Voilà celui que l’on pourrait appeler le « premier titre de référence » de la GBA !
Normal, c’est en effet l’un des premiers sortis, et vu qu’il met en scène Mario, ça peut qu’être une référence me direz-vous…
Oui mais bon, monument du jeu vidéo ou pas, il n’y a aucune raison pour que Mario ne passe pas dans la moulinette comme n’importe quel jeu…
Description du contenu :o)
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Bref, ça emballera pas des masses ceux qui, au premier abord, pensaient se gaver de nouveautés, mais, bonne nouvelle, il y a bien des petits détails modifiés qui, quand on y regarde de près, peuvent faire toute la différence… ^_^.
Ce qui frappe instantanément, ce sont les graphismes, bien entendu : un design digne de la SNES, un petit Mario plein de vie dans des décors psychédéliques… C’est riche, coloré, agréable à souhait, bref, c’est de la GBA 100% (ça me surprendra toujours !) !
A noter que l’interface des menus est magnifique, avec des portes qui s’ouvrent et une Birdo toute mignonne…
Ensuite, on ouvre ses oreilles. Ne serait-ce pas Mario poussant son fort célèbre « mamamia » ? Si la voix de Toad me tape personnellement sur les nerfs, on doit pourtant reconnaître que le son de ce jeu est exceptionnel : le rendu musical est encore plus beau qu’avant !
Bref, un univers reconstitué, restauré et embelli : « que du bonheur » pour reprendre une des expressions favorites de Juliette de Game one ;o).
La surprise passée, on retombe dans le fond : le jeu en lui même !
Batadaaaam !!!
Si le scénario n’a pas bougé d’un poil (se résumant donc à « Mario et ses amis trouvent en pleine cambrousse la porte d’un nouveau monde dont ils doivent éliminer le méchant boss »), on est pourtant fort content de retrouver nos bons vieux potes les Maskass pour les lancer sur quelques Snifits, Flurry (rien à voir avec le Mac Flurry de chez Mac Do…), Phantos ou Hoopsters en tout genre !
Si leurs noms ne vous disent rien, souvenez vous plutôt d’araignées grimpant à des lianes, de « maître des clés » qui vous pourchassait dès que vous vous empariez de l’une d’elle, d’autruches, de poissons, de serpents, de fleurs de feu…
Bref, de toute une gamme d’ennemis variés, à maîtriser par l’unique technique : « Je soulève un ennemi je le balargue sur un autre et je recommence jusqu’au strike !«
Donc c’est déjà plus compliqué que d’aplatir simplement un monstre en lui sautant sur la bobine. Plus compliqué, enfin si on veut…
A cela viennent s’ajouter les petits bonus tels que des étoiles, des cœurs, carapaces ou champignons en tout genre…
Bref le truc classique de tout Mario auxquels viennent s’ajouter des cerises, des bombes, et surtout les immanquables légumes allant du plus petit poireau au gigantesque chou-fleur…
« Mario Bros 2 ou la vocation de jardinier d’un éternel plombier… »
Et dont la cueillette servira surtout à jouer au bowling avec quelques ennemis…
L’univers de ce Mario a donc toujours été la plus « déjantée » de la série, où le feu meurt par la force du navet, ou les corbeaux voyagent à tapis volant et où une jarre peut renfermer de multiples secrets…
Secrets somme toute pas bien longs à découvrir si l’on termine le jeu en se servant des warp zones dissimulées par endroits.
Sans ça, fort heureusement, la durée de vie est un peu plus longue. Et le mode « Yoshi » la rallonge un peu plus… Mode qui consiste juste à trouver deux oeufs de notre cher ami dino par niveau.
Sauf qu’ils sont souvent bien planqués les bougres…
Mais arrêtons ici pour cette partie du jeu et penchons nous sur l’autre moitié du jeu… intitulée, fort originalement, « Mario Bros ».
Katchaaaaaan !
Ce mode de jeu est un peu dur à décrire; il reprend, si vous voulez, le mode multijoueur de Super Mario Bros 3 ou vous deviez éliminer des ennemis sortant de tuyaux et amasser des pièces bonus… Ce mode lui-même ayant trouvé son inspiration dans le moins célèbre Mario Bros, sorti dans les années 80 sur arcade et Atari 2600 (à ne pas confondre avec Super Mario Bros. !!).
Ici, le principe de base n’a pas changé, et le fun est toujours présent en multijoueur… surtout que l’on peut maintenant être 4 au lieu de 2, et ce, avec une seule cartouche ! Elle est pas belle la vie ;o) ?
A noter l’apparition de la Poubelle, grand nid de bonus (ahem) et où l’on peut même enfermer ses adversaires !
En plus, on peut même s’exercer tout seul dans différents tableaux de jeux, avec de subtils changements de décors…
Les ennemis ont également pris un petit coup de jeune, en recrutant notamment des « Glaçon » qui auront la particularité de geler le sol sous vos pauvres papattes même pas antidérapantes…
Et pour finir…
Un sacré mélange donc de plate forme, de fun, de solo et de multijoueur, de référence pimentée de petites nouveautés… quoique l’on aurait peut être apprécié qu’il y en eu plus, mais ne soyons pas trop gourmands !
Bref, un must, une relique, la mémoire conservée d’un jeu vidéo, à posséder évidemment, que l’on soit nostalgique ou inculte en matière de plombier moustachu…