Un an et quelques après la sortie du premier opus, voici la suite tant attendue. Intelligent Systems nous avait prévenu : cette nouvelle mouture serait plus un add-on (c’est à dire une expansion) qu’une véritable suite du premier Advance Wars. Ca n’a pas empêché tout le monde de l’attendre avec une impatience non-dissimulée. Octobre 2003, le titre est enfin disponible sur le territoire européen… Finalement, suite ou add-on ?
NOTE : NOE a changé les noms de certains nouveaux venus dans la version française (quels boulets). Flak se nomme donc Helmut, et Lash se voit attribuer le pseudonyme Kat.
HISTOIRE
Commençons par un résumé de la situation : dans le premier Advance Wars, un terrible méchant a déclenché une guerre terrible entre toutes les armées de Wars World. Il y a en tout quatre équipes : Blue Moon, Green Earth, Yellow Comet ainsi que Orange Star. Le bad guy en question, Sturm (il faut normalement prononcer « chtourme », ce qui veut dire « ouragan » en allemand), avait un plan terriblement démoniaque : il avait en effet créé un clone d’Andy, un des généraux de d’Orange Star, afin qu’il aille créer la pagaille dans les territoires ennemis. Ces derniers se sont donc ligués contre Orange Star, engendrant ainsi le chao… Mais évidemment, ainsi tout le monde découvrit la supercherie, et ils bottèrent le cul de Sturm vite fait bien fait. Tout est bien qui fini bien comme on dit.
Advance Wars 2 fait donc directement suite à la jolie histoire que je viens de vous raconter. Sturm a décidé de refaire surface en créant sa propre équipe, j’ai nommé Black Hole. Il a engagé plusieurs généraux, comme Lash, Flak, Adder et Hawke. Grâce à tout ses nouveaux amis, il va ainsi pouvoir attaquer tout le monde en même temps sur leurs propre territoires. Le jeu commence donc avec l’équipe d’Orange Star, qui sera attaquée par Flak, et qui servira de tutorial afin de réviser les anciennes fonctions et d’apprendre les nouvelles, dont je vous reparlerai un peu plus bas…
Chaque équipe du monde d’Advance Wars est constitué de plusieurs généraux, chacun disposant de pouvoirs spécifique :
L’armée d’Orange Star est constituée d’Andy, Max, Sami ainsi que Nell (une fille aux formes plutôt avantageuses ^^). Cette dernière est celle qui vous donnera des informations sur ce qu’il se passe, là où il faut aller, les faiblesses de l’ennemi… Votre conseillère en quelque sorte. Andy est le jeunot de la bande, et aussi le plus équilibré de tous les généraux du jeu. Son pouvoir consiste en la récupération de 2hp pour chaque unité, et son « super pouvoir » en une récupération de plus de hp. Max est le bourrin de la bande : filez lui un tank M ou un NeoTank, il vous nettoie la carte en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Par contre, il est extrêmement mauvais avec les unités indirectes (comme les lance-missiles par exemple). Ses pouvoirs rendent son armée encore plus forte qu’elle ne l’était. Sami est la reine des infanteries. En effet, ses unités vont plus vite que la normale, sont plus fortes et plus résistantes, et elles capturent plus rapidement une ville. Par contre, elle est assez moyenne en ce qui concerne l’artillerie lourde comme les tanks ou encore les DCA. Son pouvoir accélère la vitesse de ses infanteries, et les rends aussi plus forte et résistantes… Classique quoi.
L’armée de Blue Moon est composée d’Olaf, de Grit et d’un p’tit nouveau, Colin. Olaf ne ressemble désormais plus à un vieux loup de mer mais bel et bien à un montagnard. Son pouvoir est d’invoquer une tempête de neige, ce qui ralentit les autres équipes, mais n’a aucune influence. Grit est le roi des unités indirectes. Et grâce à son pouvoir, il peut viser encore plus loin! Colin, quant à lui, est un petit nouveau sans caractère propre, excepté qu’il est un peu lêche-cul et qu’il exécute les ordres sans broncher. Son pouvoir consiste à gagner plus d’argent rapidement…
L’armée de Yellow Comet accueille Kanbei et sa fille Sonja, ainsi que Sensei, pro des hélicos et des infanteries. Kanbei dispose d’unités très puissantes mais coûtant plus cher à fabriquer. Sonja est toujours là pour conseiller son père qui ne l’écoute pas. Elle est bien équilibrée, et son pouvoir consiste à enlever le brouillard de guerre, ce qui est fort utile.
L’armée de Green Earth est formée d’Eagle, as de l’aviation, Drake qui est le roi de la mer et d’une nouvelle, Jess, passée maître dans les unités motorisés.
Pour plus d’informations sur les personnages, je ne peux que vous conseiller le site officiel : www.advancewars.com. Hein ? Comment ça « fainéant » ?
