On a effectué des tests de voyage spatial inter-dimensionnel depuis Mars et ses deux lunes, Phobos et Deimos. Cependant, ces lieux sont devenus, il y a peu, dangereusement instables. Certains expériences utilisant des hommes comme cobaye on mal tourné. Des créatures maléfiques ont utilisé les portails de saut pour pénétrer notre dimension.
Étant le seul escadron d’assaut à pied d’œuvre dans les 100 millions de kilomètres environnant la Terre, ton équipe est envoyée sur Phobos. Une fois sur place, tu es chargé d’assurer la sécurité du périmètre de la base tandis que les autres marines de l’espace s’aventurent à l’intérieur.
De l’extérieur, tu entends le carnage : des coups de feu, des cris, des os qui se brisent… puis, plus rien. Tu te rends alors compte que tu es le dernier marine de l’espace encore en vie, projeté dans un univers infernal, impitoyable et sanglant. Aide-toi de tout ce qui traîne de la tronçonneuse au lance-roquettes et extermine les Lutins, les Âmes perdues, les Démons, les Barons de l’enfer… et venge tes camarades.
Je sais que ça à l’air très bête et confus comme histoire, mais je vous retranscris cela pêle-mêle. Voyez par vous même, et ne me traitez pas de menteur après ça :
DOOM
Qui ne connaît pas Doom, le premier FPS (first person shooter) à vraiment marcher, mais pas le tout premier existant. Je crois que c’était Wolfenstein 3D le preums. C’est avec lui que je suis tombé dans les FPS d’ailleurs… C’était vraiment super moche, mais hyper marrant. Enfin bref, je ne suis pas là pour parler de Wolf3D mais de Doom. Ce jeu est mythique, d’ailleurs, ne dit-on pas un « Doom-like »?
Bon, je vais tout reprendre à zéro pour ceux qui vivent enfermés dans une cave depuis leur plus tendre enfance à se mater des épisodes de Dragon Ball Z, et aussi pour pouvoir faire plus de lignes ^^. Un FPS est une jeu d’action à la première personne (d’où le terme FPS : First Person Shooter. Je sais que je l’ai déjà dit, mais ça fait plus de lignes ^^). La plupart du temps, dans ce type de jeu, le but est de tirer sur tout ce qui bouge et ce qui bouge pas. A l’époque un simple style de jeu, aujourd’hui le Doom-like est un des style de jeu le plus représenté. Voyez par vous même : la série des Unreal, Half-Life, Goldeneye, Perfect Dark, la série des Quake, TimeSplitters… La liste est longue! Le genre, se cantonnant donc au bourrinage extrême, a trouvé une nouvelle voie à la sortie de Goldeneye : celle de la discrétion.
Doom fait donc partit de l’ancienne génération des FPS, c’est à dire celle de l’instinct pur. En gros, le but du jeu c’est tuer… Dans les grandes lignes quoi. Disons que le jeu se résumé à « J’arrive dans un niveau, je cherche la clé bleue pour ouvrir la porte bleue, la clé rouge pour ouvrir la porte rouge, et je blaste tous les monstres à coup de blaster intersidéral ». Très défoulant. Ce jeu, sorti autour de 1985, n’a pratiquement pas vieilli graphiquement, malgré les années passantes. Jugez par vous-même.
LE JEU
Comme je le disais plus haut, le jeu base toute sa philosophie sur « tuer ». Dans cette optique, il offre pas mal d’effets gore, mais pas trop quand même, car la version GBA présente pas mal de points faibles par rapport à son homologue PC (j’en reparlerai plus tard), notamment la censure. Et oui, Doom Advance est censuré! Le sang est vert, les monstres n’explosent plus quand ils prennent une roquette dans la tronche, etc… C’est bien triste snif….
