Dans sa grande bonté, Nintendo nous offre la chance de nous remettre à ce Super Mario World, déjà sorti sur SNES. Si vous êtes ici, vous le savez sans doute déjà, donc je ne parlerais pas de ça et j’éviterais les comparaisons.
Dans un souci d’originalité, Nintendo Koppaï ^^ essaie souvent d’éviter les titres à la « Super Mario 12 XE0 turbo » dont Capcom est très friand. Ainsi toutes leur suites ont bien des 1 ou 2 mais ce sont les sous-titres et le jeu est complètement renommé. Par exemple, la suite de Super Mario World est Super Mario World 2, mais le nom de l’aventure est Yoshi’s Island. Cependant pour cette mouture GBA il hérite aussi du sous-titre « Mario Advance 3 ». Au final le titre est plutôt long et on ne sait pas vraiment comment l’appeler.
Mais cela ne m’empêchera pas de vous faire le test de « Super Mario World, Yoshi’s Island, Super Mario Advance 3 ».
Histoire
L’intrigue est plutôt originale quand on pense aux précédents opus ou aux suivants. L’histoire nous conte l’enfance de Mario et Luigi et leur rencontre avec les Yoshis. Alors qu’une cigogne volait dans les cieux emportant avec elle deux paquets contenant deux bébés, un Kamek envoya ses sbires voler ces deux bébés. Ils foncèrent alors droit sur la pauvre cigogne en s’emparant des bébés. Mais l’un deux tomba et se retrouva nez à nez avec un yoshi. Armé d’une carte de l’Ile, tous les Yoshis se relayèrent pour ramener le bébé à son frère qui semblait savoir où il se trouvait.
Toute l’histoire est racontée comme un dessin animé avec un fond de musique digne d’une boite musical. Aussitôt l’histoire terminée, on embraye sur le menu.
Modes de jeu
Comme d’habitude, pour cette nouvelle série GBA, deux modes :
Le jeu Mario Bros est toujours là est permet de jouer à 4 simultanément. C’est plutôt une façon de rallonger la durée de vie du titre, mais justement, SMA3 n’a pas besoins qu’on lui rallonge sa durée de vie. Du coup, Mario Bros n’est pas indispensable.
Le jeu principal, à savoir Yoshi’s Island, est muni de trois fichiers et des options dans lesquels on paramètre le mode veille. On sélectionne son fichier et l’aventure démarre. Et ho ! Surprise ! On ne joue pas avec Mario mais avec Yoshi (Mais je suis sûr que vous le saviez).
Graphismes et gameplay
Mammaamïïaaa !! Que c’est beau ! Que c’est jouable !
Déjà, à l’intro on se dit que c’est pas mal mais dès les premières minutes de jeux, c’est fabuleux. On se croirait dans un dessin, mais dans un dessin animé. Plutôt dans un dessin aux couleurs très pastels, avec un coloriages très stylé qui fait penser à un coloriage au fusain. C’est vraiment de toute beauutiii ^^. Dans les grottes, de très nombreuses pierres précieuses brillent de toutes les couleurs avec un effet saisissant. Les ennemis sont les mêmes que dans tous les Mario : Boos, Koopas…Ils sont un peu relooké pour coller à l’ambiance et cela leur va très bien. Les nouveaux ennemis, eux sont très réussi (pas comme dans un certain Mario Sunshine, si vous voyez ce que je veux dire \os), Il ont souvent un design ravageur et des expressions tordante. Même constat pour les Boss (mention spécial pour Bélixo qu’il faut déshabiller pour vaincre ^^). Pour ce qui est des scènes expliquées, les personnages feraient presque penser à de la 3D.
Au niveau du Gameplay, je vais dire la même chose que tous les webzines français et mondiaux : C’est du Nintendo ! Ce qui veut dire… qu’il n’y a rien à dire justement. Yoshi répond au doigt et à l’œil. Le second saut qu’il exerce au sommet de son premier est vraiment très utile. J’aimerais vous en parler plus longtemps, mais dîtes vous que c’est un modèle, que dis-je ? C’est LE modèle de référence en matière de jouabilité de jeu de plate forme. Tout comme l’était Super Mario World, premier du nom !
Animation
L’animation est excellente. Les niveaux regorgent de petits détails animés qui donne vie à tout cet univers. De nombreux éléments sont interactifs, tel des rouleaux sur lesquels Yoshi doit s’aventurer pour suivre son chemin. Tous les personnages bougent dans tout les sens sans aucun changement. On se croirait ans un dessin animé^^.
Durée de vie
Le jeu en lui même ne se termine pas en très très longtemps (quoique…) mais pour terminer à 100% avec toutes les pièces, les fleurs et les étoiles cela peut prendre de très nombreuses heures. Tout du moins une vingtaine. Les mini jeux à la fin de chaque stage rehausse d’autant plus l’intérêt du jeu. Sans oublier Mario Bros qui, si vous ne l’avez jamais essayé, pourra quand même vous faire perdre la notion du temps^^.
Musiques et sons
Haaaaa ! Que du bonheur. D’ailleurs je suis sûr que Akin vous en parlerai mieux que moi. Mais s’il le veux, il mettra une note ^^ (note de Akin : n’avez qu’à voir mon test de Yoshi’s Island sur Super NES !)
Alors bon d’abord, c’est du Koji Kondo. Merveilleux du début à la fin. Enchanteresses dans les niveaux de plein air, angoissantes dans les donjons, les musiques contribuent à elles seules à instaurer l’ambiance.
Les bruitages sont tout aussi réussi. Beaucoup sont repris de Super Mario World mais remaniés quelque peu. Les Yoshis crient leur joie et leur détresse de manières très distinctes. Les sauts font toujours des petits « Boing Boing ! »
Bref, que du bonheur !!
Difficulté
Très bien dosée. Les premiers niveaux tiennent plutôt lieu de didacticiel qui nous apprend à nous servir du lancer des œufs, de l’attaque rodéo, du vol plané…(remarquez en passant la variété des mouvements).
Par la suite, la difficulté se corse peu à peu sans nous brusquer. C’est un jeu reposant, sans prise de tête, avec quand même quelques énigmes histoire de faire fonctionner vos neurones. Mais en général les énigmes sont plutôt des recherches à faire.
En bref…
GRAPHISMES : 19.5/20
Parce que rien n’a changé depuis l’épisode Snes, je ne mets pas 20
JOUABILITÉ : 20/20
Si vous y voyez un objection, dîtes le moi
DURÉE DE VIE : 19/20
pour Yoshi’s Island mais pour Mario Bros 60%
MUSIQUES ET SONS : 20/20
Que du bonheur ^^
DIFFICULTÉ : 18/20
De grands enfants comme nous y arriveront sans problèmes, mais pour les petits c’est plus délicats.
NOTE FINALE : 19.5/20