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Teenage Mutant Ninja Turtles

Le

par

Ouaiiiiiiiiiis !!! Les Tortues Ninja sont de retour à la télé et sur ma console préférée !!! C’est plutôt cool, non ? D’autant plus que c’est Konami qui régale, Konami à qui on doit quatre ou cinq épisodes de Tortues Ninja mémorables des générations 8 et 16 bits ! En fin de compte, heureusement que l’émulation existe sinon j’aurais fini par acheter cette daube… Oui, donc ça sera pas un test bien profond, je me contenterai de donner mes impressions sur les quelques heures que j’ai pu passé… à me faire chier…

Histoire

Alors dans le genre « les histoires qui ne m’ont pas marqué », je crois que celle là est bonne ! En fait, ma première connerie (après avoir poireauté le temps de télécharger la rom) a été de commencer avec Donatello (ma tortue préférée – car son bandeau est violet), ce qui fait que j’ai commencé par la fin du jeu… Hu ? Mais oui ! Je m’explique, mais d’abord, j’appuie sur la touche entrée.

Voilà ! Ceci étant fait, j’en viens à l’explication : les quatre tortues d’amour sont de retour ! Léonardo, Raphaël, Michelangelo et Donatello. Chaque tortue a sa petite histoire, sa petite partie de scénario bien à elle. Mais chaque petite histoire se suit, ce qui fait que si on veut vraiment comprendre l’histoire, il faut commencer par le personnage qui se trouve à gauche sur l’écran (et non par votre personnage préféré). Enfin bref.

Pour ce qui est de l’histoire, hé ben elle reprend celle des nouveaux épisodes de la série (en fait j’ai lu ça sur un autre site, donc ne m’en veuillez pas si c’est faux ^^). Shredder (je croyais qu’il était mort) a soudoyé un nouveau savant-fou (mais où vont-ils chercher tout ça ?) pour que celui-ci créé des petites machines (quelle originalité) qui devront aller piller dans la ville et bien entendu, éliminer les tortues (sinon à quoi ça servirait de créer des machines ?). Ainsi, nos quatre batraciens mutants partent un peu partout dans la ville pour détruire la menace et régler leur compte à de nombreux monstres qui sortent d’on ne sait-où.

Alors déjà que l’histoire est bien pourrie, il a fallu qu’en plus, Konami ait l’idée lumineuse d’inclure entre chaque niveau des phases interminables (inter-minables) de dialogues qui n’ont pour mérite que de faire tourner les aiguilles de votre horloge alors que vous êtes totalement passif. Et comble de l’horreur : il y a des blagues pourries ! Encore plus pourries que celles de Scritch, ou même (et là vous risquez d’avoir du mal à me croire) encore plus pourries que celles de KooZ ! Nan là franchement, fallait oser !

Donc côté scénario, c’est pas bien fort ! A la rigueur, on s’en serait bien passé, de ce scénario, comme à l’ancienne !



Graphismes

Ici, il y a un point important par lequel j’aimerais commencer. C’est le design des personnages. Mais qu’est-ce qu’ils ont fait à mes tortues d’amour ??? Aaaaaah ! Je pensais pas que la mode fashion dans le mouve pouvait aller aussi loin dans sa tuerie ravageuse ! Les tortues ont pris des airs de débiles avec un style graphique qui me semble mixé entre le Comics et le Manga, le tout dessiné à l’ordinateur ! Une horreur ! Plus aucune âme, les tortues sont carrément moches ! Mais là c’est pas la faute de Konami, puisqu’il n’a fait que reproduire fidèlement le style des nouveaux épisodes de la série. Mais franchement, ils auraient mieux fait de garder ce qui a fait le succès des premiers épisodes dans les années 80 et 90 ! Une honte !

Bref, je ne serai pas objectif sur les graphismes, mais que voulez-vous, on est sur NDM et on emmerde l’objectivité, ici !

Maintenant, d’un point de vue plus technique, Tortues Ninja est un jeu assez moyen et sans plus. Les décors sont plutôt bien fichus, mais manquent de recherche. Y’a pas l’air d’y avoir eu beaucoup de travail de ce côté là, et c’est déplorable ! En revanche, ce qui est bien, c’est que sur les 16 niveaux que contient le jeu, il n’y en a pas un qui ressemble à l’autre ! Mais on se retrouve, comme souvent, dans cet éternel débat qualité/quantité… Konami a privilégié la quantité, ce n’est certainement pas ce qui permettra de faire des éloges sur les graphismes de son jeu !

Par contre, là où il n’y a rien à redire, c’est sur l’animation. Ca ne saccade pas parce qu’il n’y a jamais beaucoup de méchants à afficher en même temps, et même les mouvements des personnages sont bien détaillés. Un peu lents, mais bien détaillés. M’enfin ça ne constitue aucune prouesse, ça c’est clair. Bref… rien d’autre à dire, si ce n’est que les personnages sont plus que jamais moches et remoches à défaut d’être belles et rebelles !!!



Musiques et sons

Tiens donc ! Moi qui suis d’habitue si réceptif à la musique des jeux vidéo, il se trouve qu’ici, aucune ne m’a vraiment marqué… L’avantage, c’est que cette partie du test ne sera pas longue (ne souriez pas trop vite parce que je suis en train de préparer certaines parties du test de Final Fantasy Crystal Chronicles, et là je peux vous dire que la partie musique est déjà plus longue que ce test !).

M’enfin à ce que je me souvienne, les musiques m’avaient parues assez étouffantes. Pas très jolies, ou du moins pas vraiment mémorables, et vraiment étouffantes. C’est bien dommage.

