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1080° Avalanche

Le

par

Bienvenue dans la suite du célèbre « 1080° Snowboarding » (qui fut un véritable carton de son temps sur N64)… A travers nouveautés et bonnes vieilles ficelles, on va tenter de slalomer sur la bonne piste de ce jeu excellent… et loin d’être lent !

Next episode !

Vous vous souvenez peut être des 5 boarders de la 64… Retenez vos larmes, certains ne sont plus de la partie. En revanche, les « Wave Race » ont largement inspiré les nouveaux venus… et lifté les autres au passage !
Et comme il faut faire « djeun », à chacun son trip : Vous retrouverez donc un punk, un rappeur, une japlolita, une fana de hip hop et un rockeur sur les pistes enneigées…

Côté pistes, beaucoup de renouveau : plus variées et agrémentées de divers « élémehnts perturbateurs », tels des poubelles à fracasser, des animaux ou encore des déclenchements d’alarme…
Il en va de même du côté des planches : Il n’y a non plus un « lot » commun, mais 4 planches par joueur (dont 3 à débloquer) totalement inédites ! Et il y en a pour tous les goûts, nostalgiques ou « djeuns branchés ». (A ce propos, un autre lot de 4 planches secrètes pour le moins « marrantes » vous attend…)

Et pour l’ambiance, Milka (Mille qua’… ah ah et la marmotte ? Elle surfe dans du papier d’alu !) a abandonné le « wokeboé » de l’écran de sélection et sa techno gentillette pour une palette très axée sur le « rock djeun »… Mais nous en reparlerons !
Pour clore ce passage du premier au second jeu, on dira tout simplement qu’Avalanche se veut plus jeune et plus vif que son prédécesseur… Un bien ou un mal ?

Eh bien surfez maintenant !

Vous désespériez de réussir un 1080° dans le premier opus ? Pas d’inquiétude, Avalanche est beaucoup plus facile d’accès pour les débutants… et accessoirement les nul(les)… (dans mon genre).
C’est l’une des première chose que l’on « percute » (pour bien parler djeun et bien être dans le cadre) : atterrissages avec peu d’encombres, dégâts qui augmentent moins vite, petit système de tournez-le-joystick-très-vite-quand-vous-perdez-l-équilibre-et-vous-serez-rétabli… 1080 est facile à manier, TRÈS facile ! Bon, après, il y a la dextérité à acquérir (si possible…), mais il demeure que tout coule de source dès que l’on saisit la manette.

Et pourtant ! L’impression de vitesse est bien plus grande que dans le premier : Vous aurez donc le bonheur de filer vite et droit comme un semi-pro… Ah ! Extase !! … Gare au skieur quand même là… Trop tard…On vous aura prévenu(e) ! Là où ça risque de se corser sérieusement, c’est lorsque vous devrez affronter une avalanche par exemple…
Mille’qua’ est donc un jeu qui se prend très vite en main mais où l’entraînement fait toute la différence. En ce sens, c’est une simulation assez réussie !


Make your choice !

Comme évoqué dans le paragraphe 1, le choix de planches, avec leurs caractéristiques propres, est tout à fait honorable. Nous n’y reviendrons pas.
Concernant les pistes, vous vous régalerez tout seul, ça c’est clair comme la poudreuse du matin… Mais n’espérez pas deux heures de jeu à plusieurs dès le départ : avec seulement 2 pistes jouables en multijoueurs à la base, vous risquez de vite vous lasser !
Bien entendu, il y en aura 4 à débloquer… Mais 6 au total, m’est d’avis personnel que cela en lassera plus d’un. Dommage donc, c’était déjà un pic sous la glace du premier, et cela aurait pu être amélioré…

Alors, pour les sans-amis, ou tout simplement pour ceux qui préfèrent le vent de la montagne en solitaire, réjouissez vous : le meilleur est pour le, pardon les, modes solos : des figures au slalom en passant par les challenges classiques, goûtez aux plaisirs sans bornes des gamelles à deux secondes du chrono, des poteaux râtés d’au moins six mètres, des ordinateurs qui ont le chic pour être meilleurs que vous…

Et puis une nouveauté, héritée tout droit d’une triviale poursuite à travers les neiges éternelles : les coins ! Mode véritablement plaisant (puisque double car comportant également un chrono : youpi), il vous permettra de partir à la recherche de 5 camemberts d’or par piste, histoire de faire tout en fromage en débloquant des trucs assez cools comme des planches quoi…
« Wech mon pote, pas de pitié pour les écureuils traversant la piste donc… et pour le serveur dans le resto ?!« 

Djeun’z attitude !