Mais le jeu n’en a pas pour autant perdu son charme! C’est juste que c’est moins gore qu’avant c’est tout… Très franchement, je sais pas trop quoi dire sur le gameplay de Doom qui est encore plus simple que celui de Pong. Encore, je pourrais vous écrire tout un roman sur Unreal 2 ou bien Space Channel 5, mais là, Doom…. On tue, on frag, on décapite, on assassine… Bien évidemment, pour faire tout cela, le jeu dispose d’un arsenal assez conséquent : poings, tronçonneuse, pistolet, fusil, lance-roquettes, chain gun et d’autres armes que je vous laisse le plaisir de découvrir tout seul (si vous n’avez jamais touché à Doom de votre vie, ce qui m’étonnerait ^^).
Ce que j’ai oublié de dire mais qui semble évident, c’est que le jeu est en 3D. Enfin pas vraiment. En fait, le jeu est tout en 2D! Et oui, pas une seule image 3D dans ce jeu madame mademoiselle monsieur! Chaque mur est en fait une image en 2D, sur lequel on zoom et dezoom et rotate, ce qui donne un semblant de 3D. Par contre, Doom 2 (sur PC en tout cas), est tout en 3D, ainsi que Doom 3 (mais lui vaut mieux). Désolé de casser les rêves de chacun d’entre vous, mais le premier jeu GBA à proposer de la 3D était Tony Hawk’s Pro Skater 2, pis le deuxième V-Rally 3 si je me trompe pas.
Le jeu dispose de plusieurs modes de jeux assez classiques dans l’ensemble. Il y a d’abord le mode aventure, représenté par « New Game » dans le menu. Le jeu est réparti en 3 chapitres, « Knee Deep in the Dead » (mot à mot » Genou profondément dans les morts « , dans la merde jusqu’au coup quoi), « The Shores of Hell » (Les rivages de l’enfer) et « Inferno » (L’enfer). Que des noms accueillants en quelque sorte. Après il y a le classique menu « Option » pour « Optionner » le jeu, « Load Game » pour charger une partie sauvegardée, le mode multiplayer sur lequel je reviendrai plus tard, et « Credits », c’est à dire ceux qu’on fait le jeu.
GAMEPLAY
Doom est un FPS donc. Mais la maniabilité, est-ce qu’elle s’en sort bien ? Je réponds : oui. Elle est nickel et ne vous fera défaut que quelques fois. A sert à tirer sur les méchants monstres, B à courir pour éviter les méchants monstres, Start sert à aller pisser, Select à voir la carte que vous n’utiliserez jamais, L et R servent à straffer (à faire des pas chassés quoi), L+R+Croix du haut ou du bas sert à changer d’arme, et c’est là qu’on s’emmêle les pinceaux : en plein combat, vous straffez, tout ça, tranquille quoi, pis paf, alors que vous voulez straffer de l’autre coté, vous appuyez sur L et R en même temps, et vous avanciez comme un con ! Et hop là, vous vous retrouvez avec le poing en face d’une horde de pokemons assoiffés de sang…. Bon, c’est qu’une petite m**** dans un océan de bonheur…
A la question : « C’est bien que le jeu soit en 3D (enfin en 2D quoi, on se comprends ^^), mais la console, est-ce qu’elle suit ? » Je réponds : ça dépend (ça dépasse). Il y a des passages où la console s’en sort à merveille, mais la plupart du temps, dans plus de 80% des cas, aïe aïe aïe !!!! Bon, d’un autre coté, je suis quelqu’un de très exigeant coté fluidité d’un jeu. Par exemple, alors qu’un jeu rame, moi je dis « Pinaise ça rame », et tout le monde me dit « Quoi, qu’est ce que tu racontes ?! Ca rame que dalle là ! ». Mais bon, dans Doom, y’a quand même des moments où c’est la catastrophe, ça en devient limite injouable. C’est le plus gros défaut de Doom Advance je pense. Mais bon, là non plus ça n’enlève pas le plaisir de tuer 😉
Le mode multjoueur, parlons en de lui. Au premier abord, il a tout pour faire rêver : un mode coopération (faire le jeu solo à 2) ainsi que plus de 20 niveaux en Deathmatch (jusqu’à 4 joueurs). Le problème, c’est que les niveaux multi sont largement trop grand, même à 4 joueurs (testé !). Le mode coopération, quant à lui, rame encore plus que le mode solo ! Mais si on passe outre cette animation pas top, le mumusement est à son paroxysme :). Les armes sont bien évidemment les mêmes dans les deux modes de jeu.