(Comment ça c’est une mission d’entrainement et que c’est facile d’avoir un S ?!)
Cela peut totalement changer l’issu d’un combat…
PRINCIPE
Advance Wars est un jeu de stratégie au tour par tour, un peu à la manière de Civilization. Le principe du jeu n’a pas bougé d’un iota depuis le 1er épisode : vous êtes à la tête d’une armée avec des unités diversifiées, où chacune d’entre elle a sa propre importance. Le jeu se passant aussi bien en mer, sur terre que dans l’air, vous vous doutez bien que les unités sont très diversifiées. Je rappelle rapidement les différentes machines disponibles pour éliminer l’adversaire pour les deux qui dormaient au fond :
– Vous passerez la majorité du temps à combattre sur la terre ferme. Pour eradiquer, exterminer, anéantir, etc… l’adversaire, vous disposerez d’infanteries (dont Sami est la spécialiste), de tanks, d’unités anti-aériennes ainsi que d’unités de combats indirects. Il existe différentes sorte de machines dans chacune de ces catégories. Par exemple, pour les tanks, il en existe 3 sortes : les tanks de base, les gros tanks (nommer Tank M) et de nouveaux venus dans ce 2e episode, les NeoTanks. Mais j’y reviendrai plus tard…
– L’univers aérien n’est pas très bien fourni : des hélicos d’attaque et de transports, des avions de chasse et des bombardiers, et rien d’autre. Quatre types d’unités et c’est tout. C’est assez peu… Et dans ce second opus, aucune nouveauté dans le ciel.
– Pour finir, l’univers maritime. Ce domaine est aussi bien fourni en unités que l’est l’univers aérien. Jugez par vous-même, il y a seulement quatre unités différentes encore une fois : des sous-marins, des destroyer (l’équivalent d’un lance-missile), des unités anti sous-marine (capable de transporter des hélicos également) ainsi que des paquebots afin de transporter des bonhommes.
Chaque unité ne disposera pas de la même force face à tous les adversaires. N’imaginez pas réussir en envoyant votre pauvre infanterie avec sa mitraillette contre un avion de chasse ou bien Tank M! Le jeu dispose d’une logique que chaque être normalement constitué possède. Un bombardier sera efficace pour éradiquer tout être se trouvant en dessous de lui, les tanks seront efficaces contre toutes les unités terriennes, mais ils peuvent être contré par eux-mêmes (d’autres tanks donc) ou bien par des infanteries armés de bazooka (Sami powa!!). De plus, chaque élément du terrain ne vous protégera pas pareil. Vous serez bien mieux protéger sur une montagne qu’à l’intérieur d’une forêt, et qu’à l’intérieur d’une forêt qu’au beau milieu de la route. Nous avons donc affaire ici à un jeu extrêmement complet au niveau de l’interaction entre les différentes unités et le décor.
Le territoire d’Advance Wars est également constitué de bâtiments que vous pourrez capturer afin d’augmenter vos revenus journaliers. Dans certaines missions, vous vous verrez attribuer des usines afin de produire vos propres unités, et c’est là que la capture de bâtiment prendra toute son ampleur. De surcroît, une ville capturée permettra à une de vos unités, à condition de rester dans la ville, de retrouver 2HP par jour. Elle disposera également d’une couverture hors norme, au moins aussi bonne qu’en montagne.
Le but du jeu sera généralement de vous débarrassez de l’adversaire, soit en éliminant toutes ses unités, soit en capturant son QG (chaque équipe dispose d’un QG). Mais les objectifs changent en fonction du type de carte : sur certaines, le but sera d’éliminer un élément précis de l’ennemi (un canon géant posté en haut d’une colline, une barque caché dans un coin de la carte…), ou bien survivre pendant un certain nombre de jours aux attaques de l’ennemi, ou alors capturer un bâtiment spécial de l’adversaire (afin de récupérer les plans d’une nouvelle arme par exemple), mais ceci ne sont que des exemples.
Mais certains éléments pourraient venir perturber votre avancé. Le brouillard de guerre sera le plus fréquent. Ce « truc » consiste en un épais brouillard enveloppant toute la carte, vous empêchant ainsi de voir tout ce qu’il se passe. Vous ne voyez que ce qu’il y a autour des unités (vous disposez donc de leur champ de vision). Mais chaque unité ne voit pas aussi loin ! Une infanterie ne verra que 2 cases plus loin, alors qu’un recon voit à 3ou 4 cases. Mais une infanterie placé sur une montagne vous permettra d’avoir une vision d’ensemble de la zone environnante. Si vous devez protéger une unité à tout prix, il vaut mieux la cacher dans une forêt : en effet, pour voir à l’intérieur d’un de ces endroits boisés, il vous faut impérativement vous placer à coté de la forêt, ce qui complique grandement les choses. Un gameplay très complet en quelques sorte.
