On a beaucoup parlé des jeux et de dates aujourd’hui, on a même parlé de prix ce soir. Finissons en parlant quand même du sujet central de la journée : la Nintendo Swich elle-même !
C’est vrai, Nintendo a été plus que chiche concernant les annonces matérielles lors de la conférence, préférant se concentrer sur le jeu. Mais dans la journée, les sites officiels ont été mis à jour peu à peu, nous permettant d’en savoir un peu plus sur la console et, soyons fous, d’apprendre un ou deux détails sur ses capacités techniques.
Commençons par la console elle-même, nue comme un ver.
Le visuel nous permet de retrouver en détail tout ce qu’on avait déjà plus ou moins vu concernant la configuration externe de la console. Je remarque que le schéma ne fait pas mention de la grille de ventilation située en haut. Les rumeurs d’avant-conférence parlaient d’un ventilateur activé en mode salon, et éteint en mode portable : ne comptez pas sur Nintendo pour en dire plus à ce sujet. Admirez plutôt cette superbe prise jack !
Au niveau des petites nouveautés, on note la présence d’un capteur de luminosité en façade, permettant certainement d’ajuster l’éclairage de l’écran en fonction de la zone où se trouve le joueur. De même, si vous en doutiez, sachez que l’écran est bien une dalle tactile capacitive multi-touch (exit la technologie de la DS, 3DS et Wii U, donc), d’une diagonale de 6,2 pouces (environ 15,7 cm) et pouvant afficher une résolution de 1280 x 720 px. Les amateurs de chiffres apprécieront.
Et au rang des détails techniques, sortez les mouchoirs car on a fini ! Ah non, pardon : sachez que la mémoire flash interne embarquée est de 32 Go, avec une partie allouée au système d’exploitation. Mais la console accueillant les cartes Micro SD, il sera possible d’augmenter la mémoire à loisir. Quant à la connectique USB-C, elle permet une charge en jeu et une compatibilité avec les batteries portables. Pratique.
Au passage, on remarque la taille des cartouches de jeu, plus épaisses qu’une carte SD mais apparemment de taille similaire. D’après les vidéos, le petit « clic » à l’enclenchement devrait rappeler celui des DS/3DS.
La station d’accueil télé, maintenant ! C’est plus ou moins une coquille presque vide, qui s’ouvre même à l’arrière pour nous dévoiler les ports d’alimentation et HDMI, ainsi qu’un port USB 3.0 si j’en juge par la fiche bleue bien visible. Sur l’extérieur, à côté du voyant vert, se cachent 2 autres ports USB, en version 2.0 cette fois. Pourquoi autant de place pour si peu de composants ? Pourquoi tout cet espace vide ? Pourquoi une trappe coulissante ? Vous pourrez toujours y planquer vos mots d’amour si ça vous amuse.
Côté Joy-Con, on commence à bien connaître : notons surtout la présence du bouton de capture d’images sur la partie gauche, et le bouton Home opposé sur la partie droite. D’ailleurs, le Joy-Con droit semble être le seul pourvu de la caméra de précision. Le gauche sera-t-il le seul à posséder la fonction de vibration HD ? Au dos, le petit bouton rond sous les gâchettes Z sert instinctivement à déclipser les manettes de la console, tandis que la tranche interne (dans la gouttière, donc), est étonnamment chargée. Deux minuscules gâchettes L et R pour fourmis, des voyants indiquant le numéro du joueur et un bouton de synchronisation. Mais étant donné que les Joy-Con communiquent sans fil avec la machine, la tranche a pu être libérée de toute connectique.
Sur le Joy-Con Grip, pas grand-chose à voir, si ce n’est… deux rails avec des LED à côté. Vous êtes surpris ? Enfin, les extensions de Joy-Con rajoutant des gâchettes SL et SR s’avèrent particulièrement nécessaires pour donner à l’ensemble une taille adaptée à un humain standard.
Vous vouliez en savoir plus sur le processeur ? Sur la carte graphique ? Sur la mémoire vive ? Sur les entrailles de la bête, la communication entre manettes et console ? Hé bien vous pouvez toujours vous toucher ! Bonne nuit !