Pour les bruitages, là par contre, c’est excellent. Ils sont tous bien retranscrits. Mais bon, je m’en souviens plus (je m’en fous aussi, mais chut ^^). L’autre truc, ce sont les voix, enfin les cris des personnages. Genre chez Konami on pense « le digitalisé, c’est l’avenir ! » Ouais, mais encore faudrait-il que ce soit bien fait ! Car les cris de nos tutor janines font bien pâle figure à côté des exclamations de Mario et Luigi dans le jeu du même nom (Charles Martinet est inégalable !). Avec les voix des tortues, on se croirait revenu au temps de la Mega Drive. C’est dommage quand on connaît les réelles capacités sonores de la GBA. Voilà.

Tiens donc… Mais il me semble que voici la partie "musiques et sons" la plus courte que j’ai jamais faite !



Gameplay

Ah, là, on en vient au point crucial du jeu : c’est un Beat ’em All ! C’est à dire que c’est un jeu où on bute tout le monde sans réfléchir. Mais en voyant le rendu final, on se dit qu’il est bien loin le temps des Double Dragon, Streets of Rage et compagnie. Si le plaisir de tuer des gens peut être remis en question, il n’empêche que ça faisait fureur à une époque. Et d’ailleurs, je me souviens encore que je disais, quand Sega est devenu éditeur tiers, que ça serait cool de jouer à Streets of Rage sur GBA. Mais alors qu’est ce qui ne va pas, dans ce Tortues Ninja ?

A priori, voilà ce qui ne va pas : un gameplay simplifié, des niveaux trop courts et trop peu nombreux et ponctués par des cinématiques inutiles de 5 minutes à chaque fois.

La jouabilité est parmi ce qui se fait de plus simple. D’ailleurs c’est difficile de trouver plus simple que ça depuis que des gars intelligents ont eu l’idée de mettre plus de deux boutons sur la manette d’une console de jeux. Un bouton pour sauter, un bouton pour attaquer. Et en option pour ceux qui sont sages, un bouton pour effectuer une attaque spéciale, mais qui sert à rien vu qu’on fait la même chose en appuyant sur les deux autres boutons. Bon, effectivement, c’est le choix de la simplicité qui a été retenu ici. Mais du coup, on est en face d’un gameplay vraiment très simpliste, voire basique, et carrément dénudé de tout intérêt.

Ce qui est à souligner, par contre, c’est que les capacités des quatre bestioles sont exploitées : Léonardo a des katanas, donc ses attaques sont différents de celles de Raphael qui a des saïs, de Donatello qui a un bau et de Michelangelo qui a des nunchakus. Du coup, les parties semblent légèrement différentes avec chacun des personnages, d’autant plus qu’ils ont tous une autre caractéristique vraiment propre (Raphael peut grimer aux murs en plantant ses saïs, Donatello peut faire du saut à la perche avec son bau…).

L’autre truc qui diversifie un peu, ce sont les phases spéciales. Chaque personnage a un petit niveau bien à lui, généralement sur un véhicule, dans un endroit qui dépayse un petit pneu. Mais ce qu’il y a de plus remarquable là dedans, c’est que c’est court et facile ^^




Durée de vie

Bah là, ça va faire mal ! Premier constat : au bout de 2 heures de jeu, on s’aperçoit qu’on a presque fini, et que la moitié du temps, on l’a passée à lire les dialogues inutiles des cinématiques.

Du coup, si on ne s’est pas découragé, on peut se permettre de tenter les deux modes de difficulté supérieurs, mais bon… Vu que le jeu est chiant, on ne risque pas de tout finir comme ça. A vrai dire, le choix intelligent, c’est de ne pas acheter le jeu :-p

Donc je voulais dire ça : 16 niveaux pas bien longs (super courts, oui) et pas franchement passionnants, un boss de fin qui n’a rien pour se vanter… Que voulez-vous ? Quand un développeur de la trempe de Konami fait une daube, ça ne peut que se ressentir ! Comptez 3 ou 4 heures (cinématiques comprises) pour terminer le jeu en facile, et un peu plus si vous tentez les modes de difficulté supérieurs.

A part ça, on est loin d’avoir en face de nous un soft digne des Beat ’em All des temps anciens ou même digne de ce qui se fait couramment appeler « un jeu pour console portable » faut être honnête. D’ailleurs un mode multijoueur aurait été le bienvenu, histoire de relever un peu l’intérêt. Mais ils ont dû se douter qu’il n’y aurait pas deux personnes dans un rayon de 10km à acheter ce jeu-là.



En bref (Enfin, tu veux dire)…

En bref et enfin, bah ce jeu n’a absolument aucune prétention si ce n’est celle de ridiculiser, et royalement en plus, Konami. Mais je ne me permettrais pas de jugements, parce que je vais m’attirer des ennuis.

J’aime :

  • Heu…
  • Ben…
  • L’animation des personnages ?

J’aime pas :

  • L’histoire
  • Les graphismes
  • Les musiques
  • Les voix
  • La jouabilité
  • L’absence d’intérêt
  • La facilité
  • Le faible nombre de niveaux
  • Konami
  • Le XXIème siècle

Verdict

Ne nous voilons pas la face : c’est mieux que Prince of Persia version GBA ! Mais bon, quand on sait qu’à côté, et pour le même prix, on peut se payer Metroid Fusion, Golden Sun, Mario et Luigi et tout plein de jeux qui valent vraiment la peine, on se demande vraiment pourquoi Konami a décidé de sortir ce truc. Ils auraient mieux fait de le garder pour eux ! Mais bon, c’est aussi ça le problème avec les licences : on paie les droits d’exploitation, alors du coup, quel que soit le rendu final, on est plus ou moins contraint de sortir le jeu. Une bien belle arnaque en somme.