RÉALISATION
Doom Advance n’a pas été fait à partir de la version PC comme on pourrait le penser, mais de la version Jaguar (mais si la console 64bits d’Atari dont tout le monde a rêvé quand il était gosse qui coûtait plus de 6000 francs, et plus de 1000fr le jeu !). Alors quels sont les différences par rapport à la version PC…
Premièrement, les niveaux ont été rétréci : de nombreux passages ont été coupés, principalement dans le dernier chapitre. Graphiquement, le jeu est plutôt flou à pas mal de reprises et rame pas mal. Des monstres ont disparu, comme les araignées géantes par exemple. Le mode multijoueur dispose d’une quantité de niveau assez impressionnante, largement plus que dans la version PC. La maniabilité est meilleure que sur nos computoires (^^) je trouve aussi. Straffer tout en avançant et en tournant, ça c’est géant. Le sang est vert, et les monstres n’explosent plus :'(. Sinon je crois que c’est tout.
Cote son c’est superbe, comme vous pouvez l’entendre avec la musique qui passe actuellement. Vous fredonnerez les ziks en cours, comme celles de Mr.Kondo, surtout le thème que vous entendez en ce moment. Les bruitages sont tout à fait dans le ton et excellemment bien retranscrit. Les « GROOARR », « ARGH! » « PAN PAN! » et autre « RATATATATATATATA!!! » sont bien là, plus fidèle que jamais !. Le mieux est de jouer avec un casque (pas possible sur la GBA SP :'( ), car le son en stéréo est un vrai bonheur. Là, vous oublierez l’animation un peu bancale du jeu, et vous rentrerez vraiment dans le jeu. Vous n’y jouez plus, vous le vivrez !!! C’est beau ce que je dis snif…
EN BREF…
HISTOIRE : 05/20
Et encore, c’est bien parce que je suis gentil. » tu te rends alors compte que tu es le dernier marine de l’espace encore en vie, projeté dans un univers infernal, impitoyable et sanglant. » Hum hum…. Par contre, bon point pour le manuel qui est tout à fait dans le ton du jeu. Il est écrit d’une façon macho assez marrante.
GRAPHISMES : 15/20
Pratiquement en 2D, graphiquement le jeu est un délice, malgré ses nombreux ralentissements et le flou omniprésent à l’écran. La 3D sur un écran aussi petit, c’est pas encore au point…
MUSIQUES ET SONS : 17/20
« Grooarrr!!! » « PAN PAN! BLAAAM BLAAM!! » « AARGHHH!! » les bruitages sont là pour vous mettre dans l’ambiance. Quand aux musiques, c’est pas du Koji Kondo mais c’est déjà pas mal.
DURÉE DE VIE : 14/20
Le fait de jouer à Doom dans le bus ou dans la voiture est particulièrement jouissif…. Mais le mode solo se boucle en même pas 3h, et le mode multi… Bof bof quoi. De plus, il faut autant de cartouches que de joueurs. Les plus aguerris d’entre vous se laisseront tenter par le mode de difficulté Nightmare (le plus dur) pour montrer qu’il est le plus fort du monde… Je l’ai fini dans ce mode moi! 🙂
NOTE FINALE : 14/20
Un jeu bien sympathique dirais-je. Vous y reviendrez quand même de temps en temps. Note : Doom 2 va lui aussi sortir sur notre GBA, sauf si vous lisez ce test dans 10ans pour vous marrez, et dans ce cas là il est sorti depuis bien longtemps.