Comme évoqué plus haut, la bande sonore comme les personnages sont on ne peut plus « stéréotypés » : tout est étudié pour donner un look très tendance au jeu…
Cependant, il faut reconnaître que certaines des musiques (de véritables groupes probablement ricains vu les nom) sont pas mal du tout, voire même donnent envie de chantonner en dévalant les pistes ! En plus, il est possible d’en débloquer de nouvelles : Que demande le peuple mélomane ? Ben… de la diversité. Un peu de hip hop voire de pop aurait été bienvenus, histoire de coller aux différents personnages qui plus est…

De plus, si dans le premier opus , comme de nombreux jeux, une musique était attitrée à chaque course, ce n’est pas vraiment le cas ici, et vous pourrez en réalité choisir à tout moment votre musique de fond. C’est pratique, oui, mais bon, on ne peut pas dire du coup que la musique soit dont étudiée en fonction des pistes… Ce qui confirme l’hypothèse « djeun ».

En fait, l’ambiance à elle seule confirme la volonté de Nintendo d’associer le fun des ados/jeunes adultes surfeurs à sa marque : Statue de glace à l’effigie de Mario en bas des pistes, sans parler de certaines planches (chut, n’en disons pas plus !) et des multiples logos qui s’affichent entre deux marques de snowboard, comme autant de messages subliminaux durant vos descentes…

Ça sent donc le piège à jeunes. Évidemment, c’est la cible de base de ce genre de jeu, mais ici c’est un peu gros… Evidemment (bis), c’est aussi pour ça que ça plait… « Oh c’est rigolo ! Une deuxième tenuuuuuue elle est géniale celle là ça pète sa mère !« 

Et puis, soyons francs : Avalanche est bien plus « défouloir » que son prédécesseur : autant le premier jeu pouvait paraître « sage » avec quelques sauts, quelques passages secrets et très peu d’interaction avec les éléments du décor, autant ici vous vous sentirez carrément libre : libre de faire des « grind » sur des troncs enneigés (et en les déplumant au passage, mais quelle importance, ils étaient déjà morts non ?), libre de culbuter ces stupides citadins (voire même les bagnoles… qui s’arrêtent gentiment (sic)), libre de traverser divers endroits assez originaux, de jouer les éboueurs ou les briseurs de glace…
Ça bouge dans tout les sens, ça va vite, c’est « puiiiisssaaannnnt » ! Jouissif, donc. Alors bon, reconnaissons le… cible djeun : touchée !

End of the race

Scénario : –/20
Pas vraiment présent dans ce type de jeu. On appréciera ou non les changements de caractère et de physique des personnages. La ‘fin’ du jeu est assez bonne et digne d’un film d’action.

Graphismes : 15/20
Pour les graphismes, rien de spécial à signaler (d’où l’absence de paragraphe dédié à la question) : c’est pas le must mais les effets sont bien rendus en règle générale et le tout reste assez fluide. On notera quand même la disparition de certains éléments du décor à partir de 3 joueurs !

Musiques et sons : 17/20
Excellent côté quantitatif, assez bon côté qualitatif, nul côté diversité. Même si évidemment il y a des morceaux plus « doux », on reste tout de même dans le rock gentillet mâtiné de techno. Pour le son, c’est assez bon, même si les cris de certains personnages sont parfois ridicules.

Jouabilité : 19/20
Excellente ! Tout a bien été pensé, surtout le système de rétablissement, et on s’y croit vraiment. La difficulté est assez croissante.

Fun et durée de vie : 17/20
En un joueur : Garanti ! En multijoueur : Garanti… mais pas plus d’une à deux heures d’affilée du fait du faible choix de courses : grosse déception que de nombreuses courses ne soient pas disponibles dans ce mode ! La durée de vie est honorable mais pas faramineuse en 1 joueur, mais ponctuée de surprises et de modes de jeu très divers. En deux joueurs ou plus, elle peut se renouveler sans problème, malgré la déception du nombre de pistes.

NOTE FINALE : 18/20
Même si de nombreux points noirs ont pu être évoqués au cours de ce test, il n’en reste pas moins que 1080° Avalanche est un excellent jeu, fluide, cool, fun, trop hype sa mère ou tout ce que vous voudrez… D’un point de vue purement subjectif, bien évidemment, mais qui devrait vous suffire à vous faire une petite idée : Vous cherchez un bon jeu de glisse pour vous éclater tout seul ET à plusieurs ? Alors ne cherchez pas plus loin, Milka, le seul chocolat qui ne donne pas de boutons vous attend au rayon jeux vidéos, rayon Nintendo, of course.
(A noter pour les canadiens que certaines courses seraient inspirées de réelles pistes dans ce beau pays… Quelqu’un pour aller vérifier ?)

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