Malgré tout cela, la maniabilité est parfaite. Vous gérez tous les paramètres avec la plus grande aisance : la croix pour bouger, A sert à sélectionner, à confirmer et faire apparaître le menu, B à annuler ou à voir la portée de tir d’un ennemi, R pour obtenir des informations sur une unité (le nombre de munitions restants, la quantité d’essence encore disponible dans le réservoir…) ou bien sur une parcelle de terrain (la couverture qu’elle vous propose, etc..) et L sélectionner les unités n’ayant encore rien fichu durant ce tour (les flemmards). Tout ceci parait compliqué, mais un tutorial est présent pour vous expliquer le tout en détail. Bon ok, il était bien mieux foutu dans le 1er, et surtout plus long, mais heureusement qu’il est pas pareil dans ce deuxième opus, sinon j’aurais pété un câble.
(là, je choisis la zone où je veux tirer)
GRAPHISMES
Dans ce style de jeu, les graphismes ne sont pas d’une extrême importance. Et pourtant, force est de constater que le jeu est graphiquement réussi. Les séquences de déplacement sont jolis sans plus, mais elles ont le mérite d’être clair, et donc aisément compréhensible, et c’est tout ce qu’on demande. Lorsque vous attaquez une unité, une petite animation apparaîtra. Là, c’est tout bonnement magnifique! On a à faire à de véritables petits dessin animés, avec des couleurs splendide et une animation sans faille. Durant ces phases, l’écran se scinde en 2 : d’un coté vous, et de l’autre l’ennemi. Si l’ennemi vous attaque par la gauche, il sera donc à gauche, et vice et versa. Logique non? Je crois que le mieux est de vous montrez cela en image.
NOUVEAUTÉS
Si vous espériez un bouleversement monstre, vous allez être déçu. Coté unité, il n’y a qu’une seule et unique nouvelle recrue : les NeoTanks. Plus gros, plus fort et plus resistants que les Tanks M, ils sont aussi plus cher. Ils ont été créé par Black Hole, et pour récupérer cette unité, il vous faudra donc la vouloir, car on ne vous la donnera pas comme ça. Il faudra capturer le bon bâtiment sur la bonne map, afin d’obtenir la carte qui vous mènera au lieu où sont gardé secret les plans du NeoTank. Puis vous devrez accomplir une mission afin d’avoir le droit à ces nouveaux tanks. Et ceci devra être réitérer pour chaque camp. Parce que oui, dans le mode campagne d’Advance Wars 2, vous ne contrôlerez plus qu’Orange Star, mais aussi Yellow Comet, Blue Moon et Green Earth, qui se battront tous contre l’ennemi Black Hole. Le jeu est également mieux scénarisé, vous plongeant dans un scénario passionnant, largement plus que le premier. Certains nouveaux objectifs sont extrêmement motivant je trouve.
L’ennemi dispose de grands canons sur certaines maps. Avec cette arme, il peut tirer sur l’ennemi de son choix et lui enlever ainsi 5HP tous les 2 jours. A vous d’éviter cette arme et de la détruire le plus vite possible! Le méchant Pas Bô a aussi des usines spéciales, où des unités sortent par lot de 3 tous les 2 jours. C’est une véritable machine infernale qui ne stoppera qu’une fois une des jointure du tuyau raccordant l’usine à un lieu hors de la carte détruite. Des lance-missiles sont également apparu sur les cartes. En emmenant une infanterie à cet endroit, il pourra tirer un missile sur l’endroit qu’il voudra, ce qui enlèvera 3HP aux unités touchés. De nouveaux généraux ont également fait leur apparition, comme Colin, Flak ou bien Lash. Cette dernière est le meilleur des nouveaux personnages je trouve. Quoique mon coeur balance entre cette punk ou le gros bourrin qu’est Flak. Ce dernier dispose de 3neurones et demi (ce qui donne lieu à des dialogues très drôle), et Lash est une fille dont les chevilles enflent comme personne. Pis j’adore son rire, le fameux « Tee hee hee!! ». D’après ZooK, c’est le même que celui d’Aeris dans FF7, mais je me rappelle plus moi (depuis le temps). Il y a d’autres nouveautés, mais ce sont principalement des petits détails. On peut par exemple noter l’apparition de voix qui donnent une certaine pêche au jeu.
MUSIQUES ET SONS
Je ne dirai qu’un seul mot : superbe. Mais je vais le développer, histoire de dire que je bosse un peu ^^. Chaque personnage dispose de son thème, que vous entendrez donc quand vous le contrôlerez. Les thèmes des personnages déjà présent dans le premier n’ont pas changé d’un iota (tout comme le jeu en lui-même en fait). Les nouveaux venus disposent quant à eux de musiques toutes neuves toutes belles toutes jolies. J’adore principalement le thème de Sami (mon préféré) celui de Flak, ou bien celui de Lash. Si vous rencontrez dans le rue un abruti en train de fredonner des ziks tout bizarre, c’est moi ^^ (vous pouvez me demander un autographe au passage si vous voulez, je suis à l’entière disposition de mes inombrables fans). Les musiques dans les menus ou dans le choix de carte est de même facture, donc c’est du tout bon. La BO d’Advance Wars mériterait d’être joué avec de vrais instruments je pense, tellement certains thèmes sont superbes et inoubliables.
Coté bruitages, c’est tout aussi parfait. Les « ratata » et autre « boum » sont retranscrit à merveille (ce sont des bruits digitalisés donc évidemment…). Lorsque les unités se déplacent, on reconnaît aisément des bruits de pas sur des routes à des bruits de pas en forêt où sur de l’herbe. Les tanks font un bruit de « vroum vroum » et les avions des « floouussh » (<--Bruit de l'avion qui vole). Comme je l'ai dit plus haut, des voix font leur apparition. Elles sont encore trop discrètes à mon goût, mais ont le mérite d'exister. Désormais, lorsque vous démarrer une mission, vous entendez une voix qui dit "Move out", et lorsque vous gagnez, elle sort "Mission completed". Ca fait classe ^^. Quand vous capturez un bâtiment, un choeur nous fait un beau "Yeaaah!", et quand c'est l'ennemi qui capture, un joli "Ooooh!" fait par le même choeur retentira. Bref, que du bon du coté du son, comme pour les ziks.
EN BREF…
J’ai oublié de parler de la durée de vie, mais cela me semble totalement inutile. Avec autant d’unités disponibles, plus de 100 cartes et la possibilité d’en créer, des tonnes et des tonnes de bonus à débloquer (des généraux, des cartes, des options pour changer les couleurs de vos généraux…), le jeu vous scotchera des heures devant votre console. Le premier m’avait captivé pendant plus de 200h de jeu, et ce deuxième épisode est en train de me faire suivre la même voie. En gros, vous en aurez pour votre argent.
Résumons donc : Un gameplay hors norme, une durée de vie illimité, un scénario captivant, une bande son du tonnerre… Ce jeu est si parfait qu’il réussi à attirer même ceux qui déteste le genre, dont je fais parti (Advance Wars est le seul jeu de stratégie que j’apprécie, c’est pour dire). Si vous ne l’avez pas encore, allez l’acheter immédiatement! Allez! Et que je ne vous entendent plus durant les mois à venir !!
SCÉNARIO : 16/20
Le scénario d’Avance Wars 2 est en somme très classique : un méchant pas beau veut conquérir le monde. Mais la façon dont il est raconté est véritablement passionant. Vous voulez savoir comment cela va se finir.
GRAPHISMES : 18/20
Malgré ce que peut dire certaines personnes, les graphimes d’Advance Wars sont parfait : pas la peine de se casser la tête à reperer « qu’est ce que c’est qu’ce truc sur la carte » durant les phases de déplacement : ils sont clair, mais efficaces. Durant les scènes de combats, ils sont tout bonnement sublimes.
GAMEPLAY : 18/20
Je lui aurait bien mit un 20/20 tellement le jeu est parfait et complet de ce coté là, mais vu qu’il n’y a rien de nouveau par rapport au premier opus de ce coté là, et béh je lui met « qu’un » 18.
SONS : 18/20
Certains trouvent la bande sonore horrible, moi je la trouve parfaite. Des musiques magnifiques, des bruitages en accord avec le jeu… Seuls quelques bruitages font tâches je trouve (par exemple, lorsque vous capturez un QG, vous entendrez un beau « Toudoudouuu » bien strident).
DURÉE DE VIE : 21/20
Le jour où vous lacherez Advance Wars 2, c’est que le 3e opus sera sorti…
NOTE FINALE : 18/20
Indispensable à tout possesseur de GBA, Advance Wars 2 vous scotchera à votre consoles durant de longues heures. Son seul défaut réside dans le faible nombre de nouveautés par rapport au 1er opus. Si vous avez donc Advance Wars premier du nom, et qu’il ne vous a pas accroché plus que ça (boulet), vous pouvez alors passer votre chemin. Sinon, les fans du 1er et ceux qui n’ont pas eu le 1er, courez vite chez votre revendeur le plus proche !!
Je tenais à remercier ceux qui m’ont donné l’envie de finir (enfin!) ce test. Je l’avais en effet commencé en Juin à l’aide de la rom américaine, mais je l’avais abandonné, puis totalement oublié. Merci donc à ma chirie Holly Bell pour m’avoir offert le jeu, pis aussi à Cyril pour m’avoir rappeler que j’avais commencé le test un jour, et que ça serait bien que je le finisse ^^.