui a l’air complètement effrayé, le bouton d’action propose « Terminer », vous appuyez et vous prenez le malappris par le col et lui flanquez une bonne leçon. Vous avancez vers le deuxième qui s’est relevé et qui veut en finir et comme sa barre de vie est presque à zéro, le bouton d’action vous propose « assaut final ». Vous pourriez simplement le finir à coup de poing, mais pour le style vous choisissez le bouton d’action. Alors il se prend une rafale de mandales dans les dents et il termine allongé contre un mur. Et puis reste le troisième. Vous avancez vers lui et le bouton d’action propose « interroger ». Vous appuyez. Vous le prenez par le col, vous lui posez des questions et si vous trouvez que la réponse n’est pas suffisante, vous le cognez. Jusqu’à ce qu’il ait craché tout ce qu’il savait. Et puis même s’il a tout dit, vous pouvez le cogner. Ça soulage toujours.

Le challenge n’est malheureusement pas toujours au rendez-vous. Les ennemis sont bêtes et disciplinés et comme dans tous les jeux d’infiltration, si la programmation prévoit que l’ennemi ne vous voit pas dans une configuration précise, il ne vous verra pas. Peu importe si c’est flagrant et que vous avez l’impression d’être super visible. Par exemple, les niveaux de hauteur ne sont pas du tout pris en compte. Un ennemi ne pourra absolument pas vous voir si vous n’êtes pas sur le même plan. Lui au rez-de-chaussée, vous sur une passerelle grillagée, à juste quelques mètres, vous êtes invisible. Cela facilite trop le jeu. Pendant les combats, si vous avez choisi un mode de jeu trop facile, on a parfois l’impression que les adversaires attendent les coups. J’aurais préféré un challenge un peu plus important. Autant mettre tout de suite le mode de difficulté supérieur.

Il y a certes, plein de petits désagréments qui nous rappellent que ce n’est pas un gros studio qui a développé le soft et que c’est un jeu à licence, mais vous aurez compris dans ma manière de décrire le gameplay que j’ai quand même pris du plaisir à y jouer. Évidemment, être fan de Batman est un plus indéniable qui aide beaucoup à apprécier le jeu et à tolérer certaines lacunes.

Et encore, je ne vous ai pas parlé des phases en Batmobile ! Cela arrive deux fois pendant l’aventure et je dois dire que franchement, pour ce genre de jeu, la conduite n’a pas été désagréable du tout ! Je me rappelle encore de l’horreur sans nom du gameplay de conduite de « Enter The Matrix ». Là, c’est même amusant ! Vous avez même la possibilité de faire des « Takedowns » aux voitures de police ! Mais je vous laisse découvrir !


Musiques et Sons

Le gros défaut de ce Batman Begins, c’est la gestion de voix. Toutes les voix officielles françaises du film sont présentes dans le jeu et ça c’est un bon point. Mais il faut croire qu’un comédien de doublage ne donne pas la même valeur à un jeu vidéo qu’à un film. Parce que si on reconnaît bien les voix, on s’étonne de la maladresse du doublage. Par moment, c’est juste mal joué. Alfred ne s’en sort pas mal, mais Ducard, par exemple, récite littéralement son texte. Ajoutez à cela de vrais problèmes de volumes et c’est la catastrophe. C’est souvent le cas dans ce genre de petits jeux à licence, et je ne saurais en expliquer la cause, mais le son est souvent mal réparti. Ici, le volume de l’environnement sonore est assez fort, mais celui des voix est très bas. Ce qui en résulte des répliques inaudibles lorsqu’il y a en même temps de la musique ou un son un peu plus fort. Et ça arrive très souvent. Vous n’avez alors pas d’autres choix que d’activer les sous-titres pour savoir ce qui se dit. Voilà qui n’aide pas à s’impliquer pleinement dans l’aventure.

Au niveau des sons, le constat est un peu mieux. Il n’y a au moins pas de problème de volume. Mais il n’y a rien d’extraordinaire non plus. Des sons très « jeu vidéo », très récurrents, et qui nous donne parfois l’impression d’avoir été entendu 10 fois dans le même niveau.
Le son de la Batmobile par contre est le même que dans le film et ça, c’est cool !

D’ailleurs, toutes les musiques sont les mêmes que dans le film. On ne peut pas vraiment parler de musique mais plutôt d’environnement sonore. Les musiques sont très discrètes, on a même parfois l’impression qu’il n’y en a pas, cependant, elles sont bien gérées. Elles deviennent plus dynamiques lorsqu’un combat s’engage par exemple où encore s’intensifient au fur et à mesure que vous progressez dans le dos d’un ennemi. Enfin si vous avez aimé la musique de Batman Begins le film, vous aimerez celle du jeu. Le problème avec la musique du film, c’est qu’il n’y en qu’une seule. Certes, remixée selon les circonstances, mais tout le long du film, on entend le même thème, la même mélodie. C’est le cas également du jeu. La musique est discrète, mais on a quand même l’impression d’entendre toujours la même.
Un peu plus de richesse sonore n’aurait pas été dommage.

Durée de vieE

A l’instar de tous ces jeux à licences, Batman Begins a une durée de vie bien faible. Une petite dizaine d’heure, tout au plus. Mais contrairement à certains jeux de ce style, il est possible que vous reveniez sur celui-ci régulièrement. Au moins pour jouer avec les nouveaux costumes de Batman. Quatre costumes seront disponibles après avoir terminé l’aventure une fois. Et parmi eux, le costume noir et gris de Batman la série animée !!!
En dehors de l’aventure principale, vous avez la possibilité de rejouer en mode libre les deux séquences avec la Batmobile et revoir à nouveau les extraits de films ultra courts. Autant dire que ce n’est pas ça qui rallonge la durée de vie. De toutes manières, ce genre de petits jeux arrivent très vite à leur limite et c’est parfois le bon sens qui impose de ne pas faire durer l’aventure plus longtemps.

Le costume à gagner en terminant le jeu une fois *_*

En bref…

Histoire : 14/20
Une histoire plutôt basique mise en scène un peu maladroitement mais qui correspond bien au film.

Gameplay : 16/20
Un mélange de plate-forme, d’infiltration et de combat. Ce Batman touche à tout et réussi plutôt bien sur un peu tous les plans

Graphismes: 15/20
Une bonne modélisation des visages et une ambiance soignée qui font oublier les défauts techniques par-ci par-là.

Musiques et sons : 13/20
Malgré la présences des musiques du film, l’ambiance sonore est bien trop discrète et parfois de mauvaise qualité. Le point noir du jeu.

Durée de vie : 13/20
Un petit jeu à licence qui sans surprise se termine en une dizaine d’heures. C’est court, mais on ne se sent pas volé pour autant après avoir fini le jeu.

NOTE FINALE : 15/20
Batman Begins est un bon p’tit jeu !
On a enfin un jeu Batman à se mettre sous la dent. Il est évident que si vous n’êtes pas un tant soit peu fan de la chauve-souris, vous n’avez aucun intérêt à jouer à ce jeu objectivement moyen. Mais si vous lisez ça, c’est que vous êtes fan et vous pouvez donc essayer de vous le procurer à un prix honnête. En attendant un Arkham Asylum et un Batman Lego qui s’annoncent plus que sympathiques, on peut avoir un regain d’espoir quant à la carrière de Batman dans le jeu vidéo !

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