C’était mieux avant : expression phare utilisée par le club des aigris de NintenDomaine pendant l’ère tristement célèbre de la Wii (et aussi la Wii U). Également utilisée par beaucoup d’autres personnes partout dans le monde. Mais ça on s’en fout.
Comme l’adage l’exprime simplement, cette phrase fait part d’une certaine nostalgie envers des éléments du passé, en comparaison à ce qu’il y a dans le présent.
Exemple d’utilisation simple : « Oh non, le nouveau Paper Mario est nul, c’était mieux avant« .
Bien sûr, cela ne concerne pas seulement le monde des jeux vidéo. Dans la musique, dans les films ou même en littérature, on peut trouver des personnes n’ayant que très peu de regard pour les œuvres du présent. Mais s’il y a bien un domaine où les gens aiment annoncer que c’était effectivement mieux avant, c’est celui de la politique. On le voit en particulier chez les personnes à l’âge avancé : ils ont tout vu, tout fait, et la nouvelle génération est fainéante, la société trop chronophage et corrompue.
En termes d’exemples concrets, qu’est-ce que cela donne dans le jeu vidéo ? Eh bien, comme une image vaut bien mille mots, je vais en mettre deux-trois, comme ça, ça fera trois mille (logique imparable). Histoire que vous compreniez bien.
Notez bien que même s’il existe toutes sortes d’exceptions à cette règle (en fait, le « c’était mieux avant » fait plus figure d’exception que de règle, mais chut), les plus acharnés refusent catégoriquement d’adresser ne serait-ce qu’un soupçon de crédit à certaines nouvelles moutures d’une saga vidéoludique, même lorsque celle-ci est un minimum valable.
Mais dans ces cas-là, on entre dans une toute nouvelle catégorie de personnes, celle des Vieux cons. Et c’est pas beau